« Noix de Grenoble » : différence entre les versions

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Le grand séchoir de Vinay
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La '''[[noix]] de [[Grenoble]]''' est le nom d'une [[Appellation d'origine protégée|AOP]] (appellation d'origine protégée, appellation réglementée par l'[[Union européenne]]) fruitière. Elle concerne un fruit issu d'une aire de culture particulière et de variétés spécifiques propres à celle-ci. L'aire de culture de la noix de Grenoble environne la ville de Grenoble, en [[France]].
 
La réaction des agriculteurs isérois sera rapide du fait qu'ils étaient déjà organisés en groupements professionnels afin d'écarter les tentatives de [[dumping]] et pour leur permettre de tenir les [[Cours (économie)|cours]] duu produit. Dès [[1908]], et s'appuyant sur la loi du {{1er}} août 1905 qui sanctionnait les fraudes et falsifications en matière de produits<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006071118&dateTexte=20090515 Loi du {{1er}} août 1905 sur les fraudes et falsifications en matière de produits ou de services].</ref>, est créé à [[Saint-Quentin-sur-Isère]] un premier syndicat professionnel qui permettre de dissuader les personnes tentées de frauder.
Au [[Québec]], le terme « noix de Grenoble » se réfère au fruit du [[Juglans regia|Noyer commun]], sans implication sur son origine géographique.
 
== Histoire ==
L'appellation noix de Grenoble est née par le décret loi du 17 juin 1938, c'est l'une des premières [[Appellation d'origine contrôlée|AOC]] fruitière reconnues<ref>G. Josse-Alaterre, « Noix de Grenoble : un marché porteur, l'AOC comme moteur », ''Alim'agri, magazine du [[ministère de l'Agriculture (France)|Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire]]'', {{n°|1551}}, janvier-février-mars 2012, p. 30.</ref>. Les noix furent toujours présentes dans le département de l'[[Isère (département)|Isère]] mais de nombreuses épidémies de [[phylloxera]] se déroulant au cours du {{s|XVIII|e}} permirent à ce [[fruit à coque]] de remplacer peu à peu les vergers de la région voisine de Grenoble. Ce fruit acquit vite sa renommée et à la fin de {{s|XIX}}, 80 % des {{unité|8500|t}}onnes produites chaque année étaient exportés vers les [[États-Unis]] qui représentaient le principal débouché pour la noix dauphinoise. Durant les années suivantes, au début du {{s|XX}}, un scandale éclata dans le milieu de la [[nuciculture]] dauphinoise. Certains négociants peu scrupuleux se permirent de mélanger des noix mal triées et originaires de l'étranger avec des noix locales afin de les exporter outre-atlantique.
 
La réaction des agriculteurs isérois sera rapide du fait qu'ils étaient déjà organisés en groupements professionnels afin d'écarter les tentatives de [[dumping]] et pour leur permettre de tenir les [[Cours (économie)|cours]] du produit. Dès [[1908]], et s'appuyant sur la loi du {{1er}} août 1905 qui sanctionnait les fraudes et falsifications en matière de produits<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006071118&dateTexte=20090515 Loi du {{1er}} août 1905 sur les fraudes et falsifications en matière de produits ou de services].</ref>, est créé à [[Saint-Quentin-sur-Isère]] un premier syndicat professionnel qui permettre de dissuader les personnes tentées de frauder.
 
Le nom de noix de Grenoble n'était pas forcement gagné d'avance pour désigner ce fruit à coque. Dans les années [[1920]], bien que tous les [[Nuciculture|nuciculteur]]s de la région fussent d'accord sur le fait d'obtenir une reconnaissance, de vifs débats eurent lieu pour savoir si on devait l'appeler « Noix de Grenoble » ou « Noix de Tullins ». [[Tullins]] est le centre historique de la noyeraie mais le nom de noix de Grenoble fut jugé plus vendeur pour l'étranger. De plus, à cette même époque, les élus des villes de [[Morette]], [[La Rivière (Isère)|La Rivière]], Tullins et [[Vinay (Isère)|Vinay]] exigèrent une délimitation géographique claire de l’aire de production de la noix dauphinoise. Celle-ci fut farouchement discutée<ref>Richard Juillet, ''Isère Magazine'', {{Numéro|94}}, {{Date-||octobre|2008}}, p. 47.</ref>…
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