=== Accusations de sympathies pour Emmanuel Macron ===
Ironiquement nommée BFMacron par ses détracteurs, la chaîne est pointée du doigt lors de la campagne pour les [[Élection présidentielle française de 2017|présidentielles françaises de 2017]] pour sa couverture des différents candidats. Le magazine ''[[Marianne (magazine)|Marianne]]'' montre que BFM TV, dont l'un des actionnaires de référence est [[Patrick Drahi]], diffuse au total autant de minutes de meetings du candidat [[Emmanuel Macron]] que de l'ensemble de ses quatre principaux concurrents réunis, ce qu'il qualifie de {{citation|véritable matraquage télévisuel}}<ref>[https://www.marianne.net/politique/bfmtv-diffuse-autant-de-macron-que-de-fillon-hamon-melenchon-et-le-pen-reunis BFMTV diffuse autant de Macron que de Fillon, Hamon, Mélenchon et Le Pen réunis !] - Étienne Girard, ''[[Marianne (magazine)|Marianne]]'', 21 février 2017</ref>. Le mercredi 26 avril 2017, juste avant son meeting à [[Arras]] et alors qu'il quitte le plateau de BFM TV, Emmanuel Macron échange une poignée de main en direct à l'une des principales journalistes de la chaîne, [[Ruth Elkrief]], qui se voit accusée de connivence avec le candidat d'En Marche !. La polémique a rapidement enflé et poussé Ruth Elkrief à réagir : selon elle, il ne s'agit que d'une {{citation|poignée de main rapide de fin d'interview}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=|titre=Présidentielle : polémique après une poignée de mains entre Emmanuel Macron et Ruth Elkrief|url=https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/presidentielle-polemique-apres-une-poignee-de-mains-entre-emmanuel-macron-et-ruth-elkrief_2164916.html|éditeur=[[France Info (offre globale)|Francet Info]]|date=27 avril 2017|consulté le=6 mai 2018}}</ref>.
=== Evasion fiscale ===
Le 8 juillet 2019<ref name=":1">{{Lien web|langue=|titre=BFM TV : Championne de l’évasion fiscale, l’état complice|url=https://www.youtube.com/watch?v=h0Qtj5j3Dck|site=https://www.lemediatv.fr|périodique=|date=8 juil. 2019|consulté le=}}</ref>, la web-tv [[Le Média|Le Media]] rapporte via une interview avec le lanceur-d'alerte, ancien administrateur de fond et collaborateur de la [[Direction générale de la Sécurité extérieure|DGSE]] ainsi que de la [[Direction nationale d'Enquêtes fiscales|DNEF]], Maxime Renahy<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Maxime Renahy|titre=Là où est l'argent|passage=|lieu=|éditeur=Les Arènes|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>, que BFM TV s’est construit à partir de fonds provenant de paradis fiscaux (une injection de 50 millions d’euros), par l’entremise de sa maison mère fondée par [[Alain Weill|Alain Weil]], [[NextRadioTV]], possédé par ailleurs à 22% par ce même fond offshore, situé sur l’île anglo-normande de [[Jersey]].
De plus, une partie des bénéfices engendrés par la chaîne sont ensuite dirigés vers ce fond offshore (Apev 3), en passant par un autre intermédiaire, la société néerlandaise Alpha Radio BV.
En utilisant les ressorts du prêt participatif, où le préteur (le paradis fiscal) prête à l’emprunteur ([[NextRadioTV]]), les bénéfices transiteront sous couvert de l’acquittement de l’intérêt du prêt, vers le paradis fiscal, puis échappent ensuite à toute imposition.
Ensuite, suite au rachat de [[NextRadioTV]] par [[Patrick Drahi]], propriétaire d’[[Altice Europe|Altice]] (et qui détient BFMTV, [[BFM Business]], [[RMC]], [[Libération (journal)|Libération]], [[L'Express|l’Express]], [[RMC Sport]], [[RMC Découverte]]), le montage fiscal de Jersey est laissé tombé au profit d’un suivant au [[Luxembourg]], où onze sociétés se succèdent pour faire remonter l’argent vers le Luxembourg, pour finir par être capté par [[Patrick Drahi]]. Le même principe du prêt participatif s’opère de nouveau et 36 millions d’euros échappent à l’imposition sur bénéfices.
Cependant un second montage se met aussi en place, par le biais des obligations convertibles. Suite à l’émission d’obligations, les obligataires situés au Luxembourg et à l’ombre de [[Patrick Drahi]], ne sont pas imposés sur les intérêts d’obligations qu’ils perçoivent depuis la France, et les intérêts versés à ces obligataires par la société française émettrice d’obligations, en lien avec le groupe [[SFR Presse]] détenu aussi par [[Patrick Drahi|Patrick Drahi,]] sont perçus comme non-imposables. Ainsi selon [[Le Média|Le Media]], [[Patrick Drahi]] aurait réussi à faire transiter 410 millions d’euros, du fait de la « double non-imposition » de chaque côté de la frontière, via [[SFR Presse]] et des sociétés luxembourgeoises, pour ne pas être imposé <ref name=":1" />.
== Audience ==
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