« Ordre des Prêcheurs » : différence entre les versions

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[[FichierImage:SaintDominic.jpg|thumb|[[Dominique de Guzmán]].]]
[[FileImage:Coustumes - Dominicains.png|thumb|Un dominicain, illustration datée de 1811]]
L’'''ordre des Prêcheurs''' ou des '''Frères prêcheurs''' ('''O.P.''' — en latin : ''Ordo Fratrum Prædicatorum''), plus connu sous le nom d’'''ordre dominicain''' et historiquement connu également sous le nom de {{page h'|Jacobins|Jacobins}}, est un ordre catholique né sous l’impulsion de [[Dominique de Guzmán]] en [[1215]]. Il appartient, comme l'ordre des [[franciscains|Frères mineurs ou franciscains]], à la catégorie des [[ordres mendiants]]. Proche de la population, il se différencie d'autres ordres qui ont pour vœu de s'isoler, comme l'[[ordre cistercien]].
 
Suivant la [[règle de saint Augustin]], ainsi que ses propres ''Constitutions'', en partie inspirées de celles des [[Prémontrés]] (O.Præm), il s’est donné pour mission l’[[apostolat]] et la [[contemplation]]. Le pape [[Jean-Paul II]] rappelait que, depuis son origine, l'une des missions principales confiées à l'ordre a été la proclamation de la vérité du Christ en réponse à l'[[hérésie]] (d'abord albigeoise, puis toutes les nouvelles formes d'hérésie manichéenne récurrente que le christianisme a dû affronter dès ses débuts, souvent centrées sur la négation de l'[[Incarnation]])<ref>[http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/letters/2001/documents/hf_jp-ii_let_20010711_order-preachers.html Jean-Paul II, Lettre au supérieur général de l'ordre des dominicains] {date|28|06|2001}.</ref>. Sa devise est ''Veritas'' (la vérité). D'autres devises lui ont aussi été assignées, par exemple « annoncer ce que nous avons contemplé » (''[[contemplata aliis tradere]]''), reprise de [[Thomas d'Aquin]], ou encore « louer, bénir, prêcher » qui est une formule [[Liturgie|liturgique]].
 
Les dominicains sont des religieux mais non pas des [[Monachisme|moines]] : ils ont la particularité de ne prononcer qu'un seul [[Vœux religieux|vœu]], celui d'[[Obéissance spirituelle|obéissance]], dans les mains du maître de l'ordre (ou de son représentant), les vœux de pauvreté et de chasteté étant implicitement inclus. Ils ne font, en revanche, pas vœu de stabilité comme les moines. Ils vivent dans des [[couvent]]s et non dans des [[Monastère|monastères]]. Leur vocation étant de prêcher, leurs couvents sont souvent situés dans de grandes villes. Il y a en [[2018]] 5 747 dominicains dans le monde, dont 4 299 [[Prêtre catholique|prêtres]]<ref>{{Lien web |langue=anglais en |titre= Order of Friars Preachers - Catholic-Hierarchy |url= http://www.catholic-hierarchy.org/diocese/dqop0.html |site=http://www. catholic-hierarchy.org/|périodique= |date= |consulté le= 25 avril 2019 }}.</ref>.
 
== Appellations ==
* Frères prêcheurs : les premières approbations pontificales de l'ordre fondé par saint Dominique parlent de l'ordre {{citation|des frères prêcheurs}} (''{{lang|la|ordo fratrum prædicatorum}}'').
* Dominicains : {{référence insuffisante|après la canonisation du fondateur, saint Dominique, en [[1234]], les frères furent parfois désignés du nom de « dominicains », appellation devenue courante après le {{s-|XVIII}}<ref>Dans ''[[La Croix]]'', 7 septembre 2010, {{p.|18}} [auteur ?? Titre article ??].</ref>}}.
* Jacobins : nom donné à cause de l’implantation du couvent parisien fondé en [[1217]], sis à la [[Rue Saint-Jacques (Paris)|rue Saint-Jacques]], et placé sous le patronage de l’apôtre saint Jacques.
 
