« Culture campaniforme » : différence entre les versions
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==== Un système de diffusion bien plus complexe ====
L'hypothèse la plus complète<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Olivier Lemercier|auteur2=Jean Gagnepain|responsabilité2=sous la dir.|titre=La préhistoire de l'Europe occidentale
Dans une première phase de diffusion, les gobelets AOC remontent le couloir rhodanien depuis le sud de la France et les gobelets maritimes s'étendent le long de la façade atlantique (Pays-Bas, Bretagne, jusqu’au Portugal). Dans une seconde phase, il y a expansion de la ''Begleitkeramik'' par de petits groupes avec une autonomie culturelle, ainsi au nord le Campaniforme des Pays-Bas développe un bloc culturel homogène, que certain considèrent comme la seule vraie culture campaniforme, avec une migration possible vers la Grande-Bretagne. Dans le même temps, le Campaniforme ibérique, issus l'extension maritime antérieure, se développe (des contacts s'opèrent jusqu’en Afrique du Nord et dans le midi de la France) et le Campaniforme rhodano-rhénan (à forte proportion de céramique domestique) suit sa propre voie. Selon cette thèse, le Campaniforme n'est pas une culture homogène, encore moins un peuple.
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