« Pierre Beaumesnil » : différence entre les versions

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'''Pierre Beaumesnil''', né à Paris vers 1718 et mort à Limoges le {{date de décès|27 mars 1787}}<ref>[http://archives.haute-vienne.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjEtMDYtMDIiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTtzOjQ6InJlZjIiO2k6MTQ1NTU7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_move=-396%2C54&uielem_islocked=1&uielem_zoom=117&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F Acte de décès à Limoges (Saint-Michel de Pistorie), vue 97/124.] Son nom de théâtre, '''Pierre de la Ruette de Beaumesnil''' ou '''La Ruelle''' est probablement un pseudonyme, de même que la particule '''de''' ; orthographié parfois '''Beauménil''', '''Beaumeny''' ou '''Beauméni''', voire '''Duménil''' et '''Dumesnil''' en 1811-1812</ref>, est un « [[Acteur|comédien]] [[Antiquaire#Sens_ancien|antiquaire]] » selon [[Louis Guibert]]. Il est aussi un voyageur, imprésario, dessinateur, amateur d'antique et collectionneur français, connu pour ses dessins accompagnés de descriptions représentant librement des monuments et vestiges archéologiques du [[Limousin (ancienne région administrative)|Limousin]], de l'[[Aquitaine (ancienne région)|Aquitaine]] et d'autres régions de France<ref name="1900guibert48">{{harvsp |id= 1900guibert | Guibert | 1900 |p= 48 et suiv. }}.</ref>, dans un esprit que l'on pourrait qualifier de « [[Préromantisme|préromantique]] » à défaut d'être scientifique.
 
Ces [[vue d'artiste|vues d'artiste]] précieuses, pour certaines un témoignage visuel et textuel unique toujours commentés en [[historiographie]] et par des [[Archéologie|archéologues]], mais aussi critiquées pour leur manque de fiabilité, sont aujourd'hui dispersées, pas ou peu inventoriés, ni publiées. Bien que partiellement assemblée dans des recueils à la fin du {{s-|XVIII}} et parfois copiée, une partie de la production et des notes de Beaumesnil est égarée ou semble avoir disparu des collections et des archives censées la préserver.
'''Pierre Beaumesnil''', né à Paris vers 1707 ou 1718 et mort à Limoges, le {{date de décès|27 mars 1787}} (son nom de théâtre, '''Pierre de la Ruette de Beaumesnil''' ou '''La Ruelle''' est probablement un pseudonyme, de même que la particule '''de''' ; orthographié parfois '''Beauménil''', '''Beaumeny''' ou '''Beauméni''', voire '''Duménil''' et '''Dumesnil''' en 1811-1812), est un « [[Acteur|comédien]] [[Antiquaire#Sens_ancien|antiquaire]] » selon [[Louis Guibert]]. Il est aussi un voyageur, imprésario, dessinateur, amateur d'antique et collectionneur français, connu pour ses dessins accompagnés de descriptions représentants librement des monuments et vestiges archéologiques du [[Limousin (ancienne région administrative)|Limousin]], de l'[[Aquitaine (ancienne région)|Aquitaine]] et d'autres régions de France<ref>Voir les rares éléments biographiques discutés dans [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474237v/f59 Guibert 1900, {{p.}}48 et sq.]</ref>, dans un esprit que l'on pourrait qualifier de « [[Préromantisme|préromantique]] » à défaut d'être scientifique.
 
Ces [[vue d'artiste|vues d'artiste]] précieuses, pour certaines un témoignage visuel et textuel unique toujours commentés en [[historiographie]] et par des [[Archéologie|archéologues]], mais aussi critiquées pour leur manque de fiabilité, sont aujourd'hui dispersées, pas ou peu inventoriés, ni publiés. Bien que partiellement assemblée dans des recueils à la fin du {{s-|XVIII|e}} et parfois copiée, une partie de la production et des notes de Beaumesnil est égarée ou semble avoir disparu des collections et des archives censées la préserver.
 
== Biographie ==
Pierre Beaumesnil, issu d'une famille modeste du centre de la France selon [[Louis-Gabriel Michaud|Michaud]]<ref name="1843michaud">{{harvsp |id= 1843michaud | Michaud | 1843 |p= 407 }}.</ref>, serait né à Paris vers 1707 ou 1718, mais sans certitude (certains auteurs proposent 1715 et 1723), peut-être dans la paroisse de [[Église Saint-Jacques-la-Boucherie|Saint-Jacques-la-Boucherie]]<ref name="1881guibert96_97">{{harvsp |id= 1881guibert | Guibert | 1881 |p= 96-97 }}. Cet acte de décès, transcrit plus bas, lui donne l'âge de 69 ans à sa mort.</ref>{{,}}<ref group="n">Selon Guibert, Martin (voir {{harvsp |id= 1812martin | Martin | 1812 |p= 64-66 }}) qui a connu Beaumesnil, serait la source de nombreuses biographies du {{s-|XIX}} : <br>
 
Pierre Beaumesnil, issu d'une famille modeste du centre de la France selon [[Louis-Gabriel Michaud|Michaud]], serait né à Paris vers 1707 ou 1718, mais sans certitude (certains auteurs proposent 1715 et 1723), peut-être dans la paroisse de [[Église Saint-Jacques-la-Boucherie|Saint-Jacques-la-Boucherie]]<ref>Voir l'acte de décès publié par Guibert 1881 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5469908t/f98.item en ligne]) - transcrit plus bas - lui donnant l'age de 69 ans.<br>Pour ce dernier, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6551401w/f68.item Martin 1812 ({{p.}}64-66)] qui a connu Beaumesnil, serait la source de nombreuses biographies du {{s-|XIX|e}} :<br>
« M. de Beaumesnil, issu d'une famille noble, était un antiquaire d'un mérite rare. Il joignait à des connaissances profondes dans l'histoire, les talens d'un habile dessinateur. On trouvait chez lui, pureté, correction, exactitude minutieuse, lorsque copiait les ruines et les médailles. Avec des talens aussi précieux, Beaumesnil fut obligé de se faire comédien pour subsister, et de changer tous les ans de troupe pour voyager et dessiner successivement les divers monumens de la France. À l'âge de 60 ans, il arrive à Limoges avec une troupe dans laquelle il remplissait les rôles de Père-Noble. Il avait une tête d'un beau caractère qui convenait parfaitement à cet emploi. Bientôt il fait connaissance avec quelques hommes instruits, et découvre, dans la communauté des Feuillans, les dessins des anciens monumens dont il ne restait que quelques faibles traces. Il les copie avec cette perfection, cette exactitude qui lui étaient propres. Il est accueilli par M. de Lépine et présenté à M. Daine, alors Intendant de la Province ; ce Magistrat le fait connaître au Ministre, appuie sa recommandation de dessins, de manuscrits, et Beaumesnil est nommé dessinateur de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, avec un traitement fixe de 1,500 fr., non compris ses frais de voyage. À 73 ans, revenant de l'Anjou, du Berri et d'autres Provinces limitrophes où il était allé, par ordre de l'Académie, pour dessiner quelques monumens du moyen âge, il fut attaqué d'une hydropisie de poitrine qui l'enleva, dans peu de temps, aux sciences et à ses amis, ne laissant, pour toute fortune à sa veuve, âgée de plus de 80 ans, que quelques livres et les minutes de ses ouvrages. Six mois après, Madame de Beaumesnil décéda sans héritiers, et fit M. de Lépine son légataire universel. »</ref>. Guibert note aussi qu'il aurait reçu d'excellents principes artistiques et en dessin, mais remarque son absence d'instruction littéraire, et ne croit pas qu'il ait été élevé dans une famille aisée. Pourtant, on ne peut que constater que sa production est le fruit d'une connaissance imparfaite mais réelle de l'[[épigraphie latine]], du [[grec ancien]], et d'un intérêt inhabituel à son époque pour les vestiges archéologiques et l'histoire, d'autant plus si on le considère comme un [[autodidacte]].
 
Vers 1746, il s'engage dans une troupe de comédiens de province<ref group="n">Étonnamment, [[Lekain]] nomme en 1768 une chanteuse « Beaumesnil », et particulièrement un couple « La Ruette [membre de la comédie italienne, et son conseil ; un monsieur et une demoiselle] » à propos du troisième chapitre des entrées gratuites accordées par la [[Comédie-Française]], dans ses ''Mémoires'', Paris, 1825, {{p.}}168 (dans la section « Mémoire à MM. du Conseil, qui prouve que la multiplicité des entrées gratuites est un grand obstacle à la clareté nécessaire dans la perception de la recette, Le {{date-|10 mars 1768}} ») ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97160650/f250.item en ligne]). <br/>Il ne semble pas qu'il s'agisse de notre couple itinérant, ni de familiers (Cf. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57122557/f309.item ''Annales dramatiques, ou Dictionnaire général des théâtres'', 5, Paris, 1810, {{p.}}303]). Guibert (1900, {{p.}}49 n. 1) n'a pas trouvé trace de leurs activités parisiennes, ni aucun rapport avec des homonymes ({{p.}}51).</ref>. Il a déclaré à ses soutiens, Martial de Lépine (subdélégué de l’intendant de Limoges et secrétaire perpétuel de la Société d'agriculture de la ville), l'abbé [[s:Auteur:Joseph_Nadaud|Joseph Nadaud]] et dom Col (1723-1795), avoir fait ce choix afin de satisfaire son goût pour les voyages et pour les études archéologiques, selon Allou. Non sans condescendance, Guibert (1900, {{p.}}51) envisage plutôt qu'il l'ait fait afin d'accompagner sa femme lors de ses tournées, et pour « embrasser l'existence insouciante et vagabonde des héros du ''[[Le Roman comique|Roman comique]]'' »...
 
Il parcourt ainsi le [[Limousin (ancienne région administrative)|Limousin]], le [[Berry|Berri]], l'[[Angoumois]], l'[[Agenois]] et de nombreuses provinces<ref>Voir les séjours de Beaumesnil, après 1746, dans {{harvsp |id= 1900guibert | Guibert | 1900, {{|p.}}= 52-53 }}.</ref>, dessinant à la plume les monuments qu'il rencontre et y ajoutant ses observations personnelles. Il aurait aussi voyagé en Italie dans sa jeunesse, voire en Égypte, selon Guibert.
 
Le [[théâtre itinérant]] fut sa principale activité de 1747 à 1775, date de son installation définitive à [[Limoges]]. Guibert suppose qu'il était l'imprésario de la compagnie. Sa femme, Aimée Gouslin (vers 1701-1788, ou Irenée Garlin d'après l'acte de décès) était elle aussi comédienne, et jouait les rôles principaux de leurs spectacles. Les deux bénéficiaient du prorata le plus élevé des revenus de la troupe de théâtre, les dernières années.
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Sans doute parce que l'objet de ses planches de dessins et de textes était de répondre à des commandes de « [[vue d'artiste]] » pour amateurs d'antique (les antiquaires d'alors), et que celle-ci étaient manifestement appréciées (rétrospectivement, en 1993, François Michel constate que « sa vision idéale de la [[tour de Vésone]] semble moins absurde que les reconstitutions imaginées par l'abbé Audierne de l'oppidum de la Curade »), l'intendant du Limousin, Marius-Jean-Baptiste-Nicolas Daine (1730-1804), lui obtient le titre de correspondant de l'[[Académie des inscriptions et belles-lettres]] en 1780, avec une pension de {{Unité|1500|livres}} (dont 500 pour frais de voyage). Pérouse de Montclos (1982-1983, {{p.}}80-81) note que Beaumesnil y envoie des rapports depuis 1779 jusqu'en 1784.
 
Beaumesnil est mort le {{date-|27 mars 1787}} à Limoges<ref name="1881guibert96_97"/>Voir{{,}}<ref lgroup="n">L'acte de décès, publié pardans [[Louis{{harvsp |id= 1881guibert | Guibert]] en| 1881 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5469908t/f98.item|p= en96-97 ligne]), qui}} ne fait pas mention de l'[[excommunication des acteurs]] (mais s'abstient de lui donner la profession de comédien) : <br/>
« Le vingt-huit mars mil sept cent quatre-vingt-sept a été inhumé dans le cimitière M. Pierre de la Ruette de Beaumenil corespondant de l'Académie, natif de Paris, paroisse St Jacque-la-Boucherie, époux de son vivant, de Melle Irenee (?) Garlin, native de Paris, paroisse de St Sulpice, décédé hier à cinq heures du soir dans la maison du s{{r}} Castelnaud (?) présente paroisse, âgé de soixante-neuf ans, muni du sacrement de penitance par M{{r}} Vitrac, curé de Montjovis, qui a signé avec les soussignés de ce requis. — Coste, curé de St Michel-de-Pistorie. — Vitrac, curé de Montjovy. — Nouhalier. — Un 4{{e4e}} nom illisible [libraire G.-N. Isecq, d'après {{harvsp |id= 1900guibert | Guibert | 1900, {{|p.= 56 }}56]. »</ref>, enterré au cimetière des [[Confrérie de pénitents|pénitents]] noirs de Saint-Michel-de-Pistorie, à 64 ans selon l'abbé Legros<ref>Cf. Guibert 1900 ({{p.}}56-57) citant Martial Legros, ''Continuation de l'abrégé des annales du Limousin'', {{p.}}327 du manuscrit, cité dans {{harvsp |id= 1900guibert | Guibert | 1900 |p= 56-57 }} :<br>
« Le 20 (''sic'') mars 1787 étoit mort à Limoges le sieur Pierre Beaumesnil, ci-devant comédien de profession. Ce savant artiste excelloit dans l'art de dessiner l'antique ; mais les observations qu'il joignoit à ses dessins n'étoient ni pures, ni correctes, ni souvent judicieuses. Le Priapisme étoit son goût favori : il y rapportoit toutes ses recherches. Sa collection de copies d'antiques étoit immense. Il en avoit fait passer une grande partie à l'Académie, dont il étoit membre. »</ref> (qui le connaissait), à 69 ans pour Guibert (sur foi de l'acte de décès), à 72 ans pour Martin (qui le connaissait, aussi), et à 80 ans selon — mais sans certitude — les auteurs cités par [[Émile Espérandieu|Espérandieu]], dont Tripon (repris sans sources supplémentaires par Arquié-Bruley et Pérouse de Montclos).
 
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== La connaissance parcellaire d'une œuvre dispersée ou disparue ==
 
=== État et localisation des archives et des dessins ===
 
Les manuscrits, dessins et archives connus, de généalogies incertaines, ou les copies de Tersan, d'Allou et de Tripon, se trouvent essentiellement à la [[Bibliothèque nationale de France|BnF]], au Département des manuscrits ou au Cabinet des estampes, dans les [[Société savante|sociétés savantes]] (généralement transférées aux archives départementales), bibliothèques et archives de Poitiers, de Limoges, de Périgueux, d'Agen, d'Aix<ref>Le fond d'Aix est signalé brièvement par Pierre Pinon lors de sa communication de 2008.</ref>, de Bordeaux<ref>Voir Camille Jullian 1890, {{p.}}254-258.</ref> et de l'[[Institut_de_France#Biblioth.C3.A8ques|Institut]]. [[Louis Guibert]] a, en 1900, fait un inventaire des manuscrits et copies dont il connaissait l’existence, concernant Limoges. Mais la majorité de la production de Beaumesnil ou de sa documentation n'était alors déjà plus visible ou localisable<ref>Voir aussi [[Émile Espérandieu]], en 1888 (''Épigraphie romaine du Poitou et de la Saintonge'', [https://archive.org/stream/pigraphieromai0102espuoft#page/142/mode/1up {{p.}}141-142 n. 1]) et Arquié-Bruley 2002 ({{p.}}130)État et localisation des archives et des dessins.</ref>.
 
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* La collection de [[Henry François Athanase Wlgrin de Taillefer|Taillefer]], 1761-1833 (de provenance inconnue<ref>Cf. ''infra'' Lacombe 1998, {{p.}}11.</ref>, aussi), partiellement acquise par l'abbé Audierne.
 