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Vers [[1200]], la plupart des institutions monastiques paraissent se replier sur elles-mêmes. Un besoin de renouveau spirituel se ressent aussi bien au sein de l'Église que parmi les couches populaires de la société. C'est dans ce contexte qu'apparaît l'ordre dominicain qui se caractérise par une lutte sans relâche contre l'hérésie cathare ainsi que par un mode de [[vie apostolique]].
 
{{référence insuffisante|Selon la légende, la mère de Dominique (''Dominicus'' en latin, ce qui signifie celui qui appartient au Seigneur) aurait vu en songe, pendant sa grossesse, un [[chien]] tenant une torche allumée dans la gueule, pour éclairer le monde. Ce songe résume la vie du futur saint, avec un jeu de mot en [[latin]] sur les futurs dominicains, ''dominicanes'' (les chiens du Seigneur)<ref>''La Croix'', 7 septembre 2010, p. 18. [auteur ?? Titre article ??]</ref>}} qui ont pour vocation d'« aboyer contre les [[hérésie]]s » et d'être les chiens du Seigneur surveillant le troupeau de brebis. C'est ainsi que l'[[iconographie]] les figure parfois, comme à la chapelle des Espagnols de la [[basilique Santa Maria Novella|basilique ''Santa Maria Novella'']] de [[Florence (Italie)|Florence]], où les chiens de berger protègent le troupeau du [[pape]].
 
[[Dominique de Guzmán]], plus connu aujourd'hui sous le nom de saint Dominique, est chanoine d'[[Osma]] en [[Espagne]] lorsque son évêque, [[Diègue d'Osma]], lui demande de l'accompagner dans une mission diplomatique en [[Scandinavie]]. Durant leur chemin, Dominique rencontre un aubergiste albigeois dans le Sudsud de la France et passe la nuit à essayer de le convertir. Au matin, l'aubergiste avait renoncé au [[catharisme]] pour le [[catholicisme]]. En revenant de Scandinavie, l'évêque de Dominique passe par Rome et demande au pape de le relever de son ministère pour se consacrer à la prédication dans le Sudsud de la France. Le pape refuse. Toutefois en revenant en Espagne, le petit groupe croise une mission composée de légats du pape ayant pour but de [[croisade des Albigeois|convertircombattre les cathares]]. Cette mission pontificale rencontre un premier échec. Diègue d'Osma leur montre l'exemple en abandonnant toutes ses affaires pour essayer de convertir les cathares avec pour seule arme l'Évangile. Son modèle est la prédication itinérante de Jésus. Alors que Diègue d'Osma retourne par la suite dans son diocèse à Osma, il laisse à Dominique la charge de continuer la prédication itinérante que lui-même avait initiée.
[[FichierImage:Saint thomas d aquin.jpg|thumb|[[Thomas d'Aquin|Saint Thomas d'Aquin]], docteur de l'église catholique (1225-1274).]]
[[FileImage:Maison Seilhan - 2.jpg|thumb|left|La chambre de saint Dominique à la Maison Seilhan, à [[Toulouse]], considérée comme l'endroit où l'Ordre est né<ref>{{Lien brisé |langue= fr |titre= La maison Seilhan |date= |site= seilhan.org |url= http://www.seilhan.org/ |format= |consulté le= |brisé le= 02/08/2019 }}.</ref>.]]
Saint Dominique continue sans relâche cette œuvre. Il se fait des disciples. Il s'établit avec eux le 25 avril [[1215]]<ref>{{ouvrage |langue= fr |auteur= Pierre Félix Mandonnet |titre= Saint Dominique. L'idée, l'homme et l'œuvre |éditeur=1938|date= Desclée De Brouwer |date= 1938 |passage= |isbn= |lire en ligne= }}.</ref> (date de la charte attribuant à la communauté la maison, sa vaisselle et son linge) dans la [[maison Seilhan]] à [[Toulouse]], où il fonde l'ordre des Frères prêcheurs. Par la [[Bulle papale|bulle]] ''[[Religiosam vitam]]'' de 1216, l'Ordre reçoit de [[Honorius III]], en 1216, son approbation ecclésiale définitive.
 
