« Analyse de similitudes » : différence entre les versions

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{{ébauche|sociologie}}
[[Fichier:Graphe sociosémantique.jpg|vignette|Graphe sociosémantique de copublications en recherche sur des thèmes de [[santé publique]] impliquant notamment le [[Topic model|topic modeling]] afin de détecter (par analyse de similitudes) les thèmes de recherches dans un large corpus. ]]
La recherche en [[sciences sociales]] passe généralement par le recours à des [[Catégorie sociale|catégories sociales]] ou des « [[Classe sociale|classes sociales]] » déjà construites et prédéfinies par les chercheurs, sur la base d'attributs partagés : les « [[Jeunesse|jeunes]] », les « [[Cadre d'entreprise|cadres]] », les « [[pays]] », les « [[Chômage|chômeurs]] », les « [[Femme|femmes]] », etc. Avec l''''analyse de similitude''', ces catégories ne sont pas fixées ''a priori'' mais rendues visibles par un ou des procédés qui permettent de faire des "[[Classification|classes]]" et de regrouper les cas analysés, selon leurs relations effectives : ''qui fait quoi, qui parle à qui, où, sur quoi, avec qui, etc''.
 
La similarité en [[Analyse des réseaux sociaux|analyse de réseaux]] se produit quand deux sommets (ou plus, selon la structure analysée) se retrouvent dans la même [[Relation d'équivalence|classe d'équivalence]]. Dit autrement, des entités sociales ou des positions sociales d'une même classe d'équivalence se confondent sur la base des relations qu'ils entretiennent avec les autres, comme par exemple, des médecins qui ont des patients en suvitsuvi<ref name=":2" />.
 
Il existe trois approches fondamentales afin de produire une [[mesure de similarité]] au sein d'un [[réseau]] : L'équivalence structurale, L'équivalence [[Automorphisme de graphe|automorphique]], et l'équivalence régulière'''<ref name="NewmanNetworks">Newman, M.E.J. 2010. ''Networks: An Introduction.'' Oxford, UK: Oxford University Press.</ref>. Ces trois notions d'équivalences sont hiérarchisées : tout ensemble en équivalence structurale est aussi automorphique et en équivalence régulière, mais ce ne sont pas toutes les équivalences régulières qui sont automorphiques ou structurales, et ce ne sont pas toutes les équivalences automorphiques qui sont structurales<ref name="Hanneman Riddle 2005" />.