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'''Matimekosh''' est une [[Réserve indienne (Canada)|réserve indienne]] de la [[Nation innue de Matimekush-Lac John]] située sur la [[Côte-Nord]] au [[Québec]] ([[Canada]])<ref>[https://www.mamot.gouv.qc.ca/recherche-avancee/fiche/municipalite/97808/ Répertoire des municipalités : Matimekosh]</ref>. Matimekosh est enclavée dans la municipalité de [[Schefferville]].
Matimekush est une communauté de la Nation innue de Matimekush-Lac John située à l'extrême Nord du Nitassinan, le grand territoire ancestral des Innus. Matimekush est enclavée dans la municipalité de Schefferville, mais il est important de différencier la ville de Schefferville ainsi que la communauté de Matimekush-Lac John.  La communauté innue est située entre le lac Pearce et le lac Knob. En d’autre part, Matimekush signifie « Petite Truite » en langue autochtone appelée l’innu-aimun.<ref>{{Lien web|langue=fr-fr|nom1=User|prénom1=Super|titre=Ville de Schefferville - Accueil|url=https://ville-schefferville.ca/|site=ville-schefferville.ca|consulté le=2018-11-21}}</ref>
 
''Matimekosh'' signifie « ''Petite Truite'' » en [[innu-aimun]]<ref>[http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=39751 Toponymie : Matimekosh]</ref>. La réserve est située près du lac Pearce et elle couvre une superficie de 68 hectares.
Tout d’abord, il fut un temps où les Innus pouvaient chasser et pêcher sur tout le territoire du ''Nitassinan''. Ils étaient nomades, donc ils avaient la possibilité de s’établir où ils voulaient. Un jour, un petit groupe de plusieurs familles différents ont décidé de s’établir au bord du lac Knob. Ils habitaient encore dans des tentes innus ou encore dans des tipis dites autochtones. Dans ces temps-là, ils n’y avaient encore aucune influence colonialiste. Ce territoire aujourd’hui appelée Matimekosh a été colonisés par les allochtones lorsque les Innus ont découvert une roche faite de fer. Ils avaient remarqué que la roche qu’ils détenaient n’était pas une simple roche. Elle était plus lourde disaient-ils. Le morceau fer a été découverte par Anne et Pierre-Jacques Mckenzie, pendant que ceux-ci chassaient dans le territoire des Innus. Lorsqu’ils l’ont rapporté au chef de Matimekush et de Uashat mak Mani-Utenam cette année-là, c’est le chef, Mathieu André, qu’il a reçu les mérites de cette découverte. Selon le Musée régional de la Côte-Nord, Mathieu André aurait reçu que des honoraires d’intermédiation de 7 000 $. Un chasseur trappeur innu Mathieu Mestenapeu André, bien respecté dans sa communauté, de soulever l'intérêt pour la région de Matimekush-Lac John. On retrouve maintenant, le minerai de fer, dans un musée à Baie-Comeau. C’est ainsi qu’en 1954, The Iron Ore Company of Canada apparu comme un support pour l'exploitation minière de minerai de fer dans la région. La 2ème guerre mondiale marquera un tournant pour le minerai de fer qui vivra une accélération de relevés géologiques et des travaux gigantesques pour le Canada. C’est pourquoi, le Canada s’est beaucoup intéressée à Matimekush. Ils ont donc déplacé les Innus du lac Knob et les ont entassés au Lac John. The Iron Ore Company avait tous les droits de détruire le territoire, ils ont d’ailleurs dynamité plusieurs endroits et aujourd’hui la terre est encore dans cette état. Cette compagnie de fer a longtemps discriminé les Innus comme par exemple, les autochtones travaillant pour cette compagnie devaient absolument travailler plusieurs jours avant de devenir à temps pleins mais pour n’importe quelle raison, ils avaient été mise à pied quelques jours avant. C’est donc comme cela qu’aucun Innu n’étaient à temps pleins à ce moment-là. Le gouvernement fédéral a plusieurs fois déplacés les Innus, la première réserve officielle fut créée en 1968. C’est ainsi que Matimekush-Lac John fut. De plus, les Naskapis étaient aussi entassés dans la même réserve que les Innus. Lors de la prospérité de la mine, des centaines d’allochtones sont venus habités la ville de Schefferville. Mais, lorsque la mine a été fermée, tous les habitations, les infrastructures importantes et les activités de loisir de Schefferville ont été démolis. Toutefois, la seule infrastructure qu’ils ont préservée, pour les Innus, est l’aréna.<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Mathieu André|titre=Moi « Mestenapeu »|passage=|lieu=|éditeur=Éditions Ino|date=1984|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>
 