En quelques décennies, plusieurs centaines d'établissements nouveaux fleurissent à travers l'Europe.
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Le pape [[Grégoire IX]], se méfiant du manque d'efficacité pastorale des évêques, confie l'[[Inquisition]] dès sa création par la [[bulle pontificale|bulle]] ''[[Excommunicamus]]'' ([[1223]]) aux dominicains, deux ans après la mort du fondateur de l'Ordre. Cependant, Dominique n'avait pas participé lui-même à la croisade contre les albigeois, préférant lutter par les moyens du verbe. Compte tenu de leur compétence théologique, de leur vocation à être près du peuple, et de leur bonne image dans la société médiévale, le pape choisit de préférence dans les rangs des dominicains ses représentants pour en faire des juges de l'Inquisition. Pour pouvoir se consacrer pleinement à leur tâche, ils sont fréquemment relevés de certaines des obligations que leur règle leur impose, comme celle de leur vie conventuelle et apostolique. On a donc aussi un certain relâchement dans le strict respect de la règle de saint Augustin que les dominicains s'appliquaient à suivre. Par ailleurs, la pratique de la torture par l'Inquisition commence en [[1252]], sous la caution du pape [[Innocent IV]].
 
[[Maître Eckhart]] fut, semble-t-il, le premier maître en théologie de l'Ordre à être condamné officiellement (1329). Deux autres dominicains célèbres n'auront pas comme Eckhart la chance de mourir de vieillesse durant leur procès comme Eckhart, à savoir: [[Jérôme Savonarole]] et [[Giordano Bruno]], qui mourront tous deux sur le bûcher, respectivement en [[1498]] et [[1600]], toutefois après avoir l'un et l'autre rompu avec l'ordre dominicain.
 
L'ordre dominicain se répand {{vague|rapidement}} dans toute la chrétienté et forme {{vague|un grand nombre de maisons}} distribuées en {{refnec|huit provinces : [[Espagne]], [[Toulouse]], [[France]], [[Provence]], [[Lombardie]], [[Rome]], [[Allemagne]], [[Angleterre]]}}.
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Supprimés en [[France]] en [[1790]], par le décret du 13 février qui interdit les vœux monastiques et supprime les ordres religieux réguliers<ref>Hors ceux chargés de l’éducation publique et des maisons de charité.</ref>, les dominicains y sont restaurés en [[1850]] (date du rétablissement officiel de la province de France) à la suite de l'action du père [[Henri Lacordaire]]. Certains couvents durent fermer après le décret du {{date|29|mars|1880}}. Les dominicains furent expulsés en 1903 et leurs biens confisqués dans le cadre des dispositions d'exceptions prévues contre les congrégations dans la [[loi de 1901]] sur les associations<ref>
{{lien brisé |urltitre=http://biblio.domuni.eu/articleshist/dom1903/index.htm L'expulsion des dominicains en 1903 |titreurl= http://biblio.domuni.eu/articleshist/dom1903/index.htm#TopOfPage L'expulsion des dominicains en 1903 }}.</ref>. Les dominicains revinrent en France dans les années 1920, à l'instar de nombreuses congrégations religieuses chassées au début du siècle.
 
Le père [[Antoine Touron]] a écrit ''l'Histoire des hommes illustres de l'ordre de S. Dominique'', Paris, [[1743]].
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* un capuce (pièce de tissu reposant sur les épaules : il couvre le thorax jusqu'au sternum et les bras jusqu'aux coudes, et se termine en pointe dans le dos. Il comprend en outre une capuche).
 
En certaines circonstances particulières, ainsi que lorsqu'ils sortent de leur couvent, ils portent sur l'habit un manteau noir, composé d'une chape et d'un capuce de même forme que celui de l'habit. Ce manteau était d'une seule pièce jusqu'au début du {{s-|XIV|e}} environ.
 
Depuis le {{s-|XV|e}}, ils ont ajouté à leur habit un [[rosaire]] de quinze dizaines porté à la ceinture.
 
La [[soutane]] blanche du [[pape]] est inspirée de l'habit dominicain, depuis [[saint Pie V]] qui, par humilité, avait conservé ses vêtements dominicains.
 