Il est notable que les cahiers de Beaumesnil ont parfois changé ou disparu de lieu de conservation sans explications, et qu'aucun inventaire même partiel de l’œuvre et des archives de Beaumesnil n'a été entrepris depuis 1900. De plus, ceux toujours conservés ne sont généralement pas considérés comme complets, des billets ajoutés ou des parties ont pu être arrachés. Par conséquenceconséquent, il est probable que des feuillets ou recueils dispersés depuis la fin du {{s-|XVIII|e}} soient dans des collections privées ou dans des fonds d'archives non inventoriés ou identifiés.
 
=== La perte des recueils envoyés à l'Académie ===
Quelles que soient les déceptions formulées à propos des travaux de Beaumesnil, ses images et ses textes récoltés, mis au propre, puis en forme, et expédiés, via l'[[Liste des intendants de la généralité de Limoges|Intendant de la généralité de Limoges]] à l'[[Institut de France]], ont dû former un ensemble exceptionnel, un témoignage original et unique de la perception du patrimoine au {{s-|XVIII}}, dont la disparition, sauf un reliquat, est irremplaçable.
 
Quelles que soient les déceptions formulées à propos des travaux de Beaumesnil, ses images et ses textes récoltés, mis au propre, puis en forme, et expédiés, via l'[[Liste des intendants de la généralité de Limoges|Intendant de la généralité de Limoges]] à l'[[Institut de France]], ont dû former un ensemble exceptionnel, un témoignage original et unique de la perception du patrimoine au {{s-|XVIII|e}}, dont la disparition, sauf un reliquat, est irremplaçable.
 
Aucun inventaire des envois faits entre 1779 et 1784 par le correspondant de l'Académie ne semble connu. On sait, en revanche, que d'autres cahiers ont été fournis, les années précédentes, peut-être à la suite de commandes ponctuelles.
 
==== Une grande partie de l'immense collection de Beaumesnil ====
Après 1787, l'abbé Legros, historien du diocèse de Limoges, précise que les recueils envoyés à l'Académie constituaient « une grande partie » de son « immense collection » de copies d'antiques<ref>Martial Legros, ''Continuation de l'abrégé des annales du Limousin'', {{p.}}327 du manuscrit, cité dans {{harvsp |id= 1900guibert | Guibert | 1900 |p= 56-57 }} :<br>
 
Après 1787, l'abbé Legros, historien du diocèse de Limoges, précise que les recueils envoyés à l'Académie constituaient « une grande partie » de son « immense collection » de copies d'antiques<ref>Cf. ''supra'', Guibert 1900 ({{p.}}56-57) citant Martial Legros, ''Continuation de l'abrégé des annales du Limousin'', {{p.}}327 du manuscrit :<br>
« Sa collection de copies d'antiques étoit immense. Il en avoit fait passer une grande partie à l'Académie, dont il étoit membre. »</ref>. Vu qu'il avait consulté le fonds chez son auteur, on peut penser que l'abbé était bien informé.
 
L'abbé Lespine signale en 1789, dans une note<ref>Cité par [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65241528/f123.item{{harvsp |id= 1893esp | Espérandieu 1893 ({{|p.}}= 113-114)] }}, en référence au manuscrit du chanoine de Saint-Front de Périgueux, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b100354910/f162.image Pierre Lespine, dans la ''Collection Périgord : Recherches sur la province de Périgord'', 1 (cote Périgord 71, {{p.}}319-320 à propos du manuscrit sur Périgueux]).</ref>, qu'au moins un de ces recueils, probablement tous (il ne signale pas de disparitions), était alors « conservés dans le dépôt de l'Académie au Louvre » par le secrétaire perpétuel de l'Académie, [[Bon-Joseph Dacier|Dacier]]. Le ministre [[Henri Bertin]]<ref>Le ministre Henri Bertin était membre de l’[[Académie des inscriptions et belles-lettres|AIBL]] depuis 1772. Voir dans l'[http://cths.fr/an/savant.php?id=100096 annuaire prosopographique] du [[CTHS]].</ref> en avait connaissance<ref group="n">Bertin avait, en tout cas, conservé un double ou une copie du cahier sur Périgueux, aujourd'hui aux Archives de l’Académie des inscriptions et belles-lettres (cote C 80 [cahier 1]). Celui-ci a été retrouvé dans les archives de Bertin et est actuellement dans le recueil de Taillefer aux Archives départementales de la Dordogne (cote 24. Ms 29).</ref> et a d’ailleurs passé une commande importante à Beaumesnil<ref>Cf. une lettre de l'abbé Martial de Lépine. On ne sait si cette commande fut honorée, et la destination éventuelle de celle-ci.</ref>. Lespine ajoute qu'il s'est déplacé à Limoges, avant le décès du dessinateur, pour y consulter ses croquis.
 
Une autre connaissance de Beaumesnil, Paul Esprit Marie Joseph Martin, futur secrétaire de la Société d'agriculture, des sciences et des arts du département de la Haute-Vienne, relève en 1812<ref>Cf.{{harvsp ''supra''|id= ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6551401w/f69.item1812martin | {{Martin | 1812 |p.= 65 }}65]).</ref> qu'il avait « voyag[é] et dessin[é] successivement les divers monumens de la France », et aussi copié « les dessins [conservés par la communauté des Feuillants] des anciens monumens dont il ne restait que quelques faibles traces ». Martin en fait aussi le principal contributeur, avec de Lépine et Legros, au « recueil des matériaux destinés à l'histoire du Limousin<ref>Cf. ''supra'' ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6551401w/f68.item {{p.}}64]).</ref> ». Il est, enfin, un « dessinateur de l'[[Académie des inscriptions et belles-lettres]] » rémunéré, sur recommandation de l'intendant Marius-Jean-Baptiste-Nicolas Daine, après avoir fournitfourni « dessins » et « manuscrits » au ministre [[Henri Bertin|Bertin]].
 
Pour Millin et Chaudruc<ref>Cf.{{harvsp [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1512956r/f332.image|id= 1818chaudruc | Chaudruc | 1818, {{|p.= 324 }}324 et n.note 2].</ref>, en 1818, tous les volumes « qui avoit été remis à la bibliothèque de l'académie des belles-lettres, par Beaumesnil » [...] « existent maintenant dans les cartons de la bibliothèque Mazarine ». Aucun des manuscrits ne sont alors considérés comme égarés par ces savants, Millin étant membre de l’[[Académie des inscriptions et belles-lettres|AIBL]] depuis 1804 et Chaudruc de la [[Société des antiquaires de France]] (en 1837 il seraest correspondant de l’[[Académie des inscriptions et belles-lettres|AIBL]] en 1837).
 
Guibert (1900, {{p.}}61<ref>Cf. ''infra'' et [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474237v/f71.item en ligne].</ref>) rappelle qu'en plus des mentions d'[[Aubin- Louis Millin de Grandmaison|Aubin- Louis Millin]]<ref>En{{harvsp |id= 1811millin | Millin | 1811 ({{|p.= 748 }}748) ou dans {{harvsp |id= 1818chaudruc | Chaudruc | 1818 ({{|p.}}= 324-325 n.et note 2) }} : « il n'existe à la bibliothèque Mazarine, que ce qui avoit été remis à la bibliothèque de l'académie des belles-lettres, par Beaumesnil ».</ref>, « plusieurs de ces communications [de dessins et de rapports ou de notes envoyés à l’[[Académie des inscriptions et belles-lettres|AIBL]]] sont signalées par Legros, par Duroux, par Allou, par Juge de Saint-Martin ». Chevallier<ref>{{harvsp |id= 1999chev | Chevallier | (1999, {{|p.= 143 }}143).</ref> aurait noté chez des auteurs (qu'il ne nomme pas) que l'Institut posséderait, rien que pour Limoges et le Limousin, « sept cahiers », en plus de ceux concernant les autres régions et cités...
 
==== Le cas symptomatique des vestiges de l’Évêché de Limoges ====
Vers 1759, Beaumesnil se rend à Limoges et dessine les vestiges trouvés, après 1757, lors des travaux de démolition de l'[[Musée des beaux-arts de Limoges|ancien palais de l’Évêché]]. Il s'agit, selon de Lépine<ref group="n">« [Cité dans Espérandieu] "En 1757, dit M. de Lépine, cité par Nadaud, en fouillant les murs de clôture du futur palais épiscopal, on trouva des inscriptions de l'antiquité la plus reculée pour notre province, entassées dans l'endroit où elles étoient enterrées, pêle-mêle avec des chapiteaux et des bases de colonnes d'ordre dorique, des morceaux de corniche, sur l'un desquels on voyoit un dauphin en bas-relief. On prétend que vers l'endroit où elles ont été trouvées il y avoit une porte appelée St-Esprit (peut-être étoit-ce celle qui fut nommée depuis du Jeu-d'amour)". [Espérandieu poursuit] Cippes et chapiteaux entrèrent dans les fondations de l'évêché. Beaumesnil profita de l'occasion pour donner comme découvertes dans ces fouilles, d'abord quelques inscriptions de son crû, ensuite quelques obscénités révoltantes qui ont pu faire, croire "qu'il y avait eu en ce lieu un temple de Priape ou de la Bonne-Déesse" (Allou) ».<br>
 
Espérandieu ajoute, en note : « L'ancien évêché fut démoli en 1757, lorsque [[Jean-Gilles du Coëtlosquet|Monseigneur du Coëtlosquet]], appelé 18 ans avant au siège épiscopal de Limoges, se décida à faire bâtir un nouveau palais. Chargé par Louis XV de l'éducation des princes, ses petits-fils, Monseigneur du Coëtlosquet laissa à son successeur et parent, [[Louis Charles du Plessis d'Argentré|Monseigneur d'Argentré]], le soin de poser la première pierre de cet édifice. La cérémonie eut lieu en 1766 ; le palais ne fut terminé que 21 ans plus tard. »</ref> (Lépine est cité par Nadaud<ref>Nadaud, [''Mémoires manuscrits'' [http://archives.haute-vienne.fr/_depot_ad87/_depot_arko/articles/488/consulter-l-instrument-de-recherche_doc.pdf = cote I SEM 5* et I SEM 31* ?], t. I, pages disparues]</ref>, lui-même cité par Espérandieu<ref>{{harvsp |id= 1891esp | Espérandieu | 1891 |p= 180-181 }}.</ref>), « des inscriptions de l'antiquité la plus reculée pour notre province, entassées dans l'endroit où elles étoient enterrées, pêle-mêle avec des chapiteaux et des bases de colonnes d'ordre dorique, des morceaux de corniche, sur l'un desquels on voyoit un dauphin en bas-relief », en particulier les très fameux et douteux « monuments à emblèmes [[Priapisme|priapiques]]<ref>Décrits par Tripon (1837, {{p.}}35) comme « plusieurs objets très curieux mais dont quelques uns étaient d'une obscénité révoltante, ce qui engagea Monseigneur d'Argentré, évêque, de les faire briser » après 1759. À la fin du {{s-|XIX}}, certains de ces dessins étaient dans la collection Nivet-Fontaubert, selon {{harvsp |id= 1891esp | Espérandieu | 1891 |p= 263 }}.</ref> » ajoute Guibert<ref>{{harvsp |id= 1900guibert | Guibert | 1900 |p= 61, 69-70 }}.</ref>. Duroux, en 1811<ref>Jacques Duroux (1740-1824 ; expert-géomètre, correspondant de la Société d'agriculture, des sciences et arts du département de la Haute-Vienne), ''Essai historique sur la sénatorerie de Limoges'', Limoges, 1811, {{p.}}124 ([http://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_00GOO0100137001101356702/IMG00000138 en ligne]) :<br>
Vers 1759, Beaumesnil se rend à Limoges et dessine les vestiges trouvés, après 1757, lors des travaux de démolition de l'[[Musée des beaux-arts de Limoges|ancien palais de l’Évêché]]. Il s'agit, selon de Lépine (cité par Nadaud, lui-même cité par Espérandieu<ref>Cf. Espérandieu 1891, [https://archive.org/stream/inscriptionsdela00espe#page/180/mode/1up {{p.}}180-181] :<br>
« M. Beaumesnil prit des dessins de ces monumens [enfouis dans les fondations du nouveau Palais, découverts en 1757, lors de la démolition de l'ancien palais] dont il envoya, dans le temps, une copie à l'académie des inscriptions et belles lettres de Paris ».</ref>, affirmait que Beaumesnil avait envoyé une copie de ses dessins à l'[[Académie des inscriptions et belles-lettres|AIBL]]<ref group="n">D'après Tripon 1837 ({{p.}}35), pour qui « ces dessins ont été perdus », seul « quelques croquis [préparatoires seront] sauvés de l'oubli par M. Martin ». C'est cet ensemble de croquis préparatoires, semble-t-il alors dans la collection de M. Ruffin, qui ont servi de base à Tripon, en 1837, pour réaliser les planches de sa ''série spéciale''.<br>
« "En 1757, dit M. de Lépine, cité par Nadaud [''Mémoires manuscrits'' [http://archives.haute-vienne.fr/_depot_ad87/_depot_arko/articles/488/consulter-l-instrument-de-recherche_doc.pdf = cote I SEM 5* et I SEM 31* ?], t. I, pages disparues], en fouillant les murs de clôture du futur palais épiscopal, on trouva des inscriptions de l'antiquité la plus reculée pour notre province, entassées dans l'endroit où elles étoient enterrées, pêle-mêle avec des chapiteaux et des bases de colonnes d'ordre dorique, des morceaux de corniche, sur l'un desquels on voyoit un dauphin en bas-relief. On prétend que vers l'endroit où elles ont été trouvées il y avoit une porte appelée St-Esprit (peut-être étoit-ce celle qui fut nommée depuis du Jeu-d'amour)". [Espérandieu poursuit] Cippes et chapiteaux entrèrent dans les fondations de l'évêché. Beaumesnil profita de l'occasion pour donner comme découvertes dans ces fouilles, d'abord quelques inscriptions de son crû, ensuite quelques obscénités révoltantes qui ont pu faire, croire "qu'il y avait eu en ce lieu un temple de Priape ou de la Bonne-Déesse" (Allou) ».<br>
Ces croquis font peut-être partie du recueil conservé par M. Edmond Panet, en 1969, et microfilmé par les Archives départementales de la Haute-Vienne (cote 1 Mi 225, 1 rouleau, 2,50 m, négatif).</ref> « dans le temps ». Par ailleurs, tous ces vestiges éventuels<ref group="n">À propos des inscriptions vues seulement par Beaumesnil, Espérandieu parle ({{harvsp |id= 1891esp | Espérandieu | 1891 |p= 181 }}) de « monuments apocryphes » (voir p. 240 n° 117, p. 252-254 n° 129-130, p. 259-261 n° 137-138, et peut-être p. 263 n° 142).</ref> seront détruits dans la foulée, à la demande de l'évêque de Limoges [[Louis Charles du Plessis d'Argentré]], ou enfouis dans les fondations du nouveau palais<ref group="n">Aucun de ces vestiges ne semble avoir été trouvé lors des fouilles préventive réalisée dans le cadre de l’agrandissement du Musée municipal de l’Évêché, en 2004 et 2007. Cf. Cyrille Pironnet, « Limoges : Musée municipal de l’Évêché (phase 2) », dans ''ADLFI. Archéologie de la France : Informations <nowiki>[</nowiki>suite de Gallia Informations<nowiki>]</nowiki>. Limousin'', Paris, 2007 ([https://journals.openedition.org/adlfi/7270 en ligne]).</ref>.
Espérandieu ajoute, en note : « L'ancien évêché fut démoli en 1757, lorsque [[Jean-Gilles du Coëtlosquet|Monseigneur du Coëtlosquet]], appelé 18 ans avant au siège épiscopal de Limoges, se décida à faire bâtir un nouveau palais. Chargé par Louis XV de l'éducation des princes, ses petits-fils, Monseigneur du Coëtlosquet laissa à son successeur et parent, [[Louis Charles du Plessis d'Argentré|Monseigneur d'Argentré]], le soin de poser la première pierre de cet édifice. La cérémonie eut lieu en 1766 ; le palais ne fut terminé que 21 ans plus tard. »</ref>), « des inscriptions de l'antiquité la plus reculée pour notre province, entassées dans l'endroit où elles étoient enterrées, pêle-mêle avec des chapiteaux et des bases de colonnes d'ordre dorique, des morceaux de corniche, sur l'un desquels on voyoit un dauphin en bas-relief », en particulier les très fameux et douteux « monuments à emblèmes [[Priapisme|priapiques]]<ref>Décrits par Tripon (1837, {{p.}}35) comme « plusieurs objets très curieux mais dont quelques uns étaient d'une obscénité révoltante, ce qui engagea Monseigneur d'Argentré, évêque, de les faire briser » après 1759.</ref> » ajoute Guibert<ref>Cf. Guibert 1900, {{p.}}61 et 69-70 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474237v/f79.item en ligne]).</ref>. Duroux, en 1811<ref>Jacques Duroux (1740-1824 ; expert-géomètre, correspondant de la Société d'agriculture, des sciences et arts du département de la Haute-Vienne), ''Essai historique sur la sénatorerie de Limoges'', Limoges, 1811, {{p.}}124 ([http://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_00GOO0100137001101356702/IMG00000138 en ligne]) :<br>
« M. Beaumesnil prit des dessins de ces monumens [enfouis dans les fondations du nouveau Palais, découverts en 1757, lors de la démolition de l'ancien palais] dont il envoya, dans le temps, une copie à l'académie des inscriptions et belles lettres de Paris ».</ref>, affirmait que Beaumesnil avait envoyé une copie de ses dessins à l'[[Académie des inscriptions et belles-lettres|AIBL]]<ref>D'après Tripon 1837 ({{p.}}35), pour qui « ces dessins ont été perdus », seul « quelques croquis [préparatoires seront] sauvés de l'oubli par M. Martin ». C'est cet ensemble de croquis préparatoires, semble-t-il alors dans la collection de M. Ruffin, qui ont servi de base à Tripon, en 1837, pour réaliser les planches de sa ''série spéciale''.<br>
Ces croquis font peut-être partie du recueil conservé par M. Edmond Panet, en 1969, et microfilmé par les Archives départementales de la Haute-Vienne (cote 1 Mi 225, 1 rouleau, 2,50 m, négatif).</ref> « dans le temps ». Par ailleurs, tous ces vestiges éventuels<ref>Espérandieu parle de monuments apocryphes, hors des cippes et chapiteaux.</ref> seront détruits dans la foulée, à la demande de l'évêque de Limoges [[Louis Charles du Plessis d'Argentré]], ou enfouis dans les fondations du nouveau palais<ref>Aucun de ces vestiges ne semble avoir été trouvé lors des fouilles préventive réalisée dans le cadre de l’agrandissement du Musée municipal de l’Évêché, en 2004 et 2007. Cf. Cyrille Pironnet, « Limoges : Musée municipal de l’Évêché (phase 2) », dans ''ADLFI. Archéologie de la France : Informations <nowiki>[</nowiki>suite de Gallia Informations<nowiki>]</nowiki>. Limousin'', Paris, 2007 ([https://journals.openedition.org/adlfi/7270 en ligne]).</ref>.
 
