« Martin Heidegger et le nazisme » : différence entre les versions

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Heidegger est considéré comme ayant appartenu à la mouvance de la « [[révolution conservatrice (Weimar)|révolution conservatrice]] » anti-libérale proche du nazisme.
 
Adhérent du parti nazi ([[Parti national-socialiste des travailleurs allemands|NSDAP]]) de 1933 à 1945, il est l'un des orateurs constitutifs de [[Déclaration des professeurs en faveur d'Adolf Hitler]] proclamée à l'Albert Hall de Leipzig, le 11 novembre 1933<ref>{{de}} Anton Knuth, ''Der Protestantismus als moderne Religion'',
Adhérent du parti nazi ([[Parti national-socialiste des travailleurs allemands|NSDAP]]) de 1933 à 1945, il écrit, en 1933, une profession de foi envers Hitler et l'État national-socialiste<ref>{{Lien brisé|url=https://www.academia.edu/6286391/La_profession_de_foi_de_Heidegger_en_faveur_dAdolf_Hitler_et_de_lEtat_national-socialiste}}</ref>. Il écrit à son frère qu'il a adhéré au parti nazi « non seulement en raison d’une conviction intérieure, mais aussi conscient que c’est la seule voie pour rendre possible une purification et un éclaircissement du mouvement [nazi]<ref name="a">{{Lien web|langue=fr|titre=Heidegger en grand frère nazi|url=https://www.lemonde.fr/culture/article/2016/10/13/heidegger-en-grand-frere-nazi_5013302_3246.html|site=Le Monde.fr|date=13.10.2016|consulté le=2018-03-10}}</ref>. »
[https://books.google.de/books?id=6DMVIKN_FAkC&pg=PA70&lpg=PA70&dq=false S. 70, Anm. 241]: „dem 'Bekenntnis' liegt eine Rede Martin Heideggers zugrunde, die zusammen mit der Unterschriftenliste vom Nationalsozialistischen Lehrerbund (NSLB) am 11. November 1933 der Regierung überreicht wurde“; vgl. auch N. Kapferer, [https://books.google.de/books?id=8gaQ5uT8BbcC&pg=PA54&lpg=PA54&dq=false S. 54]: „'Bekenntnis der deutschen Professoren (…) zu Adolf Hitler' (…). Enthält Reden einer Kundgebung in der Alberthalle zu Leipzig“; George Leaman, p. 100.</ref> Die einschlägigen Texte im Überblick:<ref>vgl. zur Auswahl auch Roger Behrens in: Heidelinde Beckers, Christine Magdalene Noll (Hrsg.), ''Die Welt als fragwürdig begreifen – ein philosophischer Anspruch'', Würzburg 2006, [https://books.google.de/books?id=cpLKrDPkpBoC&pg=PA122&lpg=PA122&dq=false p. 122, Anm. 89]</ref>. Il écrit à son frère qu'il a adhéré au parti nazi « non seulement en raison d’une conviction intérieure, mais aussi conscient que c’est la seule voie pour rendre possible une purification et un éclaircissement du mouvement [nazi]<ref name="a">{{Lien web|langue=fr|titre=Heidegger en grand frère nazi|url=https://www.lemonde.fr/culture/article/2016/10/13/heidegger-en-grand-frere-nazi_5013302_3246.html|site=Le Monde.fr|date=13.10.2016|consulté le=2018-03-10}}</ref>. »
 
Le parti nazi ne considérait de toute façon pas Heidegger comme un militant fiable, il suspectait son œuvre et ses cours qu’il ne comprenait pas, jusqu'à l'empêcher d'enseigner en 1944. Les Français en 1945 ne feront que reconduire cette mesure en lui interdisant d'enseigner jusqu'en 1951. Il est classé en 1949 comme {{Lien|fr=Mitläufer|lang=en|trad=Mitläufer|texte=Mitläufer}} (« suiveur » ou compagnon de route) par la Commission de [[dénazification]]. [[Hannah Arendt]], philosophe d’origine juive, avec laquelle il a eu une liaison alors qu’elle était son étudiante, a toujours témoigné son admiration et son affection pour lui<ref>Cf. notamment « Heidegger a 80 ans », in Hannah Arendt, ''Vies poliitques'', Tel Gallimard, pp. 306-320.</ref>.