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Saint-Dié-des-Vosges appartient à la diagonale urbaine de la pauvreté du Sud-Est lorrain<ref>Rapports du conseil économique et social de Lorraine</ref>, elle est la ville qui a le [[taux de chômage]] le plus élevé du Grand Est<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Le chômage baisse mais reste très élevé|périodique=Quotidien|date=Le 22/05/2018 à 05:05|issn=|lire en ligne=https://www.vosgesmatin.fr/edition-de-saint-die/2018/05/22/le-chomage-baisse-mais-reste-tres-eleve|consulté le=2018-11-18|pages=}}</ref>. Le long déclin économique de Saint-Dié est masqué et n’apparaît que depuis peu car la natalité s’est maintenue à des taux plus élevés pendant les années soixante que dans le Sud des Vosges dont les terroirs les plus à l’ouest sont en voie de désertification.
 
Les [[taux de chômage]] et d'absence d'[[emploi]] réels cumulés sont supérieurs à 20 %, mais ce sont surtout le faible niveau de qualification de la jeunesse, le vieillissement accéléré de la population, les nombreux départs en retraite des plus aisés vers le sud de la France qui pénalisent la ville. Les jeunes couples à fort revenus s’installent dans les communes environnantes en croissance afin de fuir les taux d'impôts locaux élevés. À Saint-Dié-des-Vosges, plus de 55 % des foyers fiscaux ne paient pas l’impôt sur le revenu.
 
La ville équilibre son budget en partie grâce aux subventions de l’État. Pour conserver celles qui sont issues d’un contrat de plan réservé aux villes moyennes, elle doit garder une population minimale de {{formatnum:20000}} habitants. Le maintien de l’habitat social, en particulier une fraction des constructions [[le Toit Vosgien]], est ''de facto'' une nécessité. Notons que le taux d’habitants propriétaires est de l’ordre de 35 %. Le revenu annuel moyen par ménage s’élevait en 2001 à {{formatnum:13774}} €. Ce qui caractérise aussi Saint-Dié-des-Vosges est une forte disparité de revenus entre habitants, comparée aux autres communes<ref>L’internaute, encyclopédie des villes.[http://www.linternaute.com/ville/]. Le taux de chômage y était en 1999 de l’ordre de 17 % alors que ceux de Lunéville, ville de taille comparable, ou Mulhouse, ville cinq fois plus peuplée, ou Épinal plus d’une fois et demi plus peuplé, n’atteignaient que 11 %.</ref>.