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'''Frédéric Pichon''' est professeur de géopolitique et chercheur associé à l’Équipe monde arabe Méditerranée de l'[[université de Tours]], il enseigne en classes préparatoires. Docteur en histoire contemporaine et s'intéressant particulièrement à la situation des chrétiens en Syrie, il est consultant médias pour la crise syrienne et le Moyen-Orient<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|titre=Syrie : la tectonique des plaques, et l'Usine de films amateurs du 26 janvier 2014 - France Inter|périodique=France Inter|date=dimanche 26 janvier 2014|issn=|lire en ligne=https://www.franceinter.fr/emissions/3d-le-journal/3d-le-journal-26-janvier-2014|consulté le=2018-07-19|pages=}}</ref>. Il est controversé pour sa partialité voire son soutien au régime syrien.
 
== Ses travaux ==
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Pour [[Jean-Dominique Merchet]], la crainte qu'a Frédéric Pichon de l’islamisme et son attachement aux chrétiens d’Orient fait qu'il reste méfiant envers l'opposition syrienne, au risque, de {{Citation|passer pour un soutien du régime}}. D'après lui, Frédéric Pichon fait évidemment partie de ceux dont Jean-Pierre Filiu, un autre spécialiste de la Syrie, dénonce les thèses, car elles impliquent, selon Filiu, « le refus obstiné de comprendre qu’il s’agit d’une révolution et l’accent, excessif à ses yeux, mis sur le sort des « minorités » »<ref>{{Article|langue=fr|titre=Six ans de guerre en Syrie: le miroir de nos échecs|périodique=L'Opinion|date=2017-03-15|lire en ligne=https://www.lopinion.fr/edition/international/six-ans-guerre-en-syrie-miroir-nos-echecs-121943|consulté le=2018-07-20}}</ref>.
 
Dans ''[[L'Orient-Le Jour|l'Orient-Le jour]]'', Lamia el-Saad compare les écrits de Jean-Marie Quéméner et Fréderic Pichon. Ainsi, le livre ''Syrie, une guerre pour rien'' de Frédéric Pichon « présente le côté ardu d’un cours de géopolitique qui ne néglige aucun paramètre ». Elle affirme que dans son livre, Frédéric Pichon « assure la défense » de [[Bachar el-Assad]], et prend« lava «encore plus loin dans sa défense de la Russie dont la stratégie militaire fut plus que discutable ». Elle écrit également : « Quant aux attaques à l’arme chimique, Pichon ne les mentionne même pas ! » et que « c’est bien ce silence coupable qui surprend le plus » , un silence d’autant plus coupable que Frédéric Pichon, « n’assume pas sa partialité ». Elle écrit également que Frédéric Pichon v« a encore plus loin dans sa défense de la Russie dont la stratégie militaire fut plus que discutable ». La journaliste relève par ailleurs le seul point de vue où les deux auteurs se rejoignent : « Daech n’est qu’un « tigre de papier » : prétendre que la Syrie se trouve devant un choix « binaire » (Bachar el-Assad d’un côté et l’État islamique de l’autre) est « historiquement et factuellement faux » »<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Lamia|nom1=el-Saad|titre=Juger Bachar - Lamia el-Saad|périodique=L'Orient-Le Jour|date=2017-08-13|lire en ligne=https://www.lorientlejour.com/article/1067041/juger-bachar.html|consulté le=2018-09-15}}</ref>.
 
== Ouvrages ==
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