« Christophe Guilluy » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
→Critiques et défense : La critique de Bastié sur ce le traitement que "la gauche" réserverait aux universitaires qu'elle n'apprécierait pas a sans doute sa place autre part (au hasard, l'article sur le consensus scientifique), mais est assez hors sujet sur cet article... Balises : Suppression de références Éditeur visuel |
Annulation de la modification de 78.194.29.83 (d) si c'est même le thème principal de l'article Balise : Annulation |
||
Ligne 29 :
Le géographe [[Michel Lussault]] reproche à Christophe Guilluy de cristalliser l'imaginaire géographique du « [[néoconservatisme]] à la française » en présentant les campagnes comme automatiquement opposées aux villes en les dépeignant de façon nostalgique et surannée<ref>[[Michel Lussault]], « En finir avec la mythologie territoriale française », ''Tous urbains'', n°10, juin 2015, p. 16-19.</ref>. Le géographe Samuel Depraz lui reproche une lecture dichotomique du territoire français<ref>{{Lien web|prénom= Samuel |nom= Depraz |titre= De la France périphérique à la France des marges : comment rendre leur juste place aux territoires urbains marginalisés ? |url= https://urbs.hypotheses.org/411 |site= Carnet des études urbaines - UMR 5206 Triangle|année= 2018 |mois= avril |jour= 20 |consulté le= 26 novembre 2018}}.</ref>. Le sociologue [[Olivier Galland]] lui reproche pour sa part de valider implicitement la théorie du [[Front national (parti français)|Front national]] sur les quartiers populaires gagnants, par rapport aux espaces ruraux, et sur le « complot des élites contre le peuple »<ref>{{Lien web |auteur=[[Olivier Galland]] |titre=Christophe Guilluy et la France périphérique |url=http://www.telos-eu.com/fr/societe/christophe-guilluy-et-la-france-peripherique.html |date=14 décembre 2016 |site=telos-eu.com |consulté le=1 juillet 2017}}.</ref>.
Selon la journaliste [[Eugénie Bastié]] du ''[[Le Figaro|Figaro]]'', alors qu'initialement, Christophe Guilluy avait été salué pour son travail sur la gentrification, il est désormais conspué par une partie de la gauche, ''Libération'' demandant même dans un article : {{Citation|Peut-on débattre avec Christophe Guilluy ?}}. Le journal publie ainsi une tribune des membres de la revue ''Métropolitiques'' qui accuse le géographe, sous des {{Citation|oripeaux scientifiques}} de {{Citation|contribue[r], avec d'autres, à alimenter des visions anxiogènes de la France}}. Pour ''Le Figaro'', il s'agit d'un exemple d'une tendance globale qui fait que les chercheurs ne rejoignant pas une certaine vision de gauche au sujet des migrations sont systématiquement disqualifiés par certains « pontes universitaires », notamment le trio [[Pierre Rosanvallon]], [[François Héran]] et [[Patrick Boucheron]]. Pour Eugénie Bastié {{Citation|Dans tous les cas de figure, le schéma de disqualification est semblable : d'abord, il s'agit de montrer le manque de scientificité de l'auteur, puis de l'accuser de ne pas tenir compte de la complexité du sujet (cette même complexité étant tout à fait récusée lorsqu'il s'agit de dénoncer le capitalisme ou une excuse sociale à la radicalisation), et enfin de lui reprocher de "faire le jeu", selon l'expression consacrée, de thèses extrêmes)}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/12/21/01016-20181221ARTFIG00235-ces-intellectuels-victimes-du-politiquement-correct-a-l-universite.php Ces intellectuels victimes du politiquement correct à l'université], [[Eugénie Bastié]], ''[[Le Figaro]]'', 21 décembre 2018</ref>.
== Ouvrages ==
|