« Voiture électrique » : différence entre les versions

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=== {{Chine}} ===
[[Fichier:PEV Registrations China from 2011.png|upright|thumb|En vert les ventes de voitures électriques et en bleu les ventes de véhicules hybrides rechargeables.]]
En [[Chine]], premier marché mondial de véhicules électriques et hybrides rechargeables depuis 2015, les ventes de ces véhicules ont progressé de 50 % au premier semestre 2019, atteignant {{unité|617000|ventes}}, alors que le marché automobile chinois est en repli de 12 %<ref>[https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/renault-investit-130-millions-dans-lelectrique-en-chine-1038670 Renault investit {{nobr|130 millions}} dans l'électrique en Chine], [[Les Échos]], 17 juillet 2019.</ref>.
 
Les ventes ont bondi de 53 % en 2016, à plus de {{unité|500000|unités}}. En 2017, selon l'association chinoise des constructeurs automobiles, les ventes augmentent de nouveau de 53 % pour atteindre {{unité|777000|unités}}, soit 2,7 % du marché automobile chinois, dont {{nombre|652000 véhicules électriques}} ({{nombre|468000 voitures particulières}} et {{nombre|184000 véhicules commerciaux}}) et {{unité|125000 véhicules hybrides rechargeables}}<ref>{{en}} [http://www.autonewschina.com/en/article.asp?id=17104 Electrified vehicle sales surge 53% in 2017], Automotive News China, 16 janvier 2018.</ref>. Selon le site français « Automobile Propre », les statistiques sont moindres en valeur absolue (plus de {{unité|600000|véhicules}}), mais plus élevées en taux de croissance : +71 % ; la Chine a représenté à peu près la moitié du marché mondial ({{unité|1200000|véhicules}}) ; la part de marché de l'électrique a atteint 2,1 % contre 1,5 % en 2016 ; en décembre 2017, elle atteignait 3,3 % ; les constructeurs locaux accaparent 96 % des ventes de véhicules électriques contre seulement un peu plus de 40 % pour le reste du marché automobile<ref>[http://www.automobile-propre.com/chine-immatriculations-vehicules-electriques-2017/ « Chine : {{nombre|600000 véhicules électriques}} immatriculés en 2017 »] , automobile-propre.com, 22 janvier 2018.</ref>.
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L’industrie automobile, notamment dans le cadre de la crise de 2008 (en Europe et en Amérique du Nord) y a parfois vu l'opportunité de relancer sa production (par le remplacement des véhicules actuels par des véhicules hybrides puis totalement électriques ou à [[pile à hydrogène]])<ref name=artefact2012/> ; et selon une étude financée par le gouvernement français, c'est aussi {{Citation|un moyen pour les constructeurs de se préserver contre de potentiels nouveaux entrants et de défendre les sites industriels des pays à hauts salaires}}<ref name=artefact2012>{{Article |auteur1=Bernard Jullien |auteur2=Axel Villareal |url=http://gerpisa.org/system/files/Rapport_Final_VE_projet_TEE_0.pdf |fomrmat=pdf |titre=La voiture électrique comme artéfact d'une transition vers une économie écologique ? | périodique=Groupe d’étude et de recherche permanent sur l’industrie et les salariés de l'automobile (GERPISA) |date=01/12/2012}}.</ref>.
 
La production de batteries moins consommatrices de [[métaux rares]], [[métaux précieux|précieux]], [[métaux lourds|toxiques]] ou se raréfiant, la production d'électricité supplémentaire et la mise en place d'un réseau de bornes et prises de recharge, ainsi que les {{nobr|millions de {{abrd|km|kilomètres}} de [[fil de cuivre]] et les coûts d'enfouissement et de renforcement des [[ligne électrique|lignes électriques]] que cela nécessite, alourdissent cependant le bilan énergétique et écologique de cette évolution, alors que la tendance à l'hybridation permet de conserver le réseau des anciennes stations-services (fuel, essence, GPL, agrocarburants...) ; il ne s'agit pas de remplacer un réseau par un autre, mais d'en ajouter un. Dans le même temps, l'apparition des deux-roues électriques ou à assistance électrique est également source de consommation d'électricité et de [[ressources naturelles]] supplémentaires. En 2015, la plupart des recharges se font sur des prises normales.
 
