« Vache d'Hérens » : différence entre les versions

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Elle appartient au rameau [[pie rouge des montagnes]] et elle ressemble beaucoup à l'[[évolène (race bovine)|évolène]] qui est en quelque sorte une hérens pie rouge. L'alpine hérens est originaire du [[Val d'Hérens]], en [[Valais]] (Suisse), où, montagnarde à courtes pattes, elle grimpe facilement jusqu’à {{unité|3000|mètres}} d'altitude. Ses ancêtres étaient présents en Valais vers 3000 {{av JC}} comme l'atteste un fragment de crâne retrouvé dans le site archéologique de Sion-Saint-Guérin (Chaix 1986). C'est en [[1859]] que la race d'[[Evolène]], désignée dès 1861 sous le nom de race d'Hérens, est mentionnée pour la première fois dans les listes de concours.
 
Jadis très répandue en Valais, l'alpine hérens (également appelée « valais », ou « Eringer » en allemand) a connu une énorme diminution de ses effectifs dans les années 1950, avec l'[[exode rural]] qui a vu de nombreux éleveurs quitter les montagnes. Elle doit aujourd'hui sa survie en grande partie aux traditionnels [[combat de reines|combats de reines]] de troupeaux, et à ses amoureux inconditionnels, qui ne voudraient pour rien au monde élever d'autres vaches<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|prénom1=Yvonne|nom1=Preiswerk|titre=Pour une ethnoculture de l'élevage vaches et « généalogies » dans la mémoire collective|périodique=ANTHROPOZOOLOGICA|volume=21|date=1995|issn=|lire en ligne=http://sciencepress.mnhn.fr/fr/periodiques/anthropozoologica/21/pour-une-ethnoculture-de-l-elevage-vaches-et-genealogies-dans-la-memoire-collective|consulté le=2019-01-30|pages=31–39}}</ref>. Moins productive que les races [[simmental (race bovine)|simmental]], [[montbéliarde]], [[Tarentaise (race bovine)|Tarentaise]] ou [[Abondance (race bovine)|Abondance]], elle perdure pour le côté folklorique des combats pour désigner la reine du troupeau. C'est une attraction au mois de mai, avant la montée à l'alpage (Inalpe). Une ferme pilote a été implantée à [[Vétroz]], en Valais, où l'ensemble du troupeau est constitué d'hérens, une partie pour la production laitière, avec une moyenne de 20 litres de lait par jour, et la seconde partie pour les batailles de reines. Beaucoup d'éleveurs [[Alpes|alpins]] se font un devoir de conserver une ou deux vaches de combat dans leur troupeau. Toutefois, chez les producteurs français de fromage AOC, elles ont disparu. En effet, seules les vaches tarentaise, abondance ou montbéliarde sont autorisées. Les vaches noires sont interdites pour éviter le "camouflage" de [[Holstein (race bovine)|Holstein]].
 
Le troupeau suisse compte quelque {{formatnum:6200}} têtes dont {{formatnum:5400}} vaches et 181 taureaux inscrits dans le [[livre généalogique]]<ref>[http://www.tiho-hannover.de/einricht/zucht/eaap/descript/83.htm Breed description: Herens]</ref>. Les Alpes italiennes, et plus précisément le [[Val d'Aoste]] (voisin du Valais), en comptent autant. Quant aux Alpes françaises, elles regrouperaient à peine 350 vaches (2005) et 11 taureaux, dans la région de [[Chamonix]], au pied du [[Mont Blanc]]<ref>[http://www.tiho-hannover.de/einricht/zucht/eaap/descript/7.htm Breed description: Herens]</ref>. Des [[combats de reines]] existent aussi en [[Autriche]] avec une race aux mêmes origines: la [[Tux-zillertal]].
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