À ce sujet, pour Allou (1821, {{p.}}73), qui considère Beaumesnil comme « un des plus zélés correspondant » de l'Académie, « il paraît certain, toutefois, que ce travail, qui n'a jamais été publié, n'arriva pas à destination, et on ne sait précisément ce qu'il est devenu, quoique, suivant quelques personnes, les manuscrits de Beaumesnil aient été déposés à la bibliothèque Mazarine ».
 
Les dessins des vestiges de l’Évêché par Beaumesnil ont concentrésconcentré rapidement des soupçons de falsifications volontaires<ref group="n">Même si, depuis, François Michel 1993 ([https://archives.dordogne.fr/_depot_ad24/_depot_arko/basesdoc/1/13/revue-memoire-de-la-dordogne-n-2.pdf {{p.}}21 et 22]), sans s'engager sur les travaux fait à Limoges ou Bordeaux, constate qu'une « fausse sculpture » déclarée par [[Camille Jullian]] était plutôt une composition depuis deux éléments toujours exposés sous le cloître du [[Musée d'art et d'archéologie du Périgord|musée du Périgord]], dont Beaumesnil à « largement exagéré le développement des appendices mammaires ». Et, plus loin, à propos des inscriptions de Périgueux, qu'une « attitude trop systématique face aux dessins du comédien [par [[Otto Hirschfeld]], dans le ''[[Corpus Inscriptionum Latinarum|CIL]]'' XII, {{p.}}82, en 1888 - et ''CIL'' XIII, 1899] entretient un doute, et nous porte à reconsidérer les jugements concluant à une falsification ».</ref> et la condamnation de son érotisme, entre autres, par son soutien l'abbé Legros<ref>Cf. ''supra''.</ref> (qui ne s'était probablement pas déplacé sur le chantier). Cela aura des conséquences durables. Les inscriptions et sculptures ayant disparu, l'hypothèse de faux et le rejet d'« obscénité révoltante » ont peut-être alimenté chez [[Aubin- Louis Millin de Grandmaison|Millin]] (tout de même conservateur-professeur d'archéologie dès 1794, puis [[Liste des dirigeants de la Bibliothèque nationale de France|président du Conservatoire de la Bibliothèque nationale]], puis membre de l'[[Institut de France|Institut national]] en 1804<ref>Cf. [[Bon-Joseph Dacier]], ''Notice historique sur la vie et les ouvrages de M. Millin'', Paris, 1821, part. {{p.}}10 ([https://archive.org/stream/noticehistorique00daci#page/n14/mode/1up en ligne]).</ref>), un désintérêt stupéfiant pour l’œuvre de l'antiquaire<ref group="n">Ni la collection de l'Institut, ni la succession du fils de Lépine, ne semblesemblent avoir attiré son l'attention ou sesles responsabilités de Millin.</ref>, qu'il avait pourtant consultée longuement. Pourtant, ni l'abbé Martial de Lépine, témoin des vestiges et futur légataire de Beaumesnil, ni le ministre [[Henri Bertin|Bertin]], possible destinataire de ce premier envoi après 1759, un connaisseur des antiquités qui lui fera attribuer le titre de correspondant de l’[[Académie des inscriptions et belles-lettres|AIBL]] vers 1779, n'avaient envisagé de contrefaçons.
 
==== Les cahiers retrouvés sur les antiquités de Périgueux ====
En 1932, [[Adrien Blanchet]] a retrouvé à l’[[Institut de France|Institut]], avec l'aide du secrétaire de l'[[Académie des inscriptions et belles-lettres|AIBL]], François Renié<ref group="n">Par ailleurs [[Revue critique des idées et des livres|maurrassien et royaliste]], il est aussi l'auteur d'{{Article |libellé= <!-- Renié 1925 --> |langue= fr |auteur1= <!-- François Renié --> |titre= Un inventaire des antiques de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1749 |périodique= Journal des savants |lieu= Paris |date= janvier-février 1925 |pages= 23-33 |lire en ligne= https://www.persee.fr/doc/jds_0021-8103_1925_num_23_1_5535 |format= sur ''persee'' |consulté le= <!-- 04/01/2020 --> }}.</ref>, le cahier réalisé lors du troisième voyage de Beaumesnil à Périgueux, en 1784, et expédié immédiatement. On lui a signalé, à cette occasion, le cahier de 1763 et 1772, lui aussi aux Archives de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et reçu en 1780.
 
En 1932, [[Adrien Blanchet]] a retrouvé à l’[[Institut de France|Institut]], avec l'aide du secrétaire de l'[[Académie des inscriptions et belles-lettres|AIBL]], François Renié<ref>Par ailleurs [[Revue critique des idées et des livres|maurrassien et royaliste]], il est aussi l'auteur d'« Un inventaire des antiques de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1749 », dans ''Journal des savants'', Paris, janvier-février 1925, {{p.}}23-33 ([https://www.persee.fr/doc/jds_0021-8103_1925_num_23_1_5535 en ligne]).</ref>, le cahier réalisé lors du troisième voyage de Beaumesnil à Périgueux, en 1784, et expédié immédiatement. On lui a signalé, à cette occasion, le cahier de 1763 et 1772, lui aussi aux Archives de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et reçu en 1780.
 
Ce sont les deux seuls recueils censés être à l’[[Institut de France|Institut]] et connus à ce jour.
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=== Les diverses pertes de la succession Beaumesnil ===
Guibert (1900, {{p.}}59) note que les archives de la succession Beaumesnil (les divers papiers, notes, croquis, dessins et gravures alors non distribués par Beaumesnil) se retrouvent successivement hérités par Mme Beaumesnil née Aimée Gouslin, puis par M. de Lépine en 1788, puis son fils après 1805, et sont dispersés vers 1808-1809, à la mort de ce dernier<ref>{{harvsp |id= 1890leroux | Leroux | 1890 |p= 565 }}.</ref>.
 
Guibert (1900, {{p.}}59) note que les archives de la succession Beaumesnil (les divers papiers, notes, croquis, dessins et gravures alors non distribués par Beaumesnil) se retrouvent successivement hérités par Mme Beaumesnil née Aimée Gouslin, puis par M. de Lépine en 1788, puis son fils après 1805, et sont dispersés vers 1808-1809, à la mort de ce dernier<ref>Cf. Leroux 1890 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5510337j/f597.item {{p.}}565]).</ref>.
 
==== Après 1808, et le décès du fils de l'abbé de Lépine ====
C'est à ce moment-là que, alerté par voie préfectorale, l'[[académie d'Agen]] se porte acquéresse du cahier sur les antiquités d'Agen<ref>Arrachage à l'ensemble conservé à la [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40364759s BnF Estampes, VE-881-8] ?</ref>, auprès de la succession de Lépine<ref name="lau89">Cf. Lauzun 1900, {{p.}}89.</ref>. Probablement, d'autres institutions ont été prévenues de la disponibilité de ce fonds exceptionnel, à cette date, particulièrement [[Aubin Louis Millin de Grandmaison|Millin]] (ancien directeur de la [[BnF|Bibliothèque nationale]] et alors membre de l'[[Institut de France|Institut]]) et [[Alexandre Lenoir]] (alors administrateur du [[Musée des monuments français (1795)|Musée des monuments français]]), mais n'ont pas donné suite à cette opportunité, étonnamment. De même, on ne sait si l'abbé de Tersan ou Alexandre Lenoir ont enrichi leurs collections personnelles à cette occasion (Lenoir ayant, au plus tard vers 1821, acquis des cahiers de Beaumesnil en vue d'en publier les illustrations).
 
Selon Leroux (1890)<ref>{{harvsp |id= 1890leroux | Leroux | 1890 |p= 566 }}.</ref>, après 1809, une partie de la succession de Lépine se retrouve à l'Hôtel de Ville de Limoges, peut-être comme dépôt en attente d’acquéreurs (et aurait été consultée vers 1838 par [[Prosper Mérimée]] — voire qu'il s'agisse des mêmes « quatre cahiers » sur Limoges consultés par Charles-Nicolas Allou avant 1821), puis semble perdue. Une autre partie de cette succession est achetée par M. Ruffin (héritée selon Tripon, qui en fait un parent de Lépine), un juge de paix membre de la Société d'agriculture, des sciences et des arts du département de la Haute-Vienne, qui les possédait encore en 1837 (Tripon en publiera alors plusieurs extraits), et est héritée par sa femme qui décédera vers 1855.
C'est à ce moment-là que, alerté par voie préfectorale, l'[[académie d'Agen]] se porte acquéresse du cahier sur les antiquités d'Agen<ref>Arrachage à l'ensemble conservé à la [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40364759s BnF Estampes, VE-881-8] ?</ref>, auprès de la succession de Lépine<ref name="lau89">Cf. Lauzun 1900, {{p.}}89.</ref>. Probablement, d'autres institutions ont été prévenues de la disponibilité de ce fonds exceptionnel, à cette date, particulièrement [[Aubin-Louis Millin de Grandmaison|Millin]] (ancien directeur de la [[BnF|Bibliothèque nationale]] et alors membre de l'[[Institut de France|Institut]]) et [[Alexandre Lenoir]] (alors administrateur du [[Musée des monuments français (1795)|Musée des monuments français]]), mais n'ont pas donné suite à cette opportunité, étonnamment. De même, on ne sait si l'abbé de Tersan ou Alexandre Lenoir ont enrichi leurs collections personnelles à cette occasion (Lenoir ayant, au plus tard, vers 1821, acquis des cahiers de Beaumesnil en vue d'en publier les illustrations).
 
Selon Leroux (1890, {{p.}}566), après 1809, une partie de la succession de Lépine se retrouve à l'Hôtel de Ville de Limoges, peut-être comme dépôt en attente d’acquéreurs (et aurait été consultée vers 1838 par [[Prosper Mérimée]] — voire qu'il s'agisse des mêmes « quatre cahiers » sur Limoges consultés par Charles-Nicolas Allou avant 1821), puis semble perdue. Une autre partie de cette succession est achetée par M. Ruffin (héritée selon Tripon, qui en fait un parent de Lépine), un juge de paix membre de la Société d'agriculture, des sciences et des arts du département de la Haute-Vienne, qui les possédait encore en 1837 (Tripon en publiera alors plusieurs extraits), et est héritée par sa femme qui décédera vers 1855.
 
==== La dispersion de la succession Ruffin en 1855 ====
Guibert (1900, {{p.}}61) précise, mais peu clairement, qu'une partie des documents issus de la succession Ruffin sont hérités ou acquis par Paul Mariaux (un avocat, petit fils de Maurice Ardant [1793-1867], conservateur des monuments et archiviste de la Haute-Vienne), Léonce Pichonnier (un manufacturier de Limoges), et aussi, semble-t-il, d'une certaine dame Rupin. Le collectionneur Ch. Nivet-Fontaubert<ref group="n">Négociant, il aurait été marié à la peintre Amelie Nivet-Fontaubert ([http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/dapapal_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=AUTR&VALUE_98=Nivet-Fontaubert%20Am%E9lie&DOM=MH&REL_SPECIFIC=3 née Imbert, à Limoges en 1820]), d'après la [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203093f/f256.image ''Gazette des beaux-arts'', Paris, juillet 1870, {{p.}}225]. Leur nom se composerait des noms de naissance de son mari, et de la mère de celui-ci, cf. Véronique Miltgen, ''Peintures du {{s-|XIX}}, 1800-1914 : catalogue raisonné [Musée des beaux-arts de Tours]'', 2, Tours, 2002, {{p.}}553 (part. [https://books.google.fr/books?id=woHqAAAAMAAJ&q=Nivet-Fontaubert&dq=Nivet-Fontaubert&hl=it&sa=X&ved=0ahUKEwicn9_IrtjbAhWMuxQKHahTB8o4FBDoAQgtMAY en ligne]) {{ISBN|2-903331-13-8}}.</ref>, vice-président de la [[Société archéologique et historique du Limousin]], aurait acheté des documents à ces deux derniers, selon Leroux, et les rendra accessible, parmi d'autres, à [[Émile Espérandieu]], dans les dernières décennies du {{s-|XIX}}.
 
