« Médecine non conventionnelle » : différence entre les versions

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[[Fichier:Acupuncture1-1.jpg|vignette|Mise en place d'aiguilles au niveau de points d'[[acupuncture]] du poignet.]]
 
Les '''médecines non conventionnelles''' (encore appelées '''pseudo-médecines''', '''médecines alternatives''', '''médecines parallèles''', '''médecines holistiques''', '''médecines naturelles''' ou '''médecines douces''') regroupent plusieurs centaines de pratiques [[thérapeutique]]s dont l'efficacité n'est pas démontrée, c'est-à-dire non testée, non supérieure au [[Effet placebo|placebo]], ou bien insuffisamment démontrée<ref name="IoM">Parmi des centaines de [[Revue systématique|revues systématiques]], quelques-unes bien conduites ont établi que certaines thérapies alternatives pouvaient avoir des effets positifs. {{Citation étrangère|langue=en|The largest number of treatments described in the reviews were classified as insufficient evidence of an effect (n: 82; 56.6 percent), followed by positive effect (n: 36; 24.8 percent) and possibly positive effect (n: 18; 12.4 percent) [...] Although CAM therapies are often criticized for being used despite a lack of evidence, hundreds of systematic reviews have, in fact, evaluated specific CAM therapies; of these, some have been well conducted and have shown that the CAM therapy offers a clear benefit. Much more research is required however to demonstrate clearly whether other commonly used therapies are effective.}} : {{en}} [[Académie nationale de médecine des États-Unis|Institute of Medicine (US)]] Committee on the Use of Complementary and Alternative Medicine by the American Public. Complementary and Alternative Medicine in the United States. Washington (DC): National Academies Press (US); 2005. 5, State of Emerging Evidence on CAM. Available from: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK83790/</ref>. Elles se distinguent donc de la « médecine conventionnelle », dont l'efficacité est prouvée scientifiquement. Elles se réclament souvent de [[tradition]]s anciennes et sont alors considérées comme [[médecine traditionnelle|médecines traditionnelles]] (par exemple la [[phytothérapie]], l'[[acupuncture]] ou la [[Ayurveda|médecine ayurvédique]]), mais certaines d'entre elles sont apparues à la fin du {{s|XVIII}} ou au cours du {{s|XIX}} (comme l'[[hypnose]], l'[[ostéopathie]], l'[[homéopathie]], la [[naturopathie]] ou l'[[oligothérapie]]). Le terme de '''thérapies complémentaires''' (ThC) est parfois utilisé<ref name="thérapies complémentaires">{{Lien web|langue=fr|auteur1=Daniel Bontoux|auteur2=Daniel Couturier|auteur3=Charles-Joël Menkès|url=http://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2013/07/4.rapport-Th%C3%A9rapies-compl%C3%A9mentaires1.pdf|titre=Thérapies complémentaires - acupuncture, hypnose, ostéopathie, tai-chi - leur place parmi les ressources de soin|série=|jour=5|mois=Mars|année=2013|site=academie-medecine.fr|éditeur=|en ligne le=|consulté le=|id=}}.</ref>. L'[[Ordre des médecins (France)|Ordre des médecins]] en France utilise l'expression '''médecines alternatives et complémentaires''' (MAC)<ref name="OrdreMédecins2015"/>. Nombre de ces thérapies examinentarguent examiner l'individu dans sa globalité, y compris son mode de vie, et allientallier [[Médecine préventive|prévention]] et [[thérapie|soin]]. La [[médecine intégrative]] recourt simultanément à la médecine conventionnelle et aux thérapies complémentaires dans la prise en charge des [[patient]]s.
 
Ces pratiques sont dénuées de fondement scientifique et ne sauraient se comparer ni se substituer à la médecine proprement dite, bien que pouvant être parfois utilisées en complément, en tant que {{citation|techniques empiriques}} ou {{citation|méthodes adjuvantes}}<ref name="thérapies complémentaires"/>. Elles sont diversement contrôlées par des instances officielles et, selon les pays, leurs traditions et législations sont plus ou moins répandues et reconnues<ref>{{Lien web|lang=en|auteur=World Health Organization|titre=Legal Status of Traditional Medicine and Complementary/Alternative Medicine: A Worldwide Review|jour=|mois=|année=2001|url=http://apps.who.int/medicinedocs/fr/d/Jh2943e/|site=|consulté le=10 février 2016}}.</ref>. ParfoisCausant misesparfois ende œuvregraves dansproblèmes desaux hôpitauxpersonnes y ayant recours à la place de véritables soins, elles se développent pourtant en complément ou en alternative à la médecine proprement dite et sont utilisées par 20 à 50 % des populations de la communauté européenne selon une statistique de la fin du {{s|XX}}<ref name="CE"/>, voire par près de 4 Français sur 10, en particulier les patients atteints de [[cancer]]<ref name="thérapies complémentaires"/>.
 
Des mouvances font l'objet de surveillance de la part des autorités du fait du risque d'escroquerie, d'abus de faiblesse et de dérive sectaire lié à l'utilisation de certaines méthodes, régimes alimentaires et thérapies alternatives : {{Citation|[[charlatanisme]] et amateurisme peuvent avoir des conséquences graves pour des personnes fragilisées physiquement et psychologiquement par des pathologies lourdes et/ou chroniques<ref name= MIVILUDES2017>{{Lien web |langue=fr |auteur=[[Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires]] |lien auteur= |coauteurs= |url= http://www.derives-sectes.gouv.fr/publications-de-la-miviludes/rapports-annuels/rapport-annuel-dactivit%C3%A9-2016-2017 |titre=Rapport d’activité 2016 et premier semestre 2017 |série= |jour= |mois= |année=2017 |site= www.derives-sectes.gouv.fr |éditeur= |page= |citation= |en ligne le= |consulté le= }}.</ref>}}.