Le territoire de Matimekosh fut ''cédé'' aux [[Innus]] par le [[Gouvernement du Canada|gouvernement fédéral canadien]] en 1968 après celui du [[Lac-John]] (1960).
C’est lorsque les Innus ont décidés de s’imposer et de s’affirmer qu’ils ont finalement décidés de ne pas la détruire.<ref>{{Lien web|langue=fr-ca|nom1=ICI.Radio-Canada.ca|prénom1=Zone Société -|titre=Matimekush : 50 ans de dépossession|url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1124393/matimekush-lac-john-schefferville-histoire-reserve-autochtone|site=Radio-Canada.ca|consulté le=2018-11-21}}</ref>
 
== Développement économique ==
En d’autre part, Mathieu André était un grand homme, il avait beaucoup de sagesse. Il avait également des savoirs autant dans la culture innue que la politique allochtone.
Cette communauté vit principalement de l'art, de l'artisanat, elle possède quelques commerces de services tels que dépanneur, pharmacie, machinerie lourde, mécanique automobile, équipement de camping, plomberie, essence, pourvoirie, vidéo. Le Conseil de bande est aussi l'un des grands employeurs de la communauté.
 
Le magasin principal est le Northern et on y trouve tout ce dont on a besoin pour la maison. Le prix des aliments y étant supérieur de 70 % du reste de la population québécoise, les Innus de Matimekosh-Lac John compte beaucoup sur la chasse et la pêche comme moyen de subsistance.
'''« Si nous étions tous en bonne santé, c’est que nous vivions souvent en plein air, adultes et enfants, que nous étions très actifs. De nos jours, l’Indien ne travaille plus, ce qui explique qu’il soit souvent malade. Son métabolisme et son vécu quotidien ont dû subir un changement radical et il constate qu’il perd son endurance ».'''
 
Il y a quelques années, un autochtone a ouvert un dépanneur sous l'enseigne « Dépanneur Kuei Kuei ».
Ces mots, Mathieu André les écrit en 1984, dans ses mémoires Moi « Mestenapeu ». Son livre, aujourd’hui plus ou moins connu, explique tout ce dont il a appris dans sa vie. À le lire, on comprend que Mathieu André garde beaucoup de rancœur envers les blancs. S’il reconnaît l’aide du gouvernement pour, par exemple, améliorer la santé des autochtones à la fin des années 40, alors qu’il commençait son expérience de chef de bande, il a vite perdu son enthousiasme.
 
Une femme innue a hérité de la cantine de son père Pierre-Jacques Mckenzie, qui est maintenant décédé. Elle et son mari [[Terre-Neuve-et-Labrador|terre-neuvien]] ont ouvert une petit cantine de casse-croûte en 2001, que l'on nomme Rita's. Les deux entreprises innues sont une fierté dans cette communauté.
'''« Autrefois, nous avions un grand respect envers le gouvernement […] Mais nous avons vite déchanté. Ce gouvernement mentait sous des apparences d’apôtre. Il nous a tous trompés. Aujourd’hui, les Indiens s’ouvrent les yeux », partage-t-il.'''
 