== Armoiries ==
[[FichierImage:C_o_a_Benedetto_XI.svg|thumb|Armoiries du pape dominicain [[Benoit XI]] qui furent adoptées comme l'un des blasons de l'Ordre.]]
Les armoiries de l'ordre ont évolué tardivement, mais elles ne furent adoptées que tardivement.
 
Contrairement à une erreur largement répandue<ref>{{Lien brisé |langue= fr |titre= Quelques repères |date= |site= dominicains.be |url= http://www.dominicains.be/Domini/index.php?option=com_content&view=article&id=78&Itemid=201 |consulté le= |brisé le= 02/08/2019 }}.
.</ref>, l'Ordre n'a pas attendu le début du {{s-|XV|e}} pour avoir un blason.
 
Il ne faut cependant pas confondre les armoiries de prélats, issus de l'ordre dominicains, et celles de l'ordre lui-même. En effet, au {{XIIIes-|XIII}} siècle, un blason inspiré de l'habit dominicain, {{Citation|''d'argent chapé de sable''}}, est adopté par le pape dominicain français [[Innocent V]]. De même, en 1303-1304, le pape dominicain italien [[Benoit XI]] porte un écu simplement coupé des deux couleurs de l'Ordre : le blanc et le noir : en héraldique, {{Citation|''parti d'argent et de sable''}}.
 
Au {{XVIes-|XVI}} siècle, le blason d'origine {{Citation|''d'argent chapé de sable''}} sera surchargéest parfois surchargé {{Citation|''d'un chien de sable, tenant dans la gueule une torche enflammée''}}<ref>Marie-Humbert{{harvsp |id= 2004vicaire | Vicaire, ''Histoire| de2004 saint|p= Dominique''?? }}.</ref> puis de divers meubles : globe, livre, palme, lys, couronne d'or et étoile.
[[FichierImage:C_o_a_Innocenzo_V_bis.svg|thumb|Armoiries du pape dominicain [[Innocent V]] qui porte aussi un des blasons anciens de l'Ordre.]]
 
On trouve ainsi, en 1890, dans l'''Annuaire du Conseil Héraldique de France'' par [[Xavier Barbier de Montault|Barbier de Montault]]<ref>Annuaire du Conseil Héraldique de France, 3ème année, 1890. Texte de X. Barbier de Montault, (prélat de la Maison de Sa Sainteté), Annuaire du Conseil Héraldique de France, {{3e}} année, 1890.</ref> la description suivantes des armes de l'ordre : {{Citation|''D'argent, à la chape de sable, l'argent chargé d'un chien de même, tenant dans la gueule une torche enflammée, la patte senestre sur un globe d'azur et couché sur un livre de gueules, accompagné d'une palme de sinople et d'un lys au naturel passés en sautoir dans une couronne d'or, et une étoile d'or en chef''.}}
 
Les armes à ''la croix florencée'' (croix figurant dans le blason actuel) se forment au {{s-|XV|e}} en Espagne<ref>Marie-Humbert{{harvsp |id= 2004vicaire | Vicaire, op.| cit2004 |p= ?? }}.</ref>.
 
== L'ordre dominicain de nos jours ==
 
De nos jours, l'Ordre compte :
* près de {{formatnum:nb|6000}} frères ;
* plus de {{formatnum:nb|3000}} [[moniale]]s, en 247 monastères ;
* {{formatnum:nb|40000}} dominicaines apostoliques dans 119 [[Congrégation religieuse|congrégations]] ;
* une centaine de milliers de personnes appartenant aux [[Fraternités laïques dominicaines|fraternités de laïcs]] (ou [[tiers-ordre]] dominicain).
Le maître général actuel, le frère [[Bruno Cadoré]] O.P. a été élu le 5 septembre 2010 à la tête de l'Ordre.
 
=== Au Canada ===
Au [[Canada]], l'on compte près de 150 frères, et qui compte deux vicariats, un au [[Japon]] et l'autre au [[Rwanda]]-[[Burundi]]. Les dominicains du Canada possèdent deux campus universitaires. Le: le premier, le Collège universitaire dominicain d'Ottawa<ref>[http://www.collegedominicain.ca/, etCollège ilsuniversitaire dominicain d'Ottawa], assurentavec aussiégalement une présence sur le web grâcepar aule webzine Spiritualité 2000 ([http://www.spiritualite2000.com ''Spiritualité 2000''].</ref>, est spécialisé en études philosophiques et en études théologiques. Le; le deuxième est le Collège universitaire dominicain de Montréal, voué aux études pastoralepastorales.
 
