« Jean-Luc Coronel de Boissezon » : différence entre les versions

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Les usages patronymiques de l'intéressé ne sont pas chronologiquement établis ; il semble avoir utilisé l'une ou l'autre signature selon les périodes ou les contextes - ce qui est du reste son droit le plus strict dans un cadre légal.
Suppression de prises de position personnelles à l'auteur, de précautions ou d’éléments à caractère hagiographique ajouts factuels et sourçage.
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Ses travaux sont principalement orientés vers l'histoire de la pensée juridique et politique ; auteur d'une thèse sur ''Frédéric Le Play face au droit. Une critique de la codification et de la centralisation au XIX<sup>e</sup> siècle'' (Paris, 2008), il est spécialiste de l'histoire intellectuelle du conservatisme français et européen.
 
[[Professeur des universités|Professeur]] à l'[[université de Montpellier]] à partir de 2010<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Nominations au Journal officiel de la République française, 21 avril 2010|url=https://jorfsearch.steinertriples.fr/21-04-2010|site=|périodique=|date=|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref>, il intervienten est révoqué en février 2019 suite à son intervention contre l'occupation illégale de sa Faculté par des activistes extérieursmanifestant en mars 2018. et fait l'objet, en février 2019, d'une décision disciplinaire de révocation contre laquelle un appel est en cours.
 
== Biographie ==
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== Révocation ==
{{Article détaillé|Faculté de droit et science politique de Montpellier#Affrontements des 22 et 23 mars 2018}}
En mars 2018, à l'instar du doyen [[Philippe Pétel]], le professeur Coronel de Boissezon est mis en cause dans l'évacuation des manifestants extérieurs qui occupaient illégalement la Faculté de Droit de Montpellier. Tandis que les occupants illicites, dont certains éléments se sont rendus coupables de violences sur des professeurs et des doctorants de la Faculté, ainsi que de dégradation de bien public, ne font l'objet d'aucune poursuite, les deux universitaires sont inculpés pour {{citation|complicité d'intrusion}} (alors même que ce délit n'existe pas pour un établissement d'enseignement supérieur public) et suspendus de leurs fonctions. Jean-Luc Coronel de Boissezon se défend pourtant : {{citation|j'étais présent [...] pour veiller sur nos locaux, nos étudiants et nos collègues présents. Je n'étais évidemment pas cagoulé et donc parfaitement identifiable de mon plein gré. [...] Je n’ai pas l’habitude, lorsque je suis agressé, de rester passif}}<ref>{{Article |langue= |auteur1=Wally Bordas |titre=Violences à Montpellier : l’ex-doyen de la fac et un professeur mis en examen |périodique=Le Figaro Étudiant |volume= |numéro= |date=28 mars 2018 |pages= |issn= |lire en ligne=https://etudiant.lefigaro.fr/article/fac-de-montpellier-un-prof-avoue-etre-implique-dans-les-affrontements_8aa838e2-3277-11e8-8a57-a3fb6595535d/ |consulté le=21 février 2019 |id= }}.</ref>.
 
Jean-Luc Coronel est en outre mis en examen pour violences en récidive, ce dernier ayant déjà fait l'objet d'une condamnation en 2013<ref>{{Article |langue= |auteur1=Le Monde avec AFP |titre=Violences à la faculté de droit de Montpellier : le doyen et un professeur mis en examen. |périodique=Le Monde |date=29 mars 2018 |issn= |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/campus/article/2018/03/29/violences-le-doyen-et-un-professeur-de-l-universite-de-droit-de-montpellier-suspendus_5277948_4401467.html |pages= }}</ref>. Il se défend pourtant : {{citation|j'étais présent [...] pour veiller sur nos locaux, nos étudiants et nos collègues présents. Je n'étais évidemment pas cagoulé et donc parfaitement identifiable de mon plein gré. [...] Je n’ai pas l’habitude, lorsque je suis agressé, de rester passif}}<ref>{{Article |langue= |auteur1=Wally Bordas |titre=Violences à Montpellier : l’ex-doyen de la fac et un professeur mis en examen |périodique=Le Figaro Étudiant |volume= |numéro= |date=28 mars 2018 |pages= |issn= |lire en ligne=https://etudiant.lefigaro.fr/article/fac-de-montpellier-un-prof-avoue-etre-implique-dans-les-affrontements_8aa838e2-3277-11e8-8a57-a3fb6595535d/ |consulté le=21 février 2019 |id= }}.</ref>.
Le {{date-|7 février 2019}}, les professeurs Pétel et Coronel de Boissezon se voient sanctionnés, le premier par une suspension de cinq ans, le second par une pure et simple révocation de l'enseignement supérieur<ref>https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/02/07/violences-a-la-fac-de-droit-de-montpellier-l-ancien-doyen-et-un-professeur-sanctionnes_5420634_4401467.html.</ref>. Emmenés par le Montpelliérain Rémy Cabrillac, 450 universitaires s'insurgent, dans un courrier à la ministre, contre des sanctions à leurs yeux eux totalement disproportionnées, prises en outre au complet mépris du principe de [[présomption d'innocence]]<ref>https://abonnes.lemonde.fr/campus/article/2018/05/28/violences-a-la-faculte-de-droit-de-montpellier-un-rapport-preconise-de-sanctionner-l-ex-doyen_5305845_4401467.html.</ref>, le procès pénal n'ayant pas eu lieu et la sanction disciplinaire n'ayant reposé que sur des témoignages anonymes d'occupants illégaux. Pour François-Xavier Lucas, professeur de droit à l'[[université Panthéon-Sorbonne]], ces sanctions retenues contre sont d'une {{citation|extrême sévérité}}, {{citation|infondée et nourrie d'arrière-pensées politiques}}<ref>{{Article |langue= |auteur1=François-Xavier Lucas |titre=Violences à la fac de Montpellier : « Les lourdes sanctions contre deux professeurs sont iniques » |périodique=Le Figaro |volume= |numéro= |date=11 février 2019 |pages= |issn= |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2019/02/11/31003-20190211ARTFIG00094-violences-a-la-fac-de-droit-de-montpellier-en-2018-les-lourdes-sanctions-prononcees-contre-deux-professeurs-sont-iniques.php |consulté le=21 février 2019 |id= }}.</ref>. Le journaliste Mickaël Fonton estime que cette sanction {{citation|rarissime}} est l'illustration d'une faillite française<ref>https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/montpellier-une-faillite-francaise-105563.</ref>.
 