Guibert (1900, {{p.}}61) précise, mais peu clairement, qu'une partie des documents issus de la succession Ruffin sont hérités ou acquis par Paul Mariaux (un avocat, petit fils de Maurice Ardant [1793-1867], conservateur des monuments et archiviste de la Haute-Vienne), Léonce Pichonnier (un manufacturier de Limoges), et aussi, semble-t-il, d'une certaine dame Rupin. Le collectionneur Ch. Nivet-Fontaubert<ref>Négociant, il aurait été marié à la peintre Amelie Nivet-Fontaubert ([http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/dapapal_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=AUTR&VALUE_98=Nivet-Fontaubert%20Am%E9lie&DOM=MH&REL_SPECIFIC=3 née Imbert, à Limoges en 1820]), d'après la [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203093f/f256.image ''Gazette des beaux-arts'', Paris, juillet 1870, {{p.}}225]. Leur nom se composerait des noms de naissance de son mari, et de la mère de celui-ci, cf. Véronique Miltgen, ''Peintures du {{s-|XIX|e}}, 1800-1914 : catalogue raisonné [Musée des beaux-arts de Tours]'', 2, Tours, 2002, {{p.}}553 (part. [https://books.google.fr/books?id=woHqAAAAMAAJ&q=Nivet-Fontaubert&dq=Nivet-Fontaubert&hl=it&sa=X&ved=0ahUKEwicn9_IrtjbAhWMuxQKHahTB8o4FBDoAQgtMAY en ligne]) {{ISBN|2-903331-13-8}}.</ref>, vice-président de la [[Société archéologique et historique du Limousin]], aurait acheté des documents à ces deux derniers, selon Leroux, et les rendra accessible, parmi d'autres, à [[Émile Espérandieu]], dans les dernières décennies du {{s-|XIX|e}}.
 
Certains cahiers de Paul Mariaux décrits par Louis Guibert ({{p.}}61, et 63-69) étaient peut-être la propriété de Mme du Boucheron ([[Beynac]]), en 1957<ref>Le microfilm d'un cahier sur les ''Antiquités de la ville de Limoges'', aux [[Archives départementales de la Haute-Vienne]], provient d'un prêt de cette Mme du Boucheron.</ref>.
 
==== La disparition de la collection Nivet-Fontaubert ====
La collection Nivet-Fontaubert est apparemment perdue ou dispersée, depuis le début du {{s-|XX}}, bien qu'en 1963, Geneviève François-Souchal ne perdait pas espoir d'en retrouver certains éléments à Limoges<ref>Cf. Geneviève François-Souchal, « Les émaux de Grandmont au {{s-|XII}} [Suite] », dans ''Bulletin Monumental'', 121-1, Paris, 1963, {{p.}}50 n. 2 ([https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1963_num_121_1_3665 en ligne]).</ref>. Par exemple, le volume sur les ''Environs de Limoges'' vu par [[Louis Guibert]] ({{p.}}69) en 1900 (et dont certains extraits auraient été fournis précédemment à [[Émile Espérandieu]]), est peut-être celui de la collection Edmond Panet dont les [[Archives départementales de la Haute-Vienne]] ont une copie microfilmée<ref>Voir ''Antiquités limousines. Cahier de notes et croquis archéologiques attribués à Beaumesnil'', prêt de M. Edmond Panet, 1969, [[Archives départementales de la Haute-Vienne]], microfilms cote 1 Mi 225 - 1 rouleau, 2,50 m, négatif).</ref> depuis 1969.
 
La collection Nivet-Fontaubert est apparemment perdue ou dispersée, depuis le début du {{s-|XX|e}}, bien qu'en 1963, Geneviève François-Souchal ne perdait pas espoir d'en retrouver certains éléments à Limoges<ref>Cf. Geneviève François-Souchal, « Les émaux de Grandmont au {{s-|XII|e}} [Suite] », dans ''Bulletin Monumental'', 121-1, Paris, 1963, {{p.}}50 n. 2 ([https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1963_num_121_1_3665 en ligne]).</ref>. Par exemple, le volume sur les ''Environs de Limoges'' vu par [[Louis Guibert]] ({{p.}}69) en 1900 (et dont certains extraits auraient été fournis précédemment à [[Émile Espérandieu]]), est peut-être celui de la collection Edmond Panet dont les [[Archives départementales de la Haute-Vienne]] ont une copie microfilmée<ref>Voir ''Antiquités limousines. Cahier de notes et croquis archéologiques attribués à Beaumesnil'', prêt de M. Edmond Panet, 1969, [[Archives départementales de la Haute-Vienne]], microfilms cote 1 Mi 225 - 1 rouleau, 2,50 m, négatif).</ref> depuis 1969.
 
==== Le cas du cahier des antiquités d'Agen ====
 
L'[[académie d'Agen]] a publié en 2017 une reproduction des 47 pages du manuscrit sur les ''Antiquités de la ville d'Agen'' commenté en 1812 par [[Jean Florimond Boudon de Saint-Amans|Jean-Florimond de Saint-Amans]]. Ce dernier n'avait jamais rendu le cahier, acquis à la succession du fils de Lépine par l'académie en 1808 grâce à son président, le [[Liste des préfets de Lot-et-Garonne|préfet]] [[Christophe de Villeneuve-Bargemon|Christophe de Villeneuve]]<ref name="lau89" />, mais réapparaît pourtant dans leurs archives avant 1977<ref>Voir la [http://www.garae.fr/spip.php?article304 description des fonds de l'Académie d'Agen] déposés aux Archives départementales de Lot-et-Garonne.</ref>.
 
=== La collection de l'abbé de Tersan et le fonds Lenoir ===
 
Certains documents réunis par [[Alexandre Lenoir]] proviendraient de la collection de l'abbé de Tersan (Charles-Philippe Campion de Tersan, 1737-1819) mise en vente par [[Claude-Madeleine Grivaud de La Vincelle|Grivaud de la Vincelle]]<ref>Cf. [[Claude-Madeleine Grivaud de La Vincelle|Grivaud de la Vincelle]], ''Catalogue des objets d'antiquité et de curiosité, qui composaient le cabinet de feu M. l'abbé Campion de Tersan... dont la vente publique aura lieu le lundi 8 novembre 1819, et jours suivans... à l'Abbaye-aux-bois...'', Paris, 1819 (partiellement [https://books.google.fr/books?id=cXdFAQAAMAAJ&printsec=frontcover&vq=&hl=fr en ligne]).</ref>. Nulle part un, ou plusieurs, propriétaire précédent n'est mentionné<ref>Vérifier si Georges Huard 1938 n'aurait pas fait la généalogie du fonds.</ref>, ni à quelle occasion l'abbé de Tersan en a fait l’acquisition. Guibert doutait toutefois qu'une partie de cette collection puisse provenir sous une forme ou une autre de la succession Beaumesnil, pour la partie limousine. En tout cas, l'ensemble concernant les cahiers originaux de Beaumesnil aurait été acquis par Lenoir en 1821 auprès du libraire Nepveu, et est depuis 1938 à la [[BnF]]<ref>Voir la ''[http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45327826p notice d'ensemble éditorial]'' des Fonds Lenoir, Arquié-Bruley 2002 ({{p.}}130), et Georges Huard 1938.</ref>.
 
Les calques et notes de l'abbé de Tersan, faits d'après des dessins de Beaumesnil peut-être en vue d'une publication, avaient été acquis par le Département des manuscrits de la [[BnF]]<ref>Voir Arquié-Bruley 2002 ({{p.}}132 n. 54).</ref> immédiatement après son décès, dès 1819.
 
== Un travail de collecte fortement critiqué dès le début du {{s-|XIX|e}} ==
La qualité de ses dessins et descriptions de monuments<ref>Voir par exemple dans l'article de Christian Corvisier, « Le donjon de Châtillon-sur-Indre », dans ''Bulletin Monumental'', t. 168/1 [Châtillon-sur-Indre. Un château, un palais, sous la direction de Fabienne Audebrand], 2010, {{p.}}17-32 ([http://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_2010_num_168_1_7476 en ligne]), avec une ''[http://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_2010_num_168_1_7476?pageId=T3_19 Vues du donjon par Pierre Beaumesnil (Fig. 2)]''.</ref> sont critiqués par nombre de spécialistes assez tôt, notamment<ref>Voir aussi la note sur « Beaumesnil » par [[André Lecler]], en 1869.</ref> par [[Aubin Louis Millin de Grandmaison|Millin]] (1811)<ref name="1811millin">{{harvsp |id= 1811millin | Millin | 1811 |p= 748 }}.</ref> et dans {{harvsp |id= 1818chaudruc | Chaudruc | 1818 |p= 324-325 }}, [[Jean Florimond Boudon de Saint-Amans|Saint-Amans]] (1812, {{p.}}251), Allou (1821, {{p.}}58<ref group="n">À propos des suppositions de Beaumesnil sur l'origine des matériaux nécessaires à la construction des [[Amphithéâtre de Limoges|Arènes de Limoges]] :<br>
« Nous aurons, au reste, plus d'une occasion de signaler des inexactitudes de ce genre dans les observations de Beaumesnil, et il paraît qu'on en a fait de même dans la plupart des contrées dont il a décrit les monumens. Ce n'est donc qu'avec une grande réserve qu'il faut admettre ses opinions, en rendant toutefois justice à son zèle, et en profitant de ce que ses travaux ont de véritablement utile. » (Allou 1821, {{p.}}58).</ref> ou 74 n. 1 {{p.}}suiv.) et [[Prosper Mérimée|Mérimée]] (1838, {{p.}}100-102), qui lui reprochent de mêler plus d'imagination que de réalité et de copier des ouvrages sans les mentionner. [[Camille Jullian]] (1890, {{p.}}254) lui consacre un chapitre accablant, résumant : « il a copié quelques inscriptions sur les originaux avec assez d'inexactitude ; il a dédoublé ces inscriptions en donnant des variantes qu'il imaginait lui-même et dont il faisait de nouveaux textes [...] ; il a dessiné des monuments qui n'existaient pas, en y appliquant des inscriptions qu'il copiait dans les livres [...] ; il a enfin fait des inscriptions à l'aide des titres, sous-titres ou membres de phrases de livres imprimés ». Quant à [[Émile Espérandieu]], il le présente comme « le plus effronté faussaire que le {{s-|XVIII}} ait produit » et consacre un chapitre de 48 pages aux 67 « inscriptions fausses ou suspectes », reprenant en sous-titre le chapeau de Jullian, « l’œuvre de Beaumesnil », dans son ouvrage sur les ''Inscriptions de la cité des Lemovices''<ref>{{harvsp |id= 1891esp | Espérandieu | 1891 |p= 233 }}.</ref>.
 
Plus récemment les condamnations sont plus nuancées, comme pour Gaston Dez<ref>D'après [http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/880721/statues-equestres-en-poitou-poitiers-vienne-ancienne-collegiale-notre-dame-de-poitiers-statue-de-con une note de la Bibliothèque de Poitiers], cf. Gaston Dez, ''Histoire de Poitiers'', Poitiers, 1969 (''Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest'', 4e série, tome 10, 1966) {{OCLC|353898561}}.</ref> en 1969 considérant que les « dessins et commentaires [de Beauménil], à condition d'être critiqués, rendent parfois service », et en 1998, Pierre Pinon<ref>''Idem.'', cf. Pierre Pinon, « Beaumesnil et Grignon, le dessin et la fouille », dans ''La fascination de l'Antique, 1700-1770. Rome découverte, Rome inventée [Musée de la civilisation gallo-romaine, Lyon]'', Paris, 1998, {{p.}}162-167.</ref> constatant que « son dessin se veut précis même s'il n'est pas très habile », il ajoute « Beaumesnil a tendance, quelquefois, malgré l'apparente objectivité de son trait, à restituer des parties manquantes, à modifier le contexte, à inventer tout court ».
La qualité de ses dessins et descriptions de monuments<ref>Voir par exemple dans l'article de Christian Corvisier, « Le donjon de Châtillon-sur-Indre », dans ''Bulletin Monumental'', t. 168/1 [Châtillon-sur-Indre. Un château, un palais, sous la direction de Fabienne Audebrand], 2010, {{p.}}17-32 ([http://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_2010_num_168_1_7476 en ligne]), avec une ''[http://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_2010_num_168_1_7476?pageId=T3_19 Vues du donjon par Pierre Beaumesnil (Fig. 2)]''.</ref> sont critiqués par nombre de spécialistes assez tôt, notamment<ref>Voir aussi la note sur « Beaumesnil » par [[André Lecler]], en 1869.</ref> par [[Aubin-Louis Millin de Grandmaison|Millin]] (1811, {{p.}}748 et dans Chaudruc 1818, {{p.}}324-325), [[Jean Florimond Boudon de Saint-Amans|Saint-Amans]] (1812, {{p.}}251), Allou (1821, {{p.}}58<ref>À propos des suppositions de Beaumesnil sur l'origine des matériaux nécessaires à la construction des [[Amphithéâtre de Limoges|Arènes de Limoges]] :<br>
« Nous aurons, au reste, plus d'une occasion de signaler des inexactitudes de ce genre dans les observations de Beaumesnil, et il paraît qu'on en a fait de même dans la plupart des contrées dont il a décrit les monumens. Ce n'est donc qu'avec une grande réserve qu'il faut admettre ses opinions, en rendant toutefois justice à son zèle, et en profitant de ce que ses travaux ont de véritablement utile. » (Allou 1821, {{p.}}58).</ref> ou 74 n. 1 {{p.}}suiv.) et [[Prosper Mérimée|Mérimée]] (1838, {{p.}}100-102), qui lui reprochent de mêler plus d'imagination que de réalité et de copier des ouvrages sans les mentionner. [[Camille Jullian]] (1890, {{p.}}254) lui consacre un chapitre accablant, résumant : « il a copié quelques inscriptions sur les originaux avec assez d'inexactitude ; il a dédoublé ces inscriptions en donnant des variantes qu'il imaginait lui-même et dont il faisait de nouveaux textes [...] ; il a dessiné des monuments qui n'existaient pas, en y appliquant des inscriptions qu'il copiait dans les livres [...] ; il a enfin fait des inscriptions à l'aide des titres, sous-titres ou membres de phrases de livres imprimés ». Quant à [[Émile Espérandieu]], il le présente (1891, {{p.}}233) comme « le plus effronté faussaire que le {{s-|XVIII|e}} ait produit » et consacre un chapitre de 48 pages aux 67 « inscriptions fausses ou suspectes », reprenant en sous-titre le chapeau de Jullian, « l’œuvre de Beaumesnil », dans l'ouvrage sur les ''Inscriptions de la cite des Lemovices''.
 
L’impossibilité de distinguer dans ses travaux l'aspect descriptif d'une appropriation très personnelle du culte de l'antique ou de l'invention, avec un lyrisme « [[Préromantisme|préromantique]] » parfois érotique<ref group="n">Voir quelques exemples de [http://www.bn-limousin.fr/items/browse/tag/%C3%A9rotique dessins érotiques de Beaumesnil] issus de ses « élucubrations », copiés par Jean-Baptisle Tripon en 1837, reproduits par la [[Bibliothèque francophone multimédia de Limoges]]. <br/>Selon Tripon, « lors de la démolition de l’Évêché [de Limoges] en 1759, on découvrit plusieurs objets très curieux mais dont quelques uns étaient d'une obscénité révoltante, ce qui engagea Monseigneur d'Argentré, évêque, de les faire briser. Beaumesnil obtint la permission d'en dessiner mais ces dessins ont été perdus [...] Quelques uns de ces monuments avaient pu faire partie d'un ancien temple à Priape, force créatrice de la Nature. Les emblèmes qui dans l'état actuel de nos mœurs nous semble le délire de la dépravation n'étaient peut-être que l'expression d'un sentiment pieux et de l'espérance en l'immortalité. » Tripon précise enfin « tout en publiant ces dessins qui nous semblent d'un intérêt hautement puissant, par une réserve facile à comprendre, nous avons cru devoir interrompre l'ordre de pagination, afin qu'il fût facultatif à nos souscripteurs d'élaguer de l'ouvrage ces deux livraisons. » ([https://www.rechercheisidore.fr/search/resource/?uri=10670/1.503bbb Collections de la bibliothèque numérique du Limousin, MAG. P LIM 33272/2]).</ref> dont la logique créatrice et compilatoire nous échappe, a profondément dérangé les auteurs du {{s-|XIX}}, déçus dans leurs espoirs face à la richesse documentaire. Ceux-ci ne feront pas l'effort de se rappeler qu'en Haute-Vienne, « au {{s-|XVIII}}, rares sont les laïcs qui comme de Lépine, le subdélégué de l’intendance, s’intéressent aux témoignages du passé » (Pascal Texier 2016 [2014], {{p.}}2<ref>Pascal Texier (président de la [[Société archéologique et historique du Limousin|SAHL]]), « La Société archéologique et historique du Limousin », dans ''Haute-Vienne romane et gothique : l'âge d'or de son architecture [Congrès archéologique de France, 172e session, 2014]'', sous la dir. d'Éliane Vergnolle, Paris, 2016, {{p.}}11-18 ([https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01390774/document en ligne]).</ref>), pas plus que de reconnaître son rôle non négligeable de collecte et de promoteur des connaissances [[Patrimoine culturel|patrimoniales]], alors en gestations (d'où sa fortune critique).
Plus récemment les condamnations sont plus nuancées, comme pour Gaston Dez<ref>D'après [http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/880721/statues-equestres-en-poitou-poitiers-vienne-ancienne-collegiale-notre-dame-de-poitiers-statue-de-con une note de la Bibliothèque de Poitiers], cf. Gaston Dez, ''Histoire de Poitiers'', Poitiers, 1969 (''Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest'', 4e série, tome 10, 1966) {{OCLC|353898561}}.</ref> en 1969 considérant que les « dessins et commentaires [de Beauménil], à conditions d'être critiqués, rendent parfois service », et en 1998, Pierre Pinon<ref>''Idem.'', cf. Pierre Pinon, « Beaumesnil et Grignon, le dessin et la fouille », dans ''La fascination de l'Antique, 1700-1770. Rome découverte, Rome inventée [Musée de la civilisation gallo-romaine, Lyon]'', Paris, 1998, {{p.}}162-167.</ref> constatant que « son dessin se veut précis même s'il n'est pas très habile », il ajoute « Beaumesnil a tendance, quelquefois, malgré l'apparente objectivité de son trait, à restituer des parties manquantes, à modifier le contexte, à inventer tout court ».
 
