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La commission du [[Centre national du cinéma et de l'image animée|CNC/TALENTS]] du {{Date-|24|4|2018}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=CNC - résultats des commissions|url=https://www.cnc.fr/professionnels/aides-et-financements/resultats-commissions/fonds-daide-aux-createurs-video-sur-internet-cnc-talent--resultats-de-la-commission-du-24-avril-2018_570218|site=www.cnc.fr|date=|consulté le=2018-05-29}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=CNC - aide à l'éditorialisation des chaînes|url=https://www.cnc.fr/professionnels/aides-et-financements/nouveaux-medias-et-creation-numerique/fonds-daide-aux-createurs-video-sur-internet-cnc-talent_190814#Aide--la-cration|site=www.cnc.fr|date=|consulté le=2018-05-29}}</ref> octroie une aide à la chaine de {{unité|50000|€}} sur 6 mois (jusqu'en novembre 2018) au nom de l'association {{Citation|Sans montage ni coupure}}, alors productrice des interviews de ThinkerView.
 
Dans le cadre du [[mouvement des gilets jaunes]], la chaîne connaît une forte poussée d'audience passant de {{nombre|200000}} abonnés, en novembre 2018, à plus de {{nombre|310000}} en quelques mois. Cependant, son principal présentateur pense {{citation|que le succès est décorrélé des gilets jaunes [...] [même si] certains se sont abonnés après la vidéo de Juan Branco.}}. Néanmoins, il affiche un regard bienveillant les voyant comme {{citation|des canaris<ref>En informatique, un canari est un dispositif utilisé comme témoin, par analogie avec l’utilisation d’un canari dans une cage pour détecter le manque d’oxygène dans une mine. Par exemple un dépassement de tampon qui aura écrasé une valeur, ou dans le domaine de la sécurité pour avertir secrètement d’une opération qui ne devrait pas être divulguée.</ref> dans la mine de la mondialisation}}<ref name="lemonde">{{lien web |langue= |auteur1=Laureen Ortiz |titre=ThinkerView, la chaîne YouTube qui veut hacker les médias |url=https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2019/03/22/thinkerview-la-chaine-youtube-qui-veut-hacker-les-medias_5439850_4500055.html |site=lemonde.fr |périodique= |date=22 mars 2019 |consulté le= }}</ref>.
 
Avec l'augmentation de sa notoriété, après avoir uniquement fonctionné grâce au bénévolat, la chaîne décide de se [[Professionnel|professionnaliser]]{{quand}}, après demande à sa communauté. Son [[modèle d'entreprise]] repose uniquement sur les [[Donation en droit français|dons]], notamment via la plateforme [[Tipeee]]. Ainsi, ses {{formatnum:2200}} contributeurs permettent de financer, en mai 2019, les {{unité|14700|€}} de budget minimum. Celui-ci permettant, outre l’augmentation des entretiens, la rétribution de l'équipe technique ainsi que du présentateur qui déclare se verser un salaire de {{Citation|{{unité|2200|€}} par mois}}<ref name=franceinfo />.
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== Critiques ==
La diversité des personnalités invitées, allant de droite à gauche les rend {{citation|inclassables}}<ref name=lemonde/> bien qu'ayant un petit penchant pour les pensées {{citation|contestataires}}<ref name=franceinfo/>. La longueur importante des entretiens, la manière parfois déstabilisante d'interviewer, l'absence de montage, ont souvent été mises en opposition avec le format télévisuel classique, en particulier celui des [[Liste des chaînes de télévision d'information en continu|chaînes d'information en continu]]<ref name=phenomene/> ou les émissions d'[[infotainment]] <ref name=lemonde/>. L'indépendance financière et le travail des entretiens a été noté<ref name=franceinfo/>.
 
Cependant, ce [[pluralisme]] suscite des critiques ainsi pour [[Rudy Reichstadt]], si certains invités sont intéressants, {{Citation|on sent qu'il y a une culture complotico-compatible, qu'on est dans la culture du caché}}<ref name=franceinfo/>. D'autres invités comme [[Michel Collon]], [[Étienne Chouard]], [[Kémi Séba]] ou [[Juan Branco]] {{Citation|participent de cette mouvance complotiste}}<ref name=franceinfo/>. Pour Rudy Reichstadt, ThinkerView {{Citation|contribue à banaliser la parole de ces gens-là, qui n'élèvent pas le débat. Il leur donne une légitimité, une caution évidente et accroît leur audience}}<ref name=franceinfo/>. Dans [[Marianne]], [[Fabrice Epelboin]], spécialiste du web social, note au contraire que {{citation|[ceux-ci] représentent des courants de pensée très importants dans la société. Même s'ils peuvent mettre mal à l'aise, ne pas leur donner la parole ne fait qu'accroître leur crédit en laissant monter le sentiment qu'il y a des choses à cacher.}}<ref name=phenomene/>. Le présentateur répond de même qu'il est {{Citation|contre-productif de ne pas leur donner la parole, parce que [ces gens] ensuite se réfugient entre eux sur internet et ça donne le pire du conspirationnisme}}. De plus, il pose que l'utilisation d'une plateforme de [[vérification des faits]] est un bon moyen d'en {{Citation|déradicaliser un certain nombre}}<ref name=franceinfo/>.
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