Dans le contexte de la [[troisième révolution industrielle]], [[Jeremy Rifkin]] propose de connecter les véhicules électriques, via les [[smart grid]]s, à ce qu'il appelle « l'internet de l'énergie » et de donner aux véhicules électriques une valeur et une fonction supplémentaires en faisant jouer à leurs batteries le rôle de stockage-tampon temporaire, réversible et mobile d'électricité. Les batteries pourraient ainsi absorber le surplus de production d'électricité quand il a lieu et le restituer partiellement au réseau au moment opportun, en complément de l'[[effacement de consommation électrique]] déjà développé depuis quelques décennies. Un tel système « ''{{lang|en|vehicule to grid}}'' » éviterait que la surcharge quotidienne du réseau, au moment du branchement d'un grand nombre de véhicules sur les prises chaque soir, ne coïncide avec la [[Pointe de consommation électrique|pointe de consommation]] des ménages ; au contraire, la réserve d'énergie des premiers estomperait partiellement la seconde.
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=== Plate-forme dédiée ===
Les constructeurs qui ont misé sur l'électrique (en particulier Renault et Volkswagen) ont fait le choix d'une plateforme exclusivement réservée aux véhicules électriques, ce qui leur permet de bénéficier des atouts de l'électrique, notamment pour le confort intérieur. En effet, le pack batterie, le plus souvent placé sous la voiture, autorise un plancher plat, le moteur est plus compact (parfois plusieurs moteurs, deux ou quatre, sont directement montés sur les roues), et le réservoir à carburant est absent ; tout cela dégage de la place dans l'habitacle. L'investissement se situe entre {{unité|700 et 900 millions}} d'euros}}, qui sont amortis à condition de vendre au moins {{nombre|100000|voitures}}<ref>[https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/vehicule-electrique-choisir-ou-pas-une-plateforme-dediee-1036779 Véhicule électrique : choisir (ou pas) une plateforme dédiée], ''[[Les Échos]]'', 9 juillet 2019.</ref>.
 
Les constructeurs disposant d'une plateforme dédiée cherchent à la partager avec d'autres afin d'en amortir le coût plus rapidement : ainsi, Ford utilisera la plateforme Modular Elektro Baukasten (MEB) du groupe Volkswagen pour lancer une première voiture électrique en 2023 à destination du marché européen<ref>[https://www.automobile-propre.com/breves/ford-une-voiture-electrique-issue-de-la-plateforme-meb-en-2023/ Ford : une voiture électrique issue de la plateforme MEB en 2023], automobile-propre.com, 12 juillet 2019.</ref>.
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La recharge d'un véhicule électrique apparaîtra à son utilisateur aussi simple que de brancher un appareil électrique habituel ; mais pour assurer que cette opération se passe en toute sécurité, le système de recharge doit assurer plusieurs fonctions de mises en sécurité et dialoguer avec le véhicule pendant la connexion et la recharge.
 
Les modes de recharge pour véhicule électrique sont<ref>[http://www.france-mobilite-electrique.org/livre-vert-sur-les-infrastructures-de-charge-50-millions-d-euros-de-subventions-de-l-etat,1503.html « Livre Vert sur les infrastructures de charge : {{nobr|50 millions}} d'euros de subventions de l'État »], Avere-France, 26 avril 2011.</ref> :
; Mode 1 — prise fixe non dédiée : Branchement du véhicule électrique au réseau principal de distribution AC par le biais de socles de prise de courant normalisés (intensité standard : {{unité|10|A}}) présents côté alimentation, monophasés ou triphasés, avec conducteurs de terre d'alimentation et de protection ;
; Mode 2 — prise non dédiée avec dispositif de protection incorporé au câble : Branchement du véhicule électrique au réseau principal de distribution AC par le biais de socles de prise de courant normalisés, monophasés ou triphasés, avec conducteurs de terre d'alimentation et de protection et fonction pilote de contrôle entre le véhicule électrique et la fiche ou le coffret de contrôle incorporée au câble ;
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=== {{Israël}} ===
Le ministre de l’énergie israélien [[Yuval Steinitz]] annonce le {{date-|16 octobre 2018}} que l'importation du Diesel et de l'essence ne sera plus autorisée dès 2030. Les véhicules électriques et au gaz naturel bénéficieront d’une taxation « proche de zéro » pour les rendre abordables ; plus de {{nobr|2000|nouvelles stations}} de recharge seront également financées via un appel d’offres de {{nombre|25|millions}} de shekels (près de {{uniténobr|6|millions d’eurosmillions}} d’euros). L’État hébreu espère voir {{unité|177000 voitures}} électriques sur ses routes d’ici 2025 et environ {{nombre|1.5|million}} en 2030. Toutes les voitures neuves seront électriques, les bus et camions seront électriques ou au gaz naturel<ref>[https://www.automobile-propre.com/breves/israel-interdira-lessence-et-le-diesel-en-2030/ « Israël interdira l’essence et le diesel en 2030 »], automobile-propre.com, 16 octobre 2018.</ref>.
 