Certains qualificatifs utilisés par ces savants à son égard sont ainsi marqués par la condescendance, la pudibonderie, l’ignorance, voire la mauvaise foi<ref group="n">Comme dans {{harvsp |id= 1900guibert | Guibert | 1900 |p= 54 }} :<br>« Nous ne savons trop ce que valait le comédien : il tenait (au moins sur la fin de sa carrière) l'emploi des ''pères nobles'', et avait "une tête d'un beau caractère qui convenait parfaitement à cet emploi" (d'après M. Martin [1811]). L'archéologue, on va le voir, a été assez sévèrement jugé. Quant à l'homme, nous ne le connaissons pas beaucoup ; mais le peu que nous en savons n'est pas de nature à nous inspirer pour lui une sympathie bien vive ni une entière estime. Les écarts de son crayon attestent la polissonnerie du cabotin le plus vulgaire et un goût prononcé pour l'obscénité. Peut-être les mœurs de l'artiste furent elles, au demeurant, tout au moins dans la seconde partie de sa carrière, moins dévergondées que son imagination. — {{Souligner|Le personnage avait beaucoup d'aplomb et savait donner une haute idée de sa science aux modestes érudits de province qu'éblouissaient sa faconde et la richesse de ses portefeuilles}}. L'abbé Legros, par exemple, manifeste en plusieurs endroits une véritable déférence pour l'autorité de Beaumesnil. — Nous savons par ailleurs que l'archéologue était peu scrupuleux et qu'il oubliait volontiers de mentionner le nom des auteurs des travaux originaux dans lesquels il avait largement puisé, qu'il avait même parfois copiés sans façon. Il semble du reste avoir mis lui-même, avec une certaine obligeance, ses dessins et ses notes à la disposition des antiquaires avec lesquels il se trouvait en rapport. »</ref>. Sa profession de comédien, de plus itinérant, étant le terme le plus méprisant, sous leur plume. On peut imaginer que leurs propos décevants, et anachroniques, n'ont probablement pas encouragé les dépositaires de l'œuvre de Beaumesnil, particulièrement l'[[Institut_de_France#Biblioth.C3.A8ques|Institut]], à les conserver justement.
L’impossibilité de distinguer dans ses travaux l'aspect descriptif d'une appropriation très personnelle du culte de l'antique ou de l'invention, avec un lyrisme « [[Préromantisme|préromantique]] » parfois érotique<ref>Voir quelques exemples de [http://www.bn-limousin.fr/items/browse/tag/%C3%A9rotique dessins érotiques de Beaumesnil] issues de ses « élucubrations », copiés par Jean-Baptisle Tripon en 1837, reproduits par la [[Bibliothèque francophone multimédia de Limoges]].<br>Selon Tripon, « lors de la démolition de l’Évêché [de Limoges] en 1759, on découvrit plusieurs objets très curieux mais dont quelques uns étaient d'une obscénité révoltante, ce qui engagea Monseigneur d'Argentré, évêque, de les faire briser. Beaumesnil obtint la permission d'en dessiner mais ces dessins ont été perdus [...] Quelques uns de ces monuments avaient pu faire partie d'un ancien temple à Priape, force créatrice de la Nature. Les emblèmes qui dans l'état actuel de nos mœurs nous semble le délire de la dépravation n'étaient peut-être que l'expression d'un sentiment pieux et de l'espérance en l'immortalité. » Tripon précise enfin « tout en publiant ces dessins qui nous semblent d'un intérêt hautement puissant, par une réserve facile à comprendre, nous avons cru devoir interrompre l'ordre de pagination, afin qu'il fût facultatif à nos souscripteurs d'élaguer de l'ouvrage ces deux livraisons. » ([https://www.rechercheisidore.fr/search/resource/?uri=10670/1.503bbb Collections de la bibliothèque numérique du Limousin, MAG. P LIM 33272/2]).</ref> dont la logique créatrice et compilatoire nous échappe, a profondément dérangé les auteurs du {{s-|XIX|e}}, déçus dans leurs espoirs face à la richesse documentaire. Ceux-ci ne feront pas l'effort de se rappeler qu'en Haute-Vienne, « au {{s-|XVIII|e}}, rares sont les laïcs qui comme de Lépine, le subdélégué de l’intendance, s’intéressent aux témoignages du passé » (Pascal Texier 2016 [2014], {{p.}}2<ref>Pascal Texier (président de la [[Société archéologique et historique du Limousin|SAHL]]), « La Société archéologique et historique du Limousin », dans ''Haute-Vienne romane et gothique : l'âge d'or de son architecture [Congrès archéologique de France, 172e session, 2014]'', sous la dir. d'Éliane Vergnolle, Paris, 2016, {{p.}}11-18 ([https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01390774/document en ligne]).</ref>), pas plus que de reconnaître son rôle non négligeable de collecte et de promoteur des connaissances [[Patrimoine culturel|patrimoniales]], alors en gestations (d'où sa fortune critique).
 
Certains qualificatifs utilisés par ces savants à son égard sont ainsi marqués par la condescendance, la pudibonderie, l’ignorance, voire la mauvaise foi<ref>Comme dans Guibert 1900, {{p.}}54 :<br>« Nous ne savons trop ce que valait le comédien : il tenait (au moins sur la fin de sa carrière) l'emploi des ''pères nobles'', et avait "une tête d'un beau caractère qui convenait parfaitement à cet emploi" (d'après M. Martin [1811]). L'archéologue, on va le voir, a été assez sévèrement jugé. Quant à l'homme, nous ne le connaissons pas beaucoup ; mais le peu que nous en savons n'est pas de nature à nous inspirer pour lui une sympathie bien vive ni une entière estime. Les écarts de son crayon attestent la polissonnerie du cabotin le plus vulgaire et un goût prononcé pour l'obscénité. Peut-être les mœurs de l'artiste furent elles, au demeurant, tout au moins dans la seconde partie de sa carrière, moins dévergondées que son imagination. — {{Souligner|Le personnage avait beaucoup d'aplomb et savait donner une haute idée de sa science aux modestes érudits de province qu'éblouissaient sa faconde et la richesse de ses portefeuilles}}. L'abbé Legros, par exemple, manifeste en plusieurs endroits une véritable déférence pour l'autorité de Beaumesnil. — Nous savons par ailleurs que l'archéologue était peu scrupuleux et qu'il oubliait volontiers de mentionner le nom des auteurs des travaux originaux dans lesquels il avait largement puisé, qu'il avait même parfois copiés sans façon. Il semble du reste avoir mis lui-même, avec une certaine obligeance, ses dessins et ses notes à la disposition des antiquaires avec lesquels il se trouvait en rapport. »</ref>. Sa profession de comédien, de plus itinérant, étant le terme le plus méprisant, sous leur plume. On peut imaginer que leurs propos décevants, et anachroniques, n'ont probablement pas encouragé les dépositaires de l'œuvre de Beaumesnil, particulièrement l'[[Institut_de_France#Biblioth.C3.A8ques|Institut]], à les conserver justement.
 
{{Citation bloc|Pierre Beaumesnil, qui réalisait des aquarelles représentant des monuments antiques, s'est trouvé voué aux gémonies par ceux qui ont eu à utiliser ses travaux car, à Limoges ou à Bordeaux, ses dessins ont servi à attiser sa réputation d'escroc. En revanche, à Périgueux, ils permettent d'affirmer que, en dépit de quelques traits discutables, sa plume est demeurée sûre et que son œuvre, si modeste soit-elle, constitue une base de travail qui n'est pas à négliger.|François Michel 1993, {{p.}}23.}}
 
=== Un artiste nomade en province au temps des cabinets de curiosités ===
La documentation étant particulièrement réduite et ancienne, peu renouvelée depuis 1900, on ne peut que spéculer sur les raisons et les choix qui ont fait produire par Pierre Beaumesnil cette œuvre volumineuse et originale, au regard de la logique propre des images et du texte. De même, on a du mal à cerner le contexte culturel et personnel de cet artiste voyageur, polyvalent et possiblement autodidacte, au milieu du {{s-|XVIII}}. On retient toutefois les propos qu'il aurait tenu à Martial de Lépine, sur le besoin qui l’animait de fréquenter l'antique et le domaine savant, avec la réserve que cela était probablement ce que celui-ci voulait entendre. On peut ajouter qu'il est envisageable que Beaumesnil soit issu de la foisonnante communauté dramatique parisienne de l'époque.
 
La documentation étant particulièrement réduite et ancienne, peu renouvelée depuis 1900, on ne peut que spéculer sur les raisons et les choix qui ont fait produire par Pierre Beaumesnil cette œuvre volumineuse et originale, au regard de la logique propre des images et du texte. De même, on a du mal à cerner le contexte culturel et personnel de cet artiste voyageur, polyvalent et possiblement autodidacte, au milieu du {{s-|XVIII|e}}. On retient toutefois les propos qu'il aurait tenu à Martial de Lépine, sur le besoin qui l’animait de fréquenter l'antique et le domaine savant, avec la réserve que cela était probablement ce que celui-ci voulait entendre. On peut ajouter qu'il est envisageable que Beaumesnil soit issu de la foisonnante communauté dramatique parisienne de l'époque.
 
Ses conditions de vie misérables font qu'une partie de sa production est certainement fabriquée ou transformée en vue de lui assurer des revenus auprès de cet environnement plus aisé que lui, constitué de notables et de religieux composant leur propre [[cabinet de curiosités]] ou contribuant à des documentations institutionnelles. Par ailleurs, certains travaux, comme des copies de gravures, ou de cartes et de plans, semblent être exclusivement alimentaires et mettent en lumière la variété de ses compétences techniques et de son réseau professionnel.
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== Recueils, manuscrits et copies connus ==
 
; Dans les fonds Lenoir<ref>Voir :<br>* Arquié-Bruley 2002 ({{p.}}130) : « [Alexandre Lenoir] les aurait achetés, en 1821, au libraire Nepveu, comme ayant appartenu à l'abbé de Tersan. Cela est sans doute vrai, au moins pour ceux que l'abbé a calqués. » <br>* Georges Huard 1938.</ref> du Cabinet des estampes de la [[BnF]] (originaux de Beaumesnil provenant de la collection de l'abbé de Tersan)
 
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; Au Département des manuscrits de la [[BnF]] (manuscrits et calques de l'abbé de Tersan<ref>Voir Arquié-Bruley 2002 ({{p.}}130-132) : ''Recueil d'antiquités gauloises, romaines et chrétiennes de l'abbé de Tersan [Charles-Philippe Campion de Tersan, 1737-1819]''.</ref> ; collection Périgord)
* « Calques [réalisés et annotés par l'abbé de Tersan] de monuments dessinés par Beaumesnil en 1744, 1747, 1771, 1772, 1774 et 1777, classés par ordre alphabétique des villes d'origine », 340 feuillets, 375 × 280 mm ([http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc56347h BnF Manuscrits, Fr. 6954]) ; succession Tersan, partie du lot acquis en 1819 par la [[BnF]]<ref>Voir, par exemple, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k31468j/f352.item{{harvsp Albert|id= 1885lenoir | Lenoir | 1885, {{|p.= 358 }}358] : « Une collection de calques exécutés sur les dessins de Beauménil se voit sous le nom ''De Tersan'' à Bibliothèque nationale, à la section des manuscrits français, sous les numéros 6984 et 6955. Trois dessins originaux de l'auteur y sont classés parmi les reproductions calquées, au-dessous desquelles on a écrit ces mots : ''d'après Beauménil''. »</ref>.
* Recueil [de calques par l'abbé de Tersan] dit « pas interfolié », 360 feuillets, 375 × 280 mm (BnF Manuscrits, Fr. 6955).
* ''Antiquités de Périgueux, recueillies en l’année 1763, augmentées de quelques autres, à un séjour que j’y fis en 1772'', dans la ''[http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc975732/cd0e1481 Collection Périgord] : Recherches sur la province de Périgord'', 5<ref>Titre complet du recueil : [http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc975732/cd0e1384 ''« Recherches sur le Périgord. — I-V. » Extraits divers de manuscrits et d'imprimés ; listes de notaires, notices concernant les antiquités du Périgord. V P. 5. Fragments sur les États du Périgord au XVe et au XVIe siècle.''] ; Voir aussi le [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k209169n/f44.image catalogue] du [http://comitehistoire.bnf.fr/dictionnaire-fonds/provinces-p%C3%A9rigord fonds Lespine].</ref> ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10035456k/f58.image cote Périgord 75 V, f° 102 à 132] ; très probable copie réalisée vers 1789 par l'abbé Lespine<ref>À propos de l'abbé Pierre Lespine, chanoine de Saint-Front de Périgueux, voir aussi Louis Grillon, « Notes sur le chanoine Lespine », dans ''Mémoire de la Dordogne'', 9, Périgueux, déc. 1996, {{p.}}7-16 ([https://archives.dordogne.fr/_depot_ad24/_depot_arko/basesdoc/1/62/revue-memoire-de-la-dordogne-n-9.pdf en ligne]).</ref> (1757-1831), de l'exemplaire conservé aux Archives de l’Académie des inscriptions et belles-lettres ou du double/copie<ref>Voir les notes, ''infra'', à propos de l'exemplaire des Archives départementales de la Dordogne, à la cote 24. Ms 29.</ref> conservé aux Archives départementales de la Dordogne).
 