=== En France ===
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* l'[[École biblique et archéologique française de Jérusalem]] (EBAF).
 
Le père Michel Lachenaud a été élu, le {{date|23|mars|2013}}, le père Michel Lachenaud a été élu prieur provincial de la province de France des dominicains. Il succède à {{Mgr}} [[Jean-Paul Vesco]], nommé évêque d’Oran<ref>{{Article |id= |libellé= |langue= fr |auteur1= Anne-Laure Filhol |titre= Le P. Michel Lachenaud, nouveau prieur des dominicains de France |périodique= La Croix |date= 25/03/2013 |pages= |issn= |lire en ligne= http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-P.-Michel-Lachenaud-nouveau-prieur-des-dominicains-de-France-_NP_-2013-03-25-924854 |format= sur ''la-croix.com'' |consulté le= 02/08/2019 |brisé le= }}.</ref>. Le frère Loïc-Marie Le Bot a été élu, en décembre 2014, prieur provincial de la province de Toulouse. Il succède au fr. Gilbert Narcisse ayant exercé deux mandats successifs.
 
En [[2015]] et [[2016]], à l'occasion des 800 ans de la création de l'Ordre, les dominicains organisent de très nombreuses initiatives au niveau international et notamment en France<ref>[https://centenairedominicains.fr/ {{VIIIe}} centenaire des Prêcheurs].</ref>. À titre d'exemple, le {{date|6|février|2016}}, une ostentation des reliques de [[Thomas d'Aquin|saint Thomas d'Aquin]] est proposée en la [[cathédrale Notre-Dame de Paris]]<ref>[http://www.op.org/fr/content/jubile-participez-une-iveneration Jubilé : participez à une « iVénération »].</ref>. À cette occasion, l'Ordre propose la toute première iVénération de l'histoire en suggérant aux fidèles d'adresser leurs intentions de prières par les réseaux sociaux via un [[Hashtag|mot-dièse]] dédié, intentions qui seront ensuite déposées devant le [[reliquaire]]<ref>[http://www.famillechretienne.fr/eglise/initiatives-et-engagements/comptez-vous-ivenerer-les-reliques-de-saint-thomas-186682 Comptez-vous « iVénérer » les reliques de saint Thomas ?]</ref>.
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=== En Suisse ===
Actuellement, autour de 80 dominicains vivent, étudient et travaillent en Suisse, dont une trentaine sont membres de la province suisse. Ils sont rattachés à sept communautés, dont la plus grande est à Fribourg. Couvent de formation, Fribourg reçoit de nombreux frères d'autres provinces, ce qui lui confère un caractère international. Les frères de la province de Suisse sont présents à Fribourg, Genève et Zurich<ref>{{Lien brisé |id= |libellé= |langue= fr |titre= Les dominicains en Suisse |date= |site= dominicains.ch |url= http://dominicains.ch/index.php/fr/ |consulté le= |brisé le= 02/08/2019 }}.</ref>.
 
L'inquisiteur [[Ulric de Torrenté]] (-1445†1445), un des principaux instigateurs de la chasse aux sorcières<ref>{{Article |langue= fr|auteur1=Philippe Simon|prénom1= Philippe |nom1= Simon |titre= Ulric de Torrenté, la foi du bûcher |périodique= Le Temps |date=2012-07- 22/07/2012 |issn= 1423-3967 |lire en ligne= https://www.letemps.ch/societe/ulric-torrente-foi-bucher |consulté le=2019-07- 05/07/2019 |pages= }}.</ref> appartenait à cet ordre<ref>{{Lien web |langue= de-DE |titre= historicum.net: Torrenté, Ulrich von |url=https://www.historicum.net/themen/hexenforschung/lexikon/alphabetisch/p-z/artikel/torrente-ulric/ |site=www. historicum.net |consulté le= 02/08/2019-07-05 |brisé le= }}.</ref>.
 