En automne 2018, l'enquête conduira à l'arrestation de personnes soupçonnées d'avoir été réunies par une amie de Jean-Luc Coronel<ref>{{Article |langue= |auteur1=Salah Hamdaoui |titre=La compagne d'un professeur, personnage central des violences commises à la fac de Droit de Montpellier. |périodique=France Bleu Hérault |date=13 septembre 2018 |issn= |lire en ligne=https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/la-compagne-d-un-professeur-personnage-central-des-violences-commises-a-la-ac-de-droit-de-1536841139 |pages= }}</ref>
 
Suite au rapport de l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=IGAENR|titre=Intrusion et faits de violence perpétrés dans un amphithéâtre de l'UFR droit et science politique de l'université de Montpellier|url=http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid130717/intrusion-et-faits-de-violence-perpetres-dans-un-amphitheatre-de-l-ufr-droit-et-science-politique-de-l-universite-de-montpellier.html|site=http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr|périodique=|date=28 mai 2018|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref> pointant la responsabilité de messieurs Coronel et Pétel à l'issue d'une première vagues d'auditions, une procédure disciplinaire a été engagée.
 
Le {{date-|7 février 2019}}, les professeurs Pétel et Coronel de Boissezon se voient sanctionnés, le premier par une suspension de cinq ans, le second par une pure et simple révocation de l'enseignement supérieur<ref>https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/02/07/violences-a-la-fac-de-droit-de-montpellier-l-ancien-doyen-et-un-professeur-sanctionnes_5420634_4401467.html.</ref>. Emmenés par le Montpelliérain Rémy Cabrillac, 450 universitaires s'insurgent, dans un courrier à la ministre, contre des sanctions à leurs yeux eux totalement disproportionnées, prises en outre, auselon completeux, au mépris du principe de [[présomption d'innocence]]<ref>https://abonnes.lemonde.fr/campus/article/2018/05/28/violences-a-la-faculte-de-droit-de-montpellier-un-rapport-preconise-de-sanctionner-l-ex-doyen_5305845_4401467.html.</ref>,. leParmi procès pénal n'ayant pas eu lieu et la sanction disciplinaire n'ayant reposé que sur des témoignages anonymes d'occupants illégaux. Poureux, François-Xavier Lucas, professeur de droit à l'[[université Panthéon-Sorbonne]], affirmera ces sanctions retenues contre sont d'une {{citation|extrême sévérité}}, {{citation|infondée et nourrie d'arrière-pensées politiques}}<ref>{{Article |langue= |auteur1=François-Xavier Lucas |titre=Violences à la fac de Montpellier : « Les lourdes sanctions contre deux professeurs sont iniques » |périodique=Le Figaro |volume= |numéro= |date=11 février 2019 |pages= |issn= |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2019/02/11/31003-20190211ARTFIG00094-violences-a-la-fac-de-droit-de-montpellier-en-2018-les-lourdes-sanctions-prononcees-contre-deux-professeurs-sont-iniques.php |consulté le=21 février 2019 |id= }}.</ref>. Le journaliste Mickaël Fonton estime que cette sanction {{citation|rarissime}} est l'illustration d'une faillite française<ref>https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/montpellier-une-faillite-francaise-105563.</ref>.
 
En attente d'une date de jugement correctionnel, la sanction prononcée par le juridiction disciplinaire a fait l'objet d'un appel qui n'en suspend pas l'exécution.
 
== Prises de position ==