; Les recueils envoyés à l'Académie entre 1779 et 1784, voire en 1759<ref group="n">Voir les auteurs ayant consulté ces documents dans [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474237v/f70.item{{harvsp |id= 1900guibert Louis| Guibert | 1900, {{|p.}}= 60-61] }} :<br>
« Presque tous les auteurs qui se sont occupés de Beaumesnil ont répété, sur la foi de Millin [https://archive.org/stream/departemensmidi04pt2mill#page/748/mode/1up({{harvsp |id= 1811millin | Millin | 1811, {{|p.= 748 }}748]) ou dans {{harvsp |id= 1818chaudruc | Chaudruc | 1818, {{|p.}}= 324-325] }}, croyons-nous, que la Bibliothèque Mazarine et la Bibliothèque de l'Institut conservaient une importante portion des manuscrits du comédien. Que les Archives de l’Académie des Inscriptions aient possédé beaucoup de dessins et de rapports ou de notes envoyés par lui, ce n'est pas douteux. Plusieurs de ces communications sont signalées par Legros [dans ses [http://archives.haute-vienne.fr/_depot_ad87/_depot_arko/articles/488/consulter-l-instrument-de-recherche_doc.pdf manuscrits aux Archives départementales de la Haute-Vienne], par Duroux [https://books.google.fr/books?id=NcXKibOUR-YC&hl=fr&pg=PA124#v=onepage&q&f=false ''Essai historique sur la Sénatorerie de Limoges'', Limoges, 1811, {{p.}}124], par Allou, par Juge de Saint-Martin. En ce qui concerne notamment les monuments à emblèmes priapiques trouvés dans les fouilles de l’Évêché, Duroux et Tripon rapportent que le comédien, ayant obtenu en 1759 la permission de dessiner ces objets, en adressa des figures à l'Académie, et qu'"il n'est resté de son travail que quelques croquis sauvés de l'oubli par M. Martin, secrétaire de la Société royale d'agriculture". Quoi qu'il en soit, il nous a été affirmé deux fois, à douze ou quinze années d'intervalle, de la façon la plus catégorique, que ni la Bibliothèque de l'Institut, ni la Mazarine ne possèdent rien des papiers de Beaumesnil. M. Le Blant avait reçu la même réponse. »</ref> (essentiellement considérés comme perdus<ref group="n">Seul « la cote C 80 comprend 2 cahiers, l’un intitulé ''Antiquités de Périgueux recueillies en l’année 1763, augmentées de quelques autres à un second séjour que j’y fis en 1772'', reçu à l’Académie en 1780, de 20 pages ; c’est celui qui a figuré à l’exposition. Le second, ''Supplément aux monuments de Périgueux, découverts vers la fin de 1783, etc.'', de 8 pages, avec note de l’Académie : "Ce cahier qui m’a été envoyé par M. de Meulan d’Ablois, intendant de Limoges, m’est arrivé le 14 octobre 1784" », et aucune trace d'autres mémoires, selon la Conservation des archives de l'Institut (courriel du 18 juin 2018).</ref>)
* ''Antiquités de Périgueux recueillies en l’année 1763, augmentées de quelques autres à un second séjour que j’y fis en 1772'', 20 p., in-fol. (Archives de l’[[Académie des inscriptions et belles-lettres]], cote C 80 [cahier 1] ; exposé au [[musée Vesunna]] de Périgueux en 2017).
* ''Supplément aux monuments de Périgueux, découverts vers la fin de 1783, etc.'', 8 p., 28 fig., in-fol. envoyé par Meulan d’Ablois<ref>Marie-Pierre-Charles Meulan d’Ablois (1739-1814) est [[Intendant (royaume de France)|intendant]] de Limoges de 1783 à 1790.</ref> en 1784 (Archives de l’[[Académie des inscriptions et belles-lettres]], cote C 80 [cahier 2] ; description dans Adrien Blanchet 1932, {{p.}}171-172).
* Les cahiers ''Antiquités d'Alby'' et ''Antiquités de Limoges'', à la [[Bibliothèque Mazarine]] selon [[Émile Espérandieu]] (1888, {{p.}}141-142 n. 1) mais pas vu par l'auteur — ensemble de cahiers actuellement introuvables.
* « Dessins des objets exhumés lors des travaux de déblai effectués en 1757, 1758 et 1759 à l'EvêchéÉvêché de Limoges [dits ''monuments à [[Priapisme|emblèmes priapiques]]''] », fait en 1759 et envoyés à l’Académie, selon Guibert (1900, {{p.}}60-61) indiquant Duroux et Tripon comme référence — cahier actuellement introuvable ; voir les copies de la dite ''série spéciale'' ou des ''livraisons facultatives'' de Jean-Baptisle Tripon en 1837 d'après les notes de Beaumesnil ([http://www.bn-limousin.fr/items/show/2974# Collections de la bibliothèque numérique du Limousin, MAG. P LIM 33272/2]).
* ''Recherches générales sur les antiquités et monuments de la France, avec les diverses traditions'', nombreux cahiers (...) dans les fonds de l’[[Institut de France]] selon [[Raymond Chevallier]]<ref group="n">Chevallier semble répéter ce qu'il doit avoir lu quelque part, sans indiquer dans quel ouvrage, car il ne donne aucune précision sur la généalogie ou la localisation des cahiers en question :<br>« Ses cahiers de dessins ont été envoyés à l'Académie de 1779 à 1784 : 7 concernent des monuments antiques de Limoges. D'autres dessins illustrent Agen, Bourbon l'Archambault (les bains), Bourbon-Lancy, Clermont-Ferrand (le temple de Vasso), Eauze (un sarcophage), Laréole, Lectoure, Lezoux (les céramiques), Néris-les-Bains, Périgueux (la Tour de Vésone, les portes, l'amphithéâtre — état contemporain et restitution), Poitiers (l'amphithéâtre), Uzès... » ({{harvsp |id= 1999chev | Chevallier | 1999, {{|p.= 143 }}143).</ref> (sans description ni cote et probablement pas vu) — ensemble de cahiers en tout cas introuvables.
 
; À la Bibliothèque municipale de Poitiers (Médiathèque François-Mitterrand)
Ligne 162 ⟶ 144 :
* ''Antiquités de la ville de Poitiers, province de Poictou et Aquitaine, origine de ses peuples, probable et fabuleuse avec un extrait chronologique des souverains qui ont occupé le Poitou jusqu'à présent'', séparé en 2 vol. de 148 f. ([http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/1045828/antiquites-de-la-ville-de-poitiers-province-de-poictou-et-aquitaine-origine-de-ses-peuples-probable- Bibliothèque de Poitiers, Ms 384]<ref>[https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1868_num_29_1_446151 Paul de Fleury 1868, {{p.}}643] notait la cote Ms 163 pour des ''Antiquités recueillies en Poitou''.</ref>).
* ''Les trois monuments dits les Trois-Piliers : dessins et texte, par Beauménil'', 1750, 8 p., 3 pl. (deux ex. à la [http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/819360/les-trois-monuments-dits-les-trois-piliers-dessins-et-texte-par-beaumenil-1750 Bibliothèque de Poitiers, DM 488] et [http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/819396/les-trois-monuments-dits-les-trois-piliers-dessins-et-texte-par-beaumenil-1750 CP-Beauménil]).
* Copies dispersées, sous diverses cotes à la Bibliothèque de Poitiers :<br>Raymond Bourdier, ''Vestiges du château de Poitiers'', 1921, ([http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/841324/vestiges-du-chateau-de-poitiers 7846 POI F1]),<br>''Restes du château de Poitiers'' ([http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/841318/restes-du-chateau-de-poitiers-bati-en-1375-par-jean-duc-de-berry-comte-de-poitou-auteur-non-determin 7847 POI F1]), <br>Bélisaire Ledain (1832-1897), ''Epitaphes de Civaux'' ([http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/961692/epitaphes-de-civaux-premiers-siecles-chretiens-belisaire-ledain 1424 VIE F3]), <br>Bélisaire Ledain, ''Modillons de l'octogone de Montmorillon'' ([http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/846165/modillons-de-l-octogone-de-montmorillon-montmorillon-vienne-octogone-de-la-maison-dieu-figures-sculp 1737 VIE F3]), <br>[[Camille-Léopold Lahaire]], ''Ruines des Trois-Piliers'', c. 1896 ([http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/929969/ruines-des-trois-piliers-a-poitiers-vienne-au-xviiie-siecle-d-apres-un-dessin-a-la-plume-de-c-lahair 126 POI F3]), <br>''Ruines des Arènes de Poitiers'', copie du {{s-|XIX|e}} ([http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/870029/ruines-des-arenes-de-poitiers-vue-exterieure-de-l-amphitheatre-de-poitiers-prise-par-le-lieu-appele- 20 POI F3]), <br>Alexandre Garnier (ou Gustave Alexandre Garnier, 1834-1892 ?), ''Dragon de Poitiers dit la "Grand' Goule"'', c. 1890 ([http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/887506/dragon-de-poitiers-dit-la-grand-goule-garnier-del 3916 POI F2]), <br>Bélisaire Ledain, ''Les Trois Piliers'', 3 dessins ([http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/929966/les-trois-piliers-a-poitiers-rue-carnot-antiquites-romaines-fragments-du-monument-dit-des-trois-pili 125 (A,B,C) POI F3]), <br>Bélisaire Ledain, ''Tombeaux et épitaphes de Civaux'', 10 pl. avec 34 motifs ([http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/960004/tombeaux-et-epitaphes-de-civaux-belisaire-ledain 1423 VIE F3]), <br>Bélisaire Ledain, ''Chapiteaux de Saint-Hilaire le Grand'' ([http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/876383/chapiteaux-de-saint-hilaire-le-grand-poitiers-vienne-eglise-collegiale-saint-hilaire-le-grand-chapit 4155 POI F2]), <br>Alain Maulny (Service de l'Inventaire), ''Statue de Constantin avec épitaphe et armoiries'', photographies, c. 1970 ([http://www.bm-poitiers.fr/Default/doc/SYRACUSE/880721/statues-equestres-en-poitou-poitiers-vienne-ancienne-collegiale-notre-dame-de-poitiers-statue-de-con 636, 637, 638 et 639 POI F3]).
 
; Aux Archives départementales de Lot-et-Garonne
* ''Antiquités de la ville d'Agen'', 1767, 47 p., publ. en 2017 ([[Archives départementales de Lot-et-Garonne]], [http://www.garae.fr/spip.php?article304 cote 35 J 30] ; description dans [[Jean Florimond Boudon de Saint-Amans|Saint-Amans]] 1812<ref group="n">Certaines[[Jean Florimond Boudon de Saint-Amans|Saint-Amans]] : certaines planches de son [https://archive.org/stream/essaisurlesantiq00sain#page/341/mode/1up ''Essai sur les antiquités du département de Lot-et-Garonne''] (Agen, 1859)] sont peut-être inspirées des travaux de Beaumesnil.</ref> ; dans la successions Beaumesnil, acquis par l'[[académie d'Agen]] en 1808<ref group="n">La cote 35 J 31 des Archives départementales de Lot-et-Garonne, contient une « correspondance concernant l’appartenance de ce manuscrit (1807-1861) ». [[Louis Guibert]] semble ignorer cette vente puisqu'il s'étonne de la présence à Agen du manuscrit.</ref> à la suite du décès du fils de de Lépine, non rendu par [[Jean Florimond Boudon de Saint-Amans|Saint-Amans]], toujours introuvable par [[Philippe Lauzun|Lauzun]] en 1900<ref name="lau89" />, déposé aux archives départementales en 1977, exhumé par l'académie en 2017.
 
; Aux Archives départementales de la Dordogne
* [Recueil de Taillefer =] ''Recueil de documents et d'extraits fait [en 1789] par l'abbé Lespine, comprenant notamment les notes de Beaumesnil sur les "Antiquités de Périgueux [recueillies en l’année 1763, augmentées de quelques autres à un séjour que j’y fis en 1772]" (Fol. 6-25), avec des dessins et des planches au lavis de [[Michel-François Dandré-Bardon|Bardon]], et des dessins en couleur de Wlgrin de Taillefer sur les principaux monuments de Vésone au 1er siècle{{s-|I}} (Fol. 58 [{{p.}}89]) et sur la "Restauration de la cathédrale de Périgueux et des quartiers qui l'avoisinent" (Fol. 59 [{{p.}}90])'', 59 feuillets en 90 p., 387x255 mm (Archives départementales de la Dordogne/Bibliothèque numérique du Périgord, don de l'abbé Audierne (donné par M. de Bastard, selon Espérandieu), [https://archives.dordogne.fr/f/BNP/1960123/fiche/? cote 24. Ms 29] ([http://my.yoolib.com/ad24/collection/2974-antiquites-de-perigueux/?lang=fr accès BNP]) ; description sommaire du recueil de Taillefer dans [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65241528/f120.item{{harvsp |id= 1893esp | Espérandieu | 1893, {{|p.}}= 110-112] }}, commentaires du cahier de Beaumesnil dans [https://www.shap.fr/BSHAP/BSHAP_1985-3.pdf{{harvsp Claude|id= 1985lacombe | Lacombe | 1985, |p= 255-257 et 263] }}<ref name="1985lacombe255_265">Cf.{{Article |id= 1985lacombe |libellé= Lacombe 1985 |langue= fr |auteur1= Claude Lacombe, «|titre= Wlgrin de Taillefer : utopie et urbanisme à Périgueux au début du XIXe{{s-|XIX}} siècle|périodique= », dans ''Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord'', |lieu= Périgueux |volume= 112- |numéro= 3, Périgueux,|date= 1985, {{p.}}|pages= 255-265 ([|lire en ligne= https://www.shap.fr/BSHAP/BSHAP_1985-3.pdf en|format= ligne])sur ''shap.fr'' }}.</ref> et dans [https://archives.dordogne.fr/_depot_ad24/_depot_arko/basesdoc/1/13/revue-memoire-de-la-dordogne-n-2.pdf François Michel 1993, {{p.}}20-23] ; le cahier a été trouvé à la fin du {{s-|XVIII|e}} par Lespine dans les anciennes archives du ministre [[Henri Bertin|Bertin]], puis acquis avec d'autres documents de l'abbé<ref>Voir la ''Collection Périgord'' de la BnF.</ref> et intégré au recueil relié dans les années 1820 par [[Henry François Athanase Wlgrin de Taillefer|de Taillefer]]<ref group="n">Selon{{Article |id= 1998lacombe |libellé= Lacombe 1998 |langue= fr |auteur1= Claude Lacombe |titre= Wlgrin de Taillefer [1761-1833], architecte utopiste et pionnier de l’archéologie périgourdine »,|périodique= dans ''Mémoire de la Dordogne'', |numéro= 11, |date= juin 1998, {{p.}}|pages= 11 ;|lire en ligne= [https://archives.dordogne.fr/_depot_ad24/_depot_arko/basesdoc/1/76/revue-memoire-de-la-dordogne-n-11.pdf en|format= ligne])sur ''archives.dordogne.fr'' }} :
« C'est probablement lors de ces échanges de correspondances [avec tous les antiquaires de son époque] que Taillefer récupère ou achète les copies des dessins originaux de Beaumesnil réalisées à la demande du ministre Bertin et la copie, réalisée en 1789 à Paris, par l'abbé Lespine, de ce qui concerne le Périgord dans les ''Mémoires'' du comédien archéologue. Il les fera relier dans les années 1820 et intituler ''Antiquités de Périgueux''. Ce manuscrit avait été découvert par l'abbé Lespine ''dans une caisse de papiers venant du cabinet de feu M. de Bertin, ministre et secrétaire d’État''. »</ref> ; ce cahier est un possible double par Beaumesnil<ref group="n">Espérandieu semble le penser.</ref>, ou une copie (par un auteur inconnu, et réalisée à la demande du ministre Bertin<ref>Cf. Claude Lacombe 1985 ''supra'', {{p.}}263 :<br>« manuscrit constitué "de doubles de quelques-uns des dessins originaux (de Beaumesnil) et d'une copie de ce qui nous regarde (prise en 1789 à Paris par Lespine)" que W. de Taillefer [https://arachne.uni-koeln.de/Tei-Viewer/cgi-bin/teiviewer.php?scan=BOOK-1360573-0287_1042355 ''Antiquités de Vésone'', 1, 1821, {{p.}}280] avait sous les yeux lorsqu'il rédigeait les Antiquités de Vésone ».</ref>), du cahier 1 de la cote C 80 aux Archives de l’Académie des inscriptions et belles-lettres.
 
