« Madame de La Fayette » : différence entre les versions

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== Biographie ==
Férue d'équitation, Marie-Madeleine Pioche de La Vergne est née dans une famille aisée de petite noblesse, qui gravite dans l’entourage du cardinal de [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|Richelieu]]. Sa mère, fille d’un médecin du roi, est au service de la duchesse Rose-Madeleine d'Aiguillon. Son père, Marc Pioche, qui espère faire oublier ses origines bourgeoises en se faisant appeler « de La Vergne »<ref>Nathalie Grande, ''Le Roman au {{s- |XVII}} : l’exploration du genre'', Rosny, Bréal, 2002, 206{{nb p.}}, {{ISBN |978-2-74950-022-5}}, {{p.|99}}.</ref>, écuyer du roi, meurt alors qu’elle n’a que quinze ans. C'est en 1650, à l'âge de 16 ans, qu'elle devient demoiselle d'honneur de la reine [[Anne d'Autriche (1601-1666)|Anne d'Autriche]] et commence à acquérir une éducation littéraire auprès du grammairien [[Gilles Ménage (grammairien)|Ménage]] qui lui enseigne l’italien et le latin. Ce dernier l’introduit alors dans les [[femmes et salons littéraires|salons littéraires]] en vogue de [[Catherine de Rambouillet]], de la [[Suzanne du Plessis-Bellière|Marquise du Plessis-Bellière]] et de [[Madeleine de Scudéry]].
En [[1650]], sa mère se remarie avec Renaud de Sévigné, un oncle du mari de la [[Madame de Sévigné|marquise de Sévigné]] ; les deux femmes, qui ont huit ans de différence, deviendront pour toujours « les plus chères amies du monde » .