=== {{Japon}} ===
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En [[Allemagne]], la politique de soutien était très timide avant 2016 : la chancelière [[Angela Merkel]] a certes fixé en 2009 l'objectif ambitieux d'un million de voitures électriques sur les routes en 2020, mais sans prendre de mesures concrètes pour atteindre cet objectif, hormis la gratuité de la vignette. La coalition au pouvoir a d'ores et déjà exclu des aides financières, y compris un éventuel bonus pour les particuliers. Environ {{nombre|16900|véhicules}} électriques étaient en circulation au premier semestre 2014, selon le centre de recherche sur l'automobile de l'université de Duisbourg-Essen, soit quatre voitures électriques pour {{nombre|10000|véhicules}} classiques, contre dix en France. Une nouvelle loi a été annoncée début août 2014 pour donner un coup de pouce au secteur, en permettant aux communes d'ouvrir les voies de bus aux conducteurs de voitures électriques, de leur réserver des places de parking près des bornes de rechargement, ou de profiter d'un stationnement gratuit ; ces mesures sont jugées peu efficaces par l'Association de l'industrie automobile (VDA), selon qui seules des incitations fiscales pourront faire démarrer les ventes. Les constructeurs allemands proposent pourtant quelques modèles : Daimler a introduit tôt des Smart électriques, Volkswagen a récemment sorti la Mini Up et une version électrique de sa Golf, et BMW joue la carte haut de gamme avec son i3, en tête des ventes du segment au premier semestre 2014. Mais l'Allemagne compte seulement {{nombre|4400|bornes}} de recharge, alors que la France espérait atteindre les {{nombre|16000}} fin 2014<ref>{{lien web|url=http://www.lepoint.fr/auto-addict/actualites/berlin-ebauche-un-geste-en-faveur-de-la-voiture-electrique-a-la-traine-08-08-2014-1852331_683.php|titre=Berlin ébauche un geste en faveur de la voiture électrique, à la traîne|périodique=[[Le Point]]|date=8 août 2014}}.</ref>.
 
Le {{date-|27 avril 2016}}, le gouvernement allemand annonce un plan d'{{unité|1 milliard d'euros}} pour la promotion de la voiture électrique. Celui-ci vise un million de véhicules sur les routes fin 2020, contre {{nombre|50000}} fin 2015. Une prime de {{euro|4000}} doit être versée pour l'achat d'une voiture électrique et de {{euro|3000}} pour celui d'un [[véhicule hybride rechargeable]]. À partir de 2018, la prime sera revue à la baisse et le programme ne concernera pas les voitures dont le prix dépasse {{euro|60000}}. Le projet prévoit par ailleurs une enveloppe de {{uniténobr|300| millions}} d'euros}} jusqu'en 2020 pour multiplier les bornes de recharge électrique, et de {{uniténobr|100| millions}} d'euros}} d'avantages fiscaux. Enfin, le gouvernement s'engage à ce que 25 % de ses véhicules fonctionnent à l'électricité au lieu de 10 % précédemment<ref name="Échos270416"/>.
 
Volkswagen annonce en novembre 2016 la création d'une usine pilote de cellules de batteries à [[Salzgitter]]<ref>{{lien web|url=https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0211509325417-tractations-sur-une-future-usine-de-batteries-2044265.php|titre=Tractations sur une future usine de batteries|périodique=[[Les Échos]]|date=21 novembre 2016}}.</ref> et s'engage à réaliser un quart de ses ventes avec des véhicules électriques à partir de 2025.
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