=== En Russie ===
Les dominicains servent dans l'[[église Sainte-Catherine de Saint-Pétersbourg]]<ref>{{Lien web |langue=russe ru |titre= Братья доминиканцы - Приход святой Екатерины Александрийской |urlsite=https:// catherine.spb.ru/dominicans/ |siteurl= https://catherine.spb.ru/|périodique=dominicans/ |date= |consulté le= 24 avril 2019 }}.</ref>. Il existe également une communauté de [[Tiers Ordre dominicain|tertiaires]] dominicains, aussi à Saint-Pétersbourg.
 
== Statistiques ==
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Selon l'[[annuaire pontifical]] de 2010, il y avait au 31 décembre 2008, 5 923{{nb|5923}} dominicains dans le monde, dont 4 466{{nb|4466}} prêtres.
 
== Références ==
<references/>
 
== Compléments ==
 
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Croix dominicaine]]
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* Cahiers de Fanjeaux, Privat, Toulouse :
** ''Les Mendiants en Pays d'Oc au {{XIIIes-|XIII}} siècle'', {{numéron°|8}}8 (1973, (réédité en 1995),.
** ''L'ordre des Prêcheurs et son histoire en France méridionale'', {{numéro}}36 (2001) {{ISBN|2708934384}}.
 
* ''Dictionnaire biographique des frères prêcheurs''.
* {{Ouvrage |id= 2004vicaire |libellé= Vicaire 2004 |langue= fr |auteur1= Marie-Humbert Vicaire, ''|titre= Histoire de Saint Dominique'', [[|lieu= Paris]], [[|éditeur= éd. du Cerf |lien éditeur= Éditions du Cerf]], rééd|collection= |date= réimpr. [[2004]], 752|volume= |titre volume= |tome= |pages totales= 752 |passage= |isbn= |résumé= |présentation en ligne= |lire en ligne= |format= sur ''xxx'' |consulté le= /08/2019 |brisé le= }}.
* Guy Bedouelle et Alain Quilici, ''Les frères prêcheurs, autrement dit dominicains'', Éditions Le Sarment Fayard, [[1997]].
* Thierry-Dominique Humbrecht, ''La vocation dominicaine'', Éditionséd. Parole et silence , [[2007]].
* Guillaume Goubert et [[Timothy Radcliffe]], ancien maître de l'ordre des Dominicains, ''Je vous appelle amis : entretiens avec Guillaume Goubert'', Éditionséd. Cerf, [[2014]], prix 2001 de littérature religieuse.
* ''Les Dominicains en France (XIIIes-XXe siècle|XIII}}-{{s-|XX}})'', N. Bériou, A. Vauchez et M. Zink éd., Paris, AIBL-Ed. du Cerf, 2017, 656 p.
* {{Ouvrage |id= |auteur= Jean-Donatien Levesque |titre= Notes historique sur le couvent des Dominicains du [[Puy-en-Velay]], {{ssp-|XIII|e}}-{{s-|XV|e}}| sous-titre= in Cahiers de la Haute-Loire 1982|éditeur= [[Cahiers de la Haute-Loire]]|lieu=Le Puy-en-Velay|année=1982|tome= | lire en ligne= }}
* {{Ouvrage |id= |auteur= Laurent Cizeron |titre= Les Dominicains du Puy-en-Velay, {{s-|XIII|e}}-{{s-|XV|e}}, nouvelles notes historiques | sous-titreéditeur= in Cahiers de la Haute-Loire 2018|lien éditeur= [[Cahiers de la Haute-Loire]] |lieu= Le Puy-en-Velay |année= 2018 |tome= | lire en ligne= }}
* {{Bouillet note}}.
 
=== Source partielle ===
{{Bouillet note}}.
 
=== Liens externes ===
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* [https://www.youtube.com/watch?v=g8e7eY1x3Yw Vidéo qui présente l’ordre des Frères prêcheurs et la [[vie consacrée]] de manière plus large].
* [https://www.youtube.com/watch?v=HBo8O_8NWzg Les modalités de la vie religieuse vécue dans l'ordre des prêcheurs].
 
== Références ==
{{Références|colonnes=2}}
 
{{Palette|Ordres religieux catholiques|Dominicains}}