; Aux Archives départementales de la Haute-Vienne
* Album dit ''Atlas des antiquités de la Haute-Vienne'' contenant les copies de dessins de Beaumesnil, réalisés entre 1821 et 1837 par Charles-Nicolas Allou, recomposé par Maurice Ardant après le don par la veuve d'Allou de l'album à la Société archéologique et historique du Limousin en 1857, 21 pl. in-folio sur 26 sont conservées ([[Archives départementales de la Haute-Vienne]], [http://archives.haute-vienne.fr/_depot_ad87/_depot_arko/articles/2055/consulter-l-instrument-de-recherche_doc.pdf cote 66 Fi 7]<ref>[https://books.google.fr/books?id=DsvSGgSgO2MC&lpg=PP1&dq=isbn%3A9782842874001&hl=fr&pg=PA202#v=onepage&q&f=false Éliane Vergnolle 2006, {{p.}}202 n. 36], indiquait l'ancienne cote 6 SAHL 7.</ref> ; description dans [https://archive.org/stream/bulletindelasoc87unkngoog#page/n232/mode/1up Leroux 1888, {{p.}}216-217], revu en 2016 par Muriel Souchet, des Archives départementales).
* ''Antiquités limousines. Cahier de notes et croquis archéologiques attribués à Beaumesnil'', prêt de M. Edmond Panet, 1969<ref>Cf. {{note|Annie Desvalois, ''Répertoire numérique de la sous-série 1 Mi : Microfilms de complément (VIIe{{sp-XXe s.|VII|-|XX}})'', Limoges, Archives départementales de la Haute-Vienne, 2018, 74 p. dact. ([http://archives.haute-vienne.fr/r/185/microfilms/ en ligne]).}}{{,}}{{note|group="n"|Le ''Cahier de notes et croquis archéologiques attribués à Beaumesnil'', des ''Antiquités limousines'', correspond peut-être aux ''Environs de Limoges'' (format {{Dunité|305|201|mm}}), cahier où, selon Guibert (1900), « on trouve les croquis des nombreux monuments, restes d'édifices, fragments de sculptures, vestiges divers qui se voyaient au dernier siècle à Condat, Àmbazac, Saint-Léonord, Glanges, Pierrebuffière, Saint-Hilaire-Bonneval, Boisseuil, Solignac, Bellac et ses alentours, Tulle, Naves, Tinlighac, Ussel, Felletin, Aubusson, Les Ternes, Chénérailles, Ahun, etc. Tripon a largement puisé dans ce recueil », chez Nivel-Fontaubert en 1900<ref name="1900guibert69"/>.
Ce dernier cahier contient peut-être les planches consultées par Espérandieu, « 28 planches de la collection Nivet-Fontaubert », en 1891 (sinon à la [[Bibliothèque francophone multimédia de Limoges]] ?). Espérandieu précise qu'il ne s'agit pas d'une partie des cahiers vu par Allou.}} ([[Archives départementales de la Haute-Vienne]], microfilms cote 1 Mi 225, 1 rouleau, 2,50 m, négatif).
Peut-être correspond aux ''Environs de Limoges'' (format 305 mm sur 201), cahier « où on trouve les croquis des nombreux monuments, restes d'édifices, fragments de sculptures, vestiges divers qui se voyaient au dernier siècle à Condat, Àmbazac, Saint-Léonord, Glanges, Pierrebuffière, Saint-Hilaire-Bonneval, Boisseuil, Solignac, Bellac et ses alentours, Tulle, Naves, Tinlighac, Ussel, Felletin, Aubusson, Les Ternes, Chénérailles, Ahun, etc. Tripon a largement puisé dans ce recueil », chez Nivel-Fontaubert en 1900, selon [[Louis Guibert]] ({{p.}}69).<br>
Ce dernier cahier contient peut-être les planches consultées par Espérandieu, « 28 planches de la collection Nivet-Fontaubert », en 1891 (sinon à la [[Bibliothèque francophone multimédia de Limoges]] ?). Espérandieu précise qu'il ne s'agit pas d'une partie des cahiers vu par Allou.</ref> ([[Archives départementales de la Haute-Vienne]], microfilms cote 1 Mi 225, 1 rouleau, 2,50 m, négatif).
* ''Antiquités de la ville de Limoges'', prêt de Mme du Boucheron ([[Beynac]]), 1957<ref>Cf. Desvalois 2018, ''supra''.
Correspond peut-être aux ''Antiquités de la ville de Limoges et païs Limousin [collection Maurice Ardant]'' (12 p. fragment de cahier in-folio contenant env. 50 reproductions) chez Paul Mariaux en 1900, selon [[Louis Guibert]] ({{p.}}61, et description des dessins {{p.}}63-69). Guibert précise qu'il ne s'agit pas d'un cahier vu par Allou.</ref> ([[Archives départementales de la Haute-Vienne]], microfilms cote 1 Mi 79, 4 bandes, 0,90 m, négatif).
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* Les quatre cahiers sur Limoges consultés en 1821 par Allou et partiellement reconstitués par Espérandieu.
* Les « mémoires très volumineux » signalés par [[Prosper Mérimée]] en 1838, et alors conservés à l'Hôtel-de-Ville de Limoges. Probablement le même ensemble que celui vu par Allou.
* La collection Nivet-Fontaubert, consultée parmi d'autres par Espérandieu et sommairement décrite par Guibert (1900,)<ref name="1900guibert69">{{harvsp |id= 1900guibert | Guibert | 1900 |p.= 69 }}69).</ref>, dispersée au début du {{s-|XX|e}} et probablement dans des collections privées.
* « Feuille de papier mesurant 340 mm sur 198, [...] des croquis que l'auteur de l'''Historique monumental'' a eus sous les yeux, il ne nous reste que ceux qui constituent les planches n{{o}} n°|I et II}}, plus partie de la planche III de la série spéciale de Tripon. », chez Nivel-Fontaubert en 1900,<ref selonname="1900guibert70">{{harvsp [[Louis|id= 1900guibert | Guibert]] ({{| 1900 |p.= 70 }}70).</ref>.
* « M. Mariaux possède d'assez volumineux mémoires de notre artiste sur l'archéologie grecque et romaine, les arts, les mœurs, les institutions ; des tables chronologiques, des recherches sur le supplice de la croix chez les divers peuples, des notes sur l'Asie Mineure, une copie du ''Discours de la religion des anciens Romains'', par noble seigneur [[Guillaume du Choul]], plus un certain nombre de feuillets détachés — tout cela orné de dessins quelques-uns fort curieux », chez Paul Mariaux en 1900,<ref selonname="1900guibert62">{{harvsp [[Louis|id= 1900guibert | Guibert]] ({{| 1900 |p.= 62 }}62).</ref>.
* « Lot de notes et de dessins provenant des papiers de Beaumesnil. [...] Donne quelques indications personnelles sur notre archéologue, et où se trouve notamment mentionné le voyage en Egypte dont nous avons déjà parlé », chez Léonce Pichonnier en 1900,<ref selon [[Louis Guibert]] ({{p.}}69)name="1900guibert69"/>.
* Copies réalisés avant 1837 par Jean-Baptisle Tripon d'après la collection Ruffin (peut-être aux [[Archives départementales de la Haute-Vienne]] ou dans le fonds Lenoir du cabinet des Estampes de la [[BnF]]).
* ''Mémoire sur [[Cassinomagus|ChanssenonChassenon]]'', consulté par [[Jean-Hippolyte Michon]] avant 1844 — sans description ni localisation.
* Dessins et papiers chez M. de Lagoy et à Aix (signalés par Edmond Le Blant en 1856<ref>Voir {{Lien |lang= en |trad= Edmond-Frédéric Le Blant |fr= Edmond Le Blant |lang = en}}, ''Inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures au VIIIe siècle{{s-|VIII}}'', 1, Paris, 1856, {{p.}}25 ([https://archive.org/stream/inscriptionschr01lebluoft#page/25/mode/1up en ligne]).</ref>, et d'autres papiers le sont par M. Jullian)<ref selonname="1900guibert60">{{harvsp [[Louis|id= 1900guibert | Guibert]] ({{| 1900 |p.= 60 }}60).</ref>.
 
== Notes ==
{{Références}}
 
== Bibliographie ==
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=== Études régionales ===
==== Indre-et-Loire, Vendée, Deux-Sèvres, Vienne, Charente-Maritime, Charente ====
 
* {{article|auteur1=Charles Lelong|lien auteur1=Charles Lelong (archéologue)|titre=Documents sur la Touraine à l'époque gallo-romaine : les dessins de Beaumesnil (1784)|périodique=Bulletin de la [[Société archéologique de Touraine]]|année=1988|pages=87-89|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6551293f/f89.image}}
==== Vendée, Deux-Sèvres, Vienne, Charente-Maritime, Charente ====
* {{Article
| auteur1 = Raymond Mauny
| titre = Contribution à l'étude des « Greniers et silos Gastignon » à Amboise (soi-disant greniers de César)
| périodique = bulletin de la [[Société archéologique de Touraine]]
| tome = XXXIX
| année = 1980
| passage = 450-452
| url texte = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6551009t/f202.image
| issn = 1153-2521
}}.
* [[Émile Espérandieu]], ''Épigraphie romaine du Poitou et de la Saintonge'', 1, Melle, 1888, part. {{p.}}328-329 ([https://archive.org/stream/pigraphieromai0102espuoft#page/328/mode/1up en ligne]).
* [[Jean-Hippolyte Michon]], ''Statistique monumentale de la Charente'', Paris et Angoulême, 1844, part. {{p.}}19 et sq. ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65648269/f33.item en ligne]).
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=[[Aubin- Louis Millin de Grandmaison|Aubin- Louis Millin]], ''|titre=Voyage dans les départemens du midi de la France'', |tome=4-2, {{2e}} partie |lieu=Paris, |éditeur= |année=1811, {{p|format=sur ''archive.org'' |passage=748 |lire en ligne=https://archive.org/stream/departemensmidi04pt2mill#page/748/mode/1up |consulté le=04/01/2020 |id=1811millin |libellé=Millin 1811}}748. (à propos de dessins des ''[[Civaux#Patrimoine_historique|tombeaux de Civaux]]'' par Duménil) ([https://archive.org/stream/departemensmidi04pt2mill#page/748/mode/1up en ligne]).{{plume}}
 
==== Saône-et-Loire ====
* {{Lien |lang= en | trad= Edmond-Frédéric Le Blant |fr= Edmond Le Blant |lang = en}}, ''Inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures au VIIIe siècle'', 1 [Provinces gallicanes], Paris, 1856, part. {{p.}}25 n. 1 (à propos de l'inscription chrétienne disparue {{CIL|13|02799}} du « polyandre », le cimetière, de l'[[Église Saint-Pierre-l'Estrier d'Autun]] par Beauméni) et sq. ([https://archive.org/stream/inscriptionschr01lebluoft#page/25/mode/1up en ligne]).{{Commentaire biblio|A consulté [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10546956h/f35.item BnF Estampes, 4-VE-884, f° 30] de la collection Albert Lenoir. <br>Voir aussi à propos des inscriptions d'Autun (dont celle [[Pectorius d'Autun|dite de Pectorius]]), [[Charles Cahier]] et Arthur Martin (1801-1856), ''Mélanges d'archéologie, d'histoire et de littérature'', 4, Paris, 1856, {{p.}}115 n. 1 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6532299p/f129.item en ligne]).}}
 
==== Haute-Vienne ====
* Éliane Vergnolle, « L'abbatiale romane : bilan documentaire », dans ''[[Abbaye Saint-Martial de Limoges|Saint-Martial de Limoges]] : ambition politique et production culturelle : {{sp-|X|-|XIII|s}} : actes du colloque tenu à Poitiers et Limoges du 26 au {{date-|28 mai 2005}}'', sous la dir. de Claude Andrault-Schmitt, Limoges, 2006, part. les {{p.}}201-203 {{ISBN|9782842874001}} (partiellement [https://books.google.fr/books?id=DsvSGgSgO2MC&lpg=PA201&ots=N4etZSctBy&dq=&hl=fr&pg=PA201#v=onepage&q&f=true en ligne]).
 
* Éliane Vergnolle, « L'abbatiale romane : bilan documentaire », dans ''[[Abbaye Saint-Martial de Limoges|Saint-Martial de Limoges]] : ambition politique et production culturelle : Xe-XIIIe siècles : actes du colloque tenu à Poitiers et Limoges du 26 au 28 mai 2005'', sous la dir. de Claude Andrault-Schmitt, Limoges, 2006, part. les {{p.}}201-203 {{ISBN|9782842874001}} (partiellement [https://books.google.fr/books?id=DsvSGgSgO2MC&lpg=PA201&ots=N4etZSctBy&dq=&hl=fr&pg=PA201#v=onepage&q&f=true en ligne]).
* Martial Legros (1744-1811), ''Continuation de l'abrégé des annales du Limousin : années 1770 à 1790 [transcription laissée à l'état brut sans référence bibliographique]'', Limoges, 1995, {{p.}}327 du manuscrit (origine du manuscrit, sur le site des [http://archives.haute-vienne.fr/r/58/les-manuscrits-du-seminaire-de-limoges/ Archives départementales de la Haute-Vienne] et [http://archives.haute-vienne.fr/_depot_ad87/_depot_arko/articles/488/consulter-l-instrument-de-recherche_doc.pdf {{p.}}13 de leur instrument de recherche]).
* [[{{Article |id= 1900guibert |libellé= Guibert 1900 |langue= fr |auteur1= Louis Guibert |lien auteur1= Louis Guibert]], «|titre= Anciens dessins des monuments de Limoges »,|périodique= dans ''Bulletin de la [[Société archéologique et historique du Limousin]]'', 49,|lieu= Limoges, |tome= 49 |date= 1900, {{p.}}|pages= 4-87 et plusieurs ill. ([|lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474237v/f9 en|format= ligne])sur ''gallica'' }}. {{plume}}
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=[[Émile Espérandieu]], ''|titre=Inscriptions de la citecité des Lemovices'', |lieu=Paris, |éditeur= |année=1891, part.|format=sur {{p''archive.}}org'' |passage=233-280, avec|lire uneen [ligne=https://archive.org/stream/inscriptionsdela00espe#page/336232/mode/1up2up reconstitution|consulté partiellele=04/01/2020 du|id=1891esp contenu|libellé=Espérandieu des cahiers tel mentionnés par Allou,1891}}. {{p.|336}}336] (: donne une [https://archive.org/stream/inscriptionsdela00espe#page/232336/mode/2up1up enreconstitution lignepartielle du contenu des cahiers tels mentionnés par Allou]). {{plume}}
* {{Article |id= 1890leroux |libellé= Leroux 1890 |langue= fr |auteur1= Alfred Leroux, «|titre= Notice sur les archives de M. Nivet-Fontaubert |nature article= « dossier 16 », dans|périodique= ''Bulletin de la [[Société archéologique et historique du Limousin]]'', 39,|lieu= Limoges, 1890,|volume= part.39 le|date= «1890 dossier|pages= 16 » {{p.}}564-566 ([|lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5510337j/f596.item en|format= ligne])sur ''gallica'' }}. {{plume}}
* François Arbellot, « L'abbé Vitrac : notice biographique et bibliographique », dans ''Bulletin de la [[Société archéologique et historique du Limousin]]'', 36, Limoges, 1888, part. {{p.}}7 à propos de la mort de Beaumesnil ([https://archive.org/stream/bulletindelasoc87unkngoog#page/n19/mode/1up en ligne]).
* Paul Ducourtieux, « Limoges d'après ses anciens plans », dans ''Bulletin de la [[Société archéologique et historique du Limousin]]'', 31, Limoges, 1883, part. {{p.}}139-140 (avec les commentaires de l'abbé Martial Legros sur Beauménil) et sq. ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5510818x/f149.item en ligne]) ; rééd. Limoges, 1884 (tiré à part).
* [[{{Article |id= 1881guibert |libellé= Guibert 1881 |langue= fr |auteur1= Louis Guibert |lien auteur1= Louis Guibert]], «|titre= Anciens Registresregistres des paroisses de Limoges »,|lieu= dansLimoges |périodique= ''Bulletin de la [[Société archéologique et historique du Limousin]]'', |tome= 29, Limoges,(première 1881,livraison part.; {{pt.}}96-97 acte7 de décèsla dedeuxième Beaumesnilsérie) |date= 1881 |pages= 73-124 |lire en ligne= ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5469908t/f97f98.item en|format= ligne])sur ''gallica'' }}, {{p.|96-97}} (dont retranscription de l'acte de décès de P. Beaumesnil) {{plume}}
* [[André Lecler]], « Beaumesnil », dans ''Bulletin de la [[Société archéologique et historique du Limousin]]'', 19, Limoges, 1869, {{p.}}27-30 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5510314j/f31.image en ligne]).
* [[Prosper Mérimée]], ''Notes d'un voyage en Auvergne'', Paris, 1838, {{p.}}100-102 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k105453n/f105.image en ligne]).
* Jean-Baptisle Tripon, ''Historique monumental de l'ancienne province du Limousin'', Limoges, 1837, 2 vol. ([[Bibliothèque francophone multimédia de Limoges|BFM]], cote MAG.P LIM 33272/2 : [http://www.bn-limousin.fr/items/browse/tag/Jean-Baptiste+Tripon extrait de 10 planches]) ; repr. Marseille, 1977 et Péronnas, 1999 {{ISBN|2878023609}}.
* Charles-Nicolas Allou, ''Description des monumens des différens ages, observés dans le département de la Haute-Vienne : avec un précis des annales de ce pays'', Limoges, 1821, {{p.}}xii et sq. ([http://reader.digitale-sammlungen.de/de/fs1/object/goToPage/bsb10358070.html?pageNo=18 en ligne]) ; Maurice Ardant (1793-1867), « Explication des planches formant l'Atlas des antiquités de la Hte-Vienne [= notices des 24 planches] », dans ''Bulletin de la [[Société archéologique et historique du Limousin]]'', 7, Limoges, 1857, {{p.}}80-88 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5510305k/f88.image en ligne]) ; [[Alfred Leroux]], « La bibliothèque de la Société archéologique et historique du Limousin », dans ''Bulletin de la [[Société archéologique et historique du Limousin]]'', 36, Limoges, 1888, part. {{p.}}216-217 avec un état de l'Album et les notices des 21 planches en projet ([https://archive.org/stream/bulletindelasoc87unkngoog#page/n232/mode/1up en ligne]) ; les planches n'ont pas été publiées.
* {{Article |id= 1812martin |libellé= Martin 1812 |langue= fr |auteur1= Paul Esprit Marie Joseph Martin, «|titre= Rapport »,|nature dansarticle= ''Séance publique [du 24 mai 1812 de la]|périodique= Société d'agriculture, des sciences et des arts du département de la Haute-Vienne'', |lieu= Limoges, |date= 1812, part.|pages= {{p.}}64-66 ([|lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6551401w/f68.item en ligne]) ; partiellement repris|format= danssur ''Journal de la Haute-Viennegallica'' du|consulté 13le= novembre<!-- 181204/01/2020 et--> par Tripon 1837, {{p.}}17.
}} ; partiellement repris dans ''Journal de la Haute-Vienne'' du {{date-|13 novembre 1812}} et par Tripon 1837, {{p.|17}}. {{plume}}
* Jacques Duroux, ''Essai historique sur la Sénatorerie de Limoges'', Limoges, 1811, part. {{p.}}124 ([https://books.google.fr/books?id=NcXKibOUR-YC&hl=fr&pg=PA124#v=onepage&q&f=false en ligne]).
 