'''          '''Des documentaires sont également disponibles. Ils ont été créé par Arthur Lamothe, un cinéaste qui lui s’intéressait beaucoup à la nation innu. Le chasseur et trappeur montagnais Mathieu André explique, entre autres choses, comment les orignaux sont montés jusqu'à Schefferville ; comment on fabrique les raquettes ; comment on prenait autrefois des caribous au collet ; et comment les Amérindiens s'orientent en forêt. Le tournage à Metsheteiuau, territoire de chasse au sud de Matimekush-Lac John, ont été enregistrés les 21 mai 1973, 20 février 1974 et 3 octobre 1973.
 
Mathieu André, dix-huit ans, chef de bande, soit à Sept-Îles, soit à Schefferville, décrit le pouvoir limité des chefs de bande face aux pouvoirs coercitifs de tutelle des fonctionnaires du Ministère des Affaires indiennes, à travers son expérience personnelle. Le tournage les 8 et 10 octobre 1973, ont été enregistrés dans la maison d'André Vollant, sur la communauté de Matimekush-Lac John.<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Québec|prénom1=Bibliothèque et Archives nationales du|titre=Collection Arthur Lamothe|url=http://www.banq.qc.ca/collections/collection_numerique/coll_arthur-lamothe/chasse_et_peche.html|site=www.banq.qc.ca|consulté le=2018-11-21}}</ref>
 
== Développement économique ==
Cette communauté vit principalement de l'art, de l'artisanat, elle possède quelques commerces de services tels que deux dépanneurs, un dispensaire qui dispose d’une pharmacie, un garage composé de machineries lourdes et de mécaniques automobiles, de plomberie et d’essence. Le Conseil de bande et les compagnies de minerais de fer sont l'un des grands employeurs de la communauté. Le magasin principal est le Northern et on y trouve tout ce dont on a besoin pour la maison. Le prix des aliments y étant supérieur de 70 % du reste de la population québécoise, les Innus de Matimekush-Lac John compte beaucoup sur la chasse et la pêche comme moyen de subsistance ainsi que les dépanneurs locaux. Il y a quelques années, un autochtone a ouvert un dépanneur sous l'enseigne « Dépanneur Kuei Kuei ». Et depuis un certain temps, il eut un dépanneur appelé « Le dep du coin ». De plus, une femme innue a hérité de la cantine de son père Pierre-Jacques Mckenzie, qui est maintenant décédé. Elle et son mari terre-neuvien ont ouvert une petite cantine de casse-croûte en 2001, que l'on nomme Rita's. D’ailleurs, il existe également un hôtel « Quality Suites », communément appelée innu-hôtel, dont plusieurs innus y travaillent présentement. Ces quelques entreprises innues sont une fierté dans cette communauté.<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Côte-Nord|prénom1=Musée régional de la|titre=Nametau innu : mémoire et connaissance du Nitassinan {{!}} Portrait de la nation {{!}} Matimekush : La communauté|url=http://www.nametauinnu.ca/fr/culture/nation/detail/67|site=www.nametauinnu.ca|date=2010-06-10|consulté le=2018-11-21}}</ref>
 
== Langues ==
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== Éducation ==
L'école Kanatamat Tshitipenitamunu est une école primaire etmais également une école secondaire. ElleDe plus, elle dispense dedes cours pouraux adultes lorsqulorsque c'il y a des étudiants dans le besoin et des enseignantsest disponiblesnécessaire.
 
Pour les étudiants du primaire, les jeunes étudiants suivent des cours de langue innue et ils font également de l'artisanat et plusieurs activités culturels pour sauvegarder leurs traditions.
 
ToutefoisPar contre, il n'y a pas de cours de langue innue au secondaire mais les étudiants font des activités culturelles pour connaître leurs identités, leurs coutumes et ainsi que leur cultureleurs innucultures en général.
 
Ces activités culturelles peuvent aussi augmenter leurs crédits danspour leurs l'obtention de leur diplôme d'études secondaires.
 
Pour finir, cette école est placée sous la gouverne de l'Institution Tshakapesh, une comission scolaire dites autochtones.
 
== La vie sociale à Matimekosh ==
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