« Syracuse III » : différence entre les versions
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{{à sourcer|date-novembre 2019}}
{{Infobox Engin spatial
| nom = Syracuse 3<br><small>''[[Satellites de télécommunications
| image =
| légende =
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| constructeur = [[Alcatel Alenia Space]]
| nbre = 2
| puissance_électrique =
| domaine = Télécommunications militaires
| masse =
| lancement = 3A : 13 octobre 2005<br />3B : 11 août 2006
| lanceur = [[Ariane 5]]
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| orbite = Géostationnaire
| statut = Opérationnel
| attitude = Stabilisé sur
| source_énergie = Panneaux solaires
| localisation = 47° Est
}}
'''Syracuse 3''' (
Le coût total (satellites et stations au sol) du programme se situe entre 2 et 3 milliards d'euros.
==Particularités==
[[Fichier:2011 09 18 Fort Mont Valerien 8e RT 021.jpg|vignette|Un [[véhicule de l'avant blindé]] ML (Moyen Léger), avec une station de télécommunications par satellite issue du programme {{nobr|Syracuse 3}} du [[8e régiment de transmissions|{{8e|régiment}} de transmissions]] en septembre 2011.]]
Syracuse 3 est le premier réseau de [[télécommunications]] militaires satellitaires français véritablement sécurisé. Auparavant, les télécommunications militaires sont assurées par quatre satellites [[Telecom 2A|Telecom 2]], du programme [[Syracuse (satellite)|Syracuse 2]]. Mais ce programme est géré par des organismes civil ([[France Télécom]]) et militaire ([[Chef d'état-major des armées|état-major des armées]]), contrairement à {{nobr|Syracuse 3}} qui est exclusivement militaire. La [[confidentialité]] des [[donnée]]s et la disponibilité des éléments du système sont donc assurées de manière plus complète.
Selon le type d'opération, les capacités de communications avec {{nobr|Syracuse 3}} doivent être de 3 à 10 fois plus importantes.
=== NATO Satcom V ou NATO Satcom Post 2000 ===
En mai
La solution trilatérale s'appuie sur les satellites militaires nationaux [[Skynet (satellite)|Skynet]], [[Sicral]] et [[Syracuse (satellite)|Syracuse]] 3.
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Les capacités SHF fournies à l'[[Organisation du traité de l'Atlantique nord|OTAN]] sont réparties dans les proportions suivantes :
* 45 % Skynet (Royaume-Uni).
* 45 % {{nobr|Syracuse 3}} (France).
* 10 % Sicral (Italie).
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La maîtrise d'œuvre est assurée par [[Thales Alenia Space]] France (pour le segment spatial) et [[Thales]] ainsi que [[Thales Alenia Space]] France (pour le segment au sol). Sa mise à poste (autrement dit son arrivée à son altitude de travail) est assurée par Thales Alenia Space France). La [[direction générale de l'Armement]] et l'[[Chef d'état-major des armées|état major des armées]] sont les clients de ce système stratégique.
Réalisé dans l'[[Centre spatial de Cannes - Mandelieu|établissement de Cannes]], le lancement est effectué le {{date-|13 octobre 2005}} à 22 h 32 [[Temps universel|TU]], par un lanceur
D'une masse au lancement de {{unité|3725|kilogrammes}}, {{nobr|Syracuse 3A}} se présente sous la forme d'un bloc de dimensions 2,3 × 1,8 × {{unité|3.7|mètres}}. Son envergure est de {{unité|30|mètres}} lorsque ses deux [[Panneau solaire|panneaux solaires]] sont déployés, lui fournissant {{unité|5640|watts}} en fin de vie. La plate-forme de télécommunication utilisée est une [[Spacebus#Spacebus 4000B3|Spacebus 4000B3]], durcie de manière à résister à un flash nucléaire conformément aux spécifications de l'OTAN.
Syracuse 3A assure une mission de télécommunications en [[Supra-haute fréquence|bande SHF]] (comme Syracuse 1 et 2), mais également en bande [[extrêmement haute fréquence]] (EHF). Il doit remplacer les satellites de la famille Telecom 2, ainsi que le réseau Syracuse 2.
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Syracuse 3A inclut comme principale innovation l'utilisation d'une antenne active en réception qui permet d'apporter de nouvelles capacités de protection contre les brouillages.
Selon divers rapports techniques de l'[[Agence nationale des fréquences]] (ANFR) et d'organismes liés aux transmissions militaires, le réseau {{nobr|Syracuse 3}} utilise les bandes de fréquences suivantes :
* {{unité/2|7250.00| à =7750.00|MHz}} (fréquences SHF émission satellite).
* {{unité/2|7900.00| à =8400.00|MHz}} (fréquences SHF réception satellite).
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L'ensemble des télécommandes envoyées au satellite et des télémesures qu'il reçoit sont chiffrées et protégées contre l'intrusion et le brouillage (protections TRANSEC et COMSEC). Cette fonctionnalité est réalisée à partir d'équipements développés spécifiquement par Thales Alenia Space France pour la partie bord et [[Thales]] pour la partie sol.
Les satellites {{nobr|Syracuse 3}} ne sont en fait qu'une partie d'un ensemble plus vaste, le programme {{nobr|Syracuse 3}}, qui englobe les satellites ainsi que toute l'infrastructure sol et réseaux nécessaires au déploiement des stations satellitaires du ministère de la Défense.
Les SSU (Stations Sol Utilisateur) - fournies par [[Thales]] (Thales communications et Thales Alenia Space France) vont de la station portable à dos d'homme pour les opérations spéciales aux stations déployables à très haut débit de grand diamètre qui permettent de réaliser des « ''hubs'' » de théâtre destinées à recevoir l'ensemble des troupes déployées sur le terrain pour les agglomérer et les retransmettre à la métropole vers les réseaux d'infrastructure et enfin les états majors.
===Syracuse 3B===
Syracuse 3B, clone de Syracuse 3A, est lancé le {{date-|11 août 2006}} par le vol V172, {{24e|vol}} commercial du lanceur
===Syracuse 3C===
Le troisième satellite, qui est développé entre 2009 et 2014, est réalisé avec l'[[Italie]] et se dénomme
== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
* [[Syracuse (satellite)|Syracuse]]
*[[Syracuse 4]], système qui doit remplacer les satellites {{nobr|Syracuse 3}}.
* [[Spacebus]]
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