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==== Dordogne ====
* François Michel, « Le cahier de dessins de Pierre Beaumesnil », dans ''Mémoire de la Dordogne : revue semestrielle éditée par les Archives départementales de la Dordogne'', 2, Périgueux, {{date-|juin 1993}}, {{p.}}20-23 ([https://archives.dordogne.fr/_depot_ad24/_depot_arko/basesdoc/1/13/revue-memoire-de-la-dordogne-n-2.pdf en ligne]) {{ISSN|1241-2228}}.
* [[Adrien Blanchet]], « Le troisième recueil de Beaumesnil sur des antiquités de Périgueux (1784) », dans ''[[Journal des savants]]'', Paris, 1932, {{p.}}171-175 ([http://www.persee.fr/doc/jds_0021-8103_1932_num_4_1_6034 en ligne]).
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=[[Emile Espérandieu|Émile Espérandieu]], ''|titre=Musée de Périgueux. Inscriptions antiques'', |lieu=Périgueux, |éditeur= |année=1893, part.|format=sur {{p.}}''gallica'' |passage=113-114 ([|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65241528/f123.item en|id=1893esp ligne])|libellé=Espérandieu 1893}}. {{Commentaire biblio|Contient une note de l'abbé de Lespine à propos d'un manuscrit, non vu par Espérandieu, sur les antiquités de Périgueux :<br>« Dessins et plans, en plusieurs feuilles, des anciens monumens et inscriptions qu'on trouve à Périgueux, accompagnés d'observations et d'explications, par M. de Beaumesnil, correspondant de l'Acad. des Inscr. et B. Lettres [Archives de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, cote C 80, cahier 1 et 2 ?] . Ils sont conservés dans le dépôt de l'acad. au Louvre, où [[Bon-Joseph Dacier|M. Dacier]], secrétaire perpétuel de l'académie, m'en a donné communication en 1789. [[Henri Bertin|M. de Bertin]], ministre et secrétaire d'état, en avait fait faire une copie [Archives départementales de la Dordogne, cote 24. Ms 29 ?]. J'en avais déjà vu le croquis chez l'auteur, à Limoges, en 178... (''sic'') » ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b100354910/f162.image ''Coll. Périgord'', t. LXXI, {{p.}}319-320]).}}
* [[Henry François Athanase Wlgrin de Taillefer|Henry Wlgrin de Taillefer]], ''Antiquités de Vésone, cité gauloise, remplacée par la ville actuelle de Périgueux, ou Description des monumens religieux, civils et militaires de cette antique cité et de son territoire. Précédée d'un essai sur les Gaulois'', 1, Périgueux, 1821, {{p.}}280 ([https://arachne.uni-koeln.de/Tei-Viewer/cgi-bin/teiviewer.php?scan=BOOK-1360573-0287_1042355 en ligne]).
 
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==== Lot-et-Garonne ====
* Pierre de BeaumesnilCollectif, ''Antiquités de la ville d'Agen [feuillets: dele 1767manuscrit conservéde parPierre l'Académiede :Beaumesnil, étudereproduction et numismatique]commentaires'', comm. par Jean-Luc Moreno, Stéphane Capot, Christine Pellehigue, Jean-Louis Trézéguet et ChristineFrancis PellehiguesStephanus, Agen, 2017, 115 p. (''Recueil des travaux de l'[[Académie d'Agen]]'', 3{{e}} série, 11) {{ISSN|2550-9004}} ([http://www.academie47.fr/Vente_Publications.php présentation]).
* [[Philippe Lauzun]], ''La Société académique d'Agen (1776-1900)'', Paris, 1900, {{p.}}88-90 à propos de l'achat du manuscrit en 1808 aux « héritiers » [succession du fils de Lépine] et l'emprunt de [[Jean Florimond Boudon de Saint-Amans|Saint-Amans]] (''Recueil des travaux de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Agen'', 2-14) ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k82940t/f108.image en ligne]).
* [[{{Chapitre |id= 1818chaudruc |libellé= Chaudruc 1818 |langue= fr |auteur1= Jean-César-Marie-Alexandre Chaudruc de|lien auteur1= Crazannes|Jean-César-Marie-Alexandre Chaudruc]] [secondéde parCrazannes [[Jean|auteur2= Jean-Florimond Boudon de Saint-Amans |lien auteur2= Jean- Florimond Boudon de Saint-Amans]]],|titre «chapitre= Antiquités d'Agen »,|auteurs dansouvrage= Aubin Louis Millin (dir.) |titre ouvrage= ''Annales encyclopédiques : bibliothèque illustrée des lettres, des arts et des sciences'', 4,|lieu= sousParis la|éditeur= diréd. deBureau Aubin-Louisdes Millin,annales Paris,encyclopédiques |date= 1818, part.|tome= {{p.}}324-3254 et|pages n.totales= 2384 d'[[Aubin|passage= 324-Louis325 Millin|isbn= de Grandmaison|Aubin-Louislire Millin]]en ligne= ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1512956r/f332.image en|format= ligne])sur ''gallica'' |consulté le= <!-- 04/01/2020 -->
}} et n. 2 d'[[Aubin Louis Millin de Grandmaison|Aubin Louis Millin]]<ref group="n">{{Commentaireharvsp biblio|Àid= 1818chaudruc | Chaudruc | 1818 |p= 324 }}, à propos du manuscrit de Beaumesnil sur les antiquités d'Agen, recueilli et dessiné vers l'année 1772 : <br/>« Ses notes, qu'il adressoit à l'intendant de la généralité de Limoges, étoient transmises par ce magistrat au ministère à Paris. Elles existent maintenant dans les cartons de la bibliothèque Mazarine, au palais des beaux-arts. » [[Aubin- Louis Millin de Grandmaison|Aubin- Louis Millin]] (membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres depuis 1804) ajoute dans la note de bas de page, qu'« il n'existe à la bibliothèque Mazarine, que ce qui avoit été remis à la bibliothèque de l'académie des belles-lettres, par Beaumesnil, lorsqu'elle lui fit accorder une pension de 400 fr. Mais il y en a encore un grand nombre d'autres, dont j'aurois fait l'acquisition s'il s'y trouvoit une page ou une figure dont on pût profiter. C'est un amas énorme d'inepties dans le texte, de figures travesties et accommodées à la ridicule fantaisie de ce pauvre comédien, qui ne voyoit partout que des phallus et des signes hermétiques. »}}</ref>
* [[Jean Florimond Boudon de Saint-Amans|Jean-Florimond de Saint-Amans]], « Rapport sur un manuscrit intitulé : ''Antiquités de la ville d'Agen'' [de Dumesnil], etc. », dans ''Recueil des travaux de la [[Académie d'Agen|Société d'agriculture, sciences et arts d'Agen]]'', 2, Agen, 1812, {{p.}}243-272 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k338324/f251.item en ligne]) ; et Adolphe Magen (1818-1893), « Appendice n° 1 », dans ''Ibid.'', 8, 1856-1857, {{p.}}148-149 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k338386/f149.image en ligne]).
 
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=== Études générales ===
 
* Françoise Arquié-Bruley, « L'omniscient abbé de Tersan (Charles-Philippe Campion de Tersan, 1737-1819) », dans ''Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France'', 1998, Paris, 2002, part. {{p.}}129-130 (à propos de Pierre de Beauménil, 1707-1787 !, avec un état sommaire des cotes du département des Manuscrits et du cabinet des Estampes) ([https://www.persee.fr/doc/bsnaf_0081-1181_2002_num_1998_1_10265 en ligne]).
* [[{{Article |id= 1999chev |libellé= Chevallier 1999 |langue= fr |auteur1= Raymond Chevallier |lien auteur1= Raymond Chevallier]], «|titre= Les antiquités d'Aquitaine vues par les anciens voyageurs (guides et récits) »,|périodique= dans ''Bulletin de l'[[Association Guillaume-Budé]]'', |volume= 1, |date= mars 1999, {{p.}}|pages= 143 |lire proposen de Beaumesnil)ligne= ([https://www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1999_num_1_1_1944 en|format= sur ''persee'' |consulté le= <!-- 04/01/2020 --> ligne]).
}} (à propos de Beaumesnil). {{plume}}
* Pierre Pinon, « Beaumesnil et Grignon, le dessin et la fouille », dans ''La fascination de l'Antique, 1700-1770. Rome découverte, Rome inventée, [Musée de la civilisation gallo-romaine, Lyon]'', Paris, 1998.
* Pierre Pinon, « Archéologues des Lumières : Pierre Beaumesnil et Pierre-Clément Grignon », dans '' Caesarodunum : Bulletin de l'Institut d'études latines et du Centre de recherche A. Piganiol [Les archéologues et l’archéologie, Colloque de Bourg-en-Bresse, 1992]'', 27, Tours, 1993, {{p.}}109-135 {{ISSN|0248-8388}} ; voir aussi sa communication sur « Les pratiques de l'archéologie et les circonstances des découvertes (XVIIe siècle-milieu du XIXe siècle) [vidéo] », dans ''La fabrique de l'archéologie en France [colloque à l'Auditorium de la galerie Colbert de l'INHA (Institut National d'Histoire de l'Art) à Paris, les jeudi 14 et vendredi {{date-|15 février 2008}}]'', Paris, 2008 ([https://www.inrap.fr/les-pratiques-de-l-archeologie-et-les-circonstances-des-decouvertes-xviie-siecle-9119 en ligne]).
* Jean-Marie Pérouse de Montclos, « De nova stella anni 1784 », dans ''Revue de l'art'', 58-59, 1982-1983, {{p.}}80-81.
* ''[[Dictionnaire de biographie française]]'', 5, sous la dir. de Michel Prevost et [[Jean-Charles Roman d'Amat]], Paris, 1951, ''s. v.'' « Beaumesnil (Pierre) », col. 1131.
Ligne 259 ⟶ 248 :
* ''[[La grande encyclopédie]]'', 5, sous la dir de [[Marcellin Berthelot]], ''et. al.'', Paris, 1888, ''s. v.'' « Beaumesnil (Pierre) » par [[Ernest Babelon]], {{p.}}1041 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k246407/f1053.image.langFR en ligne]).
* {{Lien | trad=Edmond-Frédéric Le Blant |fr= Edmond Le Blant |lang = en}}, ''Les sarcophages chrétiens de la Gaule'', avec des dessins de Beauméni, Paris, 1886, sq. ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k315037 en ligne]).
* [[{{Article |id= 1885lenoir |libellé= Lenoir 1885 |langue= fr |auteur1= Albert Lenoir |lien auteur1= Albert Lenoir]], «|titre= Un acteur archéologue, Beaumenil », dans|périodique= ''[[Le Magasin pittoresque]]'', |lieu= Paris |volume= 53, Paris,|date= 1885, {{p.}}|pages= 356-358 et trois ill. ([|lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k31468j/f350.image en|format= sur ''gallica'' |consulté le= <!-- 04/01/2020 --> ligne]).
}}. {{plume}}
* ''[[s:Biographie universelle ancienne et moderne (1843)|Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes]]'', 3, sous la dir. de [[Louis-Gabriel Michaud]], Paris, 1843, {{2e|édition}}, ''s. v.'' « Beaumesnil (Pierre) », {{p.}}407 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k516435/f412.item en ligne]).
* {{Chapitre |langue=fr |auteur1=[[Louis-Gabriel Michaud]] |responsabilité1=dir. |titre ouvrage=Biographie universelle ancienne et moderne |volume=3 |titre volume=Bamboche-Bérénice |lieu=Paris |éditeur= |année=1843 |numéro d'édition=2 |pages totales=704 |format=sur ''gallica'' |passage=407 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k516435/f412.item |consulté le=04/01/2020 |titre chapitre=Beaumesnil (Pierre) |id=1843michaud |libellé=Michaud 1843}}. {{plume}}
 
== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|group="n"|colonnes=1}}
=== Références ===
{{Références|colonnes=2}}
 
== Articles connexes ==
* [[Histoire du théâtre]] (Le {{s-|XVIII|e}})
* [[Académie d'Agen]] et [[Société archéologique et historique du Limousin]]
* [[Borne milliaire de Limoges]]
 
== Liens externes ==
* {{autorité}}
* {{bases}}
* {{dictionnaires}}
{{Palette |Archéologues}}
{{Portail |Théâtre |Archéologie |XVIIIe siècle}}
 
{{DEFAULTSORT:Beaumesnil, Pierre}}
[[Catégorie:Antiquaire (sens ancien)]]
[[Catégorie:Archéologue français du XVIIIe siècle]]
[[Catégorie:Acteur français de théâtre]]
[[Catégorie:Acteur du XVIIIe siècle]]
[[Catégorie:Dessinateur français]]
[[Catégorie:Décès en mars 1787]]
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