« Grande Récession de 2008 » : différence entre les versions

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== Modélisation de l'économie en question ==
La théorie mise en avant par [[Milton Friedman]], selon laquelle tout contrôle des changes et des mouvements de capitaux est à proscrire, que les mouvements de capitaux libres permettront d'homogénéiser les changes et les taux d'intérêt et qui prévoyait que les crises seraient réglées beaucoup plus souplement et progressivement a été contredite par les faits<ref>[http://www.laviedesidees.fr/La-fin-du-nouveau-consensus.html La fin du « nouveau consensus monétaire »], James K. Galbraith , laviedesidees.fr, le 18 août 2008</ref>. Cette théorie entretenue au cours des années 1990-2000 par les innovations de technologie financière trouve un puissant démenti dans la crise de 2008.
 
[[Thierry de Montbrial]] estime que {{citation|l'illusion du marché parfait était d'une naïveté extrême}} et que {{citation|l'illusion a été entretenue par la révolution des technologies de l'information qui, appliquée à la sphère financière, a entraîné une mutation complète du système}}<ref>Citations précédentes extraites de l'entretien de Thierry de Montbrial avec Jean Christophe Floquin, La Croix du 27 février 2009</ref>. En termes [[:wikt:keynésien|keynésiens]], cette illusion s'est accompagnée de la non-prise en compte des « esprits animaux » des acteurs et de l'absence d'une réflexion sur la manière de les canaliser<ref>Voir le livre de [[George Akerlof|George A. Akerlof]] et [[Robert Shiller]] sur ''les esprits animaux''.</ref>. D'où une réflexion engagée, une fois la crise survenue, sur la taille des banques et sur les moyens d'éviter qu'elles récupèrent les bénéfices et fassent supporter les pertes par les contribuables et l'ensemble du tissu économique.