« Charles de Gaulle » : différence entre les versions

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Charles de Gaulle est le fils d'[[Henri de Gaulle]] (1848-1932) et de son épouse Jeanne Maillot (1860-1940). Il est le petit-fils de [[Julien-Philippe de Gaulle]], historien, et d'un entrepreneur manufacturier du [[Nord (département français)|Nord]]. Il est marqué par les valeurs familiales : catholicisme [[légitimiste]], goût des études et du service de l'État (droit, administration des tabacs ou de l'armée).
 
Les [[famille de Gaulle|de Gaulle]] étaient une famille de juristes parisiens originaires de la [[province de Champagne]]. Dans ses travaux de généalogie, le grand-père de Charles de Gaulle faisait l'hypothèse d'une lointaine ascendance [[noblesse|noble]]<ref>Hypothèse reprise par [[Philippe de Gaulle]], ''Mémoires accessoires 1921-1946'', Paris, Plon, 1997 {{ISBN|225918586X}} et [http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/1890-1940-la-genese/jeunesse-et-formation/documents/la-genealogie-du-general-de-gaulle.php sur cette page.] Cf., également, Michel Sementéry, ''Les Présidents de la République française et leur famille'', éditions Christian, 1982.</ref>, bien que la famille ne figure dans aucun nobiliaire<ref>Chérin et d'Hozier, ''Cabinet des titres'' ; [[Régis Valette]], ''Catalogue de la noblesse française subsistante au {{s-|XXI}}'' ; Seréville et Saint-Simon ; [[Philippe du Puy de Clinchamps]], etc.</ref> et qu'il n'existe aucune preuve à l'appui de ces prétentions<ref>[[Jean-Louis Beaucarnot]], ''De César à Sarkozy : Petite histoire des noms du pouvoir'', éditions J.C. Lattès, 2007.</ref>. L’arrière-grand-père, Jean-Baptiste de Gaulle (1759-1832), est avocat ; fils d'un procureur au [[parlement de Paris]]<ref group=alpha>Jean-Baptiste de Gaulle (1720-1807), procureur au parlement de Paris. ({{cf.}} notamment, ''[[Almanach royal]]'' de 1766 et celui de 1789-1790 : liste des Procureurs au Parlement de Paris.) Cette charge n'était pas [[Noblesse|anoblissante]] et, contrairement à ce qu'on peut souvent lire ([http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/1890-1940-la-genese/jeunesse-et-formation/documents/la-genealogie-du-general-de-gaulle.php par exemple sur cette page]), la famille de Gaulle n'appartenait pas à la [[noblesse de robe]]. Cf. Éric Chiaradia, ''L'Entourage du général de Gaulle : juin 58-avril 69'', éditions Publibook, 2011. Sur les charges anoblissantes, lire Philippe du Puy de Clinchamps, ''La Noblesse'', PUF, 1959, réédité en 1996.</ref> né en [[Champagne (province)|Champagne]]<ref>{{Ouvrage |auteur=[[Paul-Marie de La Gorce]] |titre=De Gaulle entre deux mondes |éditeur=Fayard |année=1964 |passage=14}}.</ref>, il échappe de peu à la guillotine devant le [[Tribunal révolutionnaire]] pendant la [[Terreur (Révolution française)|Terreur]]<ref>Catherine Legrand, Bruno Larebière, ''Charles de Gaulle'', Éditions Chronique, 1997, {{p.}}1923.</ref> et devient directeur des [[Grande Armée|Postes militaires de la Grande Armée]]. Il meurt du [[choléra]] en 1832. Son fils, Julien-Philippe enseigne alors à [[Lille]], où un de ses oncles a un poste à la [[manufacture des tabacs]]. Julien de Gaulle y épouse la fille d'un administrateur de la manufacture, Joséphine Maillot. Le pensionnat qu'ils créent à [[Valenciennes]] fait faillite. Ils s'installent à Paris pour écrire ; il rédige deux études (sur un [[Jean-Joseph-Xavier Bidauld|peintre paysagiste]] et sur un [[Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont|biographe de Saint Louis]]). Sa vaste ''Histoire de Paris et de ses environs'' d'inspiration monarchiste et catholique est préfacée par [[Charles Nodier]]. Elle, prolifique, collabore à des revues littéraires et écrit plus de 70 ouvrages bien- pensants dont certains dénoncent la pauvreté ouvrière du Nord.
 
Ils ont trois fils. Les deux oncles du général sont des chercheurs érudits : l'aîné, [[Charles de Gaulle (écrivain)|Charles]], son homonyme, paralysé par la polio, étudie les [[Langues celtiques|langues celtes]], et le cadet, Jules, est [[entomologiste]]. [[Henri de Gaulle|Henri]], père du général, naît en 1848, un {{date-|22 novembre 1848-}} comme son fils. Formé par le jésuite [[Pierre Olivaint|Olivaint]], il se lie aux milieux monarchistes et catholiques sociaux, et entre au secrétariat de [[Auguste de Talhouët-Roy|Talhouët-Roy]] dont il est précepteur des enfants. Admissible à [[École polytechnique (France)|Polytechnique]], il s'engage et est blessé en [[Guerre franco-allemande de 1870|1870]]. Il s'inscrit au barreau et dans un [[Conférence Olivaint|cercle]] jésuite influent. Mais, pour entretenir la famille, il renonce à une carrière militaire ou politique et entre dans l'administration du ministère de l'Intérieur jusqu'en 1884 (démission peut-être liée à la laïcisation). Il a ensuite trois doctorats (lettres, sciences, et droit) et enseigne lettres, histoire et les mathématiques au [[collège de l'Immaculée-Conception]] de Paris, tenu par les [[Compagnie de Jésus|jésuites]]. À trente-sept ans, il épouse Jeanne Maillot, une petite-cousine de sa mère.
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