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'''Maria Konopnicka''', née '''Wasiłowska''' (qui a utilisé plusieurs [[nom de plume|noms de plume]], notamment Jan Sawa et Jan Waręż), née le {{date|23|mai|1842}} à [[Suwałki]], morte le {{date|8|octobre|1910}} à [[Lwów]], est une poète, nouvelliste et écrivain pour enfants, traductrice de littérature française, traductriceanglaise, allemande, italienne et tchèque, journaliste et critique polonaise, militantetout en militant pour les droits des femmes, des enfants et l'indépendance de la Pologne. Sa poésie empreinte d’un profond patriotisme lui valut de son vivant, une popularité qui ne fut égalée que par celle de son compatriote et prix Nobel de littérature en 1905 [[Henryk Sienkiewicz]] (1846-1916), l'auteur de ''[[Quo vadis ? (roman)|Quo Vadis]]''.
 
Chrétienne mais anticléricale, socialement radicale, elle incarnait les idéaux positivistes s'inspirant pourtant des grands poètes romantiques. Elle a composé un poème à propos de l'exécution du patriote irlandais [[Robert Emmet]], tué par les autorités anglaises à [[Dublin]] en 1802.
== Biographie ==
Maria Konopnicka a passé son enfance et sa jeunesse à [[Kalisz]]. En 1855 -1856, elle est envoyée en pension chez les sœurs du Saint-Sacrement à Varsovie où elle s'est liée d'amitié avec la future écrivaine [[Eliza Orzeszkowa]]. En 1862, à l'âge de vingt ans, elle a épousé Jarosław Konopnicki, avec qui elle a eu huit enfants, dont deux sont morts à la naissance. Dix ans après, elle a quitté son mari et a déménagé à [[Varsovie]], où elle publiait, s'occupait de l'éducation de ses enfants, donnait des cours particuliers et était active dans les mouvements clandestins luttant pour l'indépendance de la Pologne. Elle était rédacteur en chef du magazine pour femmes ''Świt.'' Elle a co-organisé une protestation internationale contre la répression et la persécution prussiennes des [[Grève des enfants de Wrzesnia|enfants polonais à Września]] (1901-1902), les lois sur le droit de vote (dont 1908) et la persécution des [[Églises catholiques orientales|Uniates]]. Elle a également encouragé la lutte des femmes pour leurs droits et organisé l'aide aux prisonniers politiques et de droit commun.
 
En 1890, à quarante-huit ans, Konopnicka est partie à l'étranger où elle a passé près de vingt ans entre l'Italie, la République tchèque, l'Autriche, l'Allemagne, la France et la Suisse.
 
En 1903, elle a reçu le "cadeau de la nation" : un manoir à [[Żarnowiec (gmina)|Żarnowiec]] près de [[Krosno]] acheté avec des donations de ses compatriotes reconnaissants.
 
Elle est morte et enterrée à [[Lviv|Lwów]], au [[cimetière de Lychakiv]].
 
Un des cratères sur la planète [[Vénus (planète)|Vénus]] porte son nom.
 
== Oeuvre ==
Konopnicka s'est attachée à la défense des libertés et des opprimés et a souvent dépeint la misère de la communauté paysanne et ouvrière. Chrétienne mais anticléricale, socialement radicale, elle incarnait les idéaux positivistes s'inspirant pourtant des grands poètes romantiques. Elle est l'auteur de nombreux livres pour enfants.
 
Son poème de 1908 [[Rota (poème)|Rota]] (''Le Serment)'' est devenu un chant national. c'était une protestation contre le projet de loi du gouvernement prussien sur l'expropriation des Polonais de la terre et une expression d'opposition à la politique de germanisation forcée. Mis en musique par [[Feliks Nowowiejski]] et devenu rapidement populaire, ce chant patriotique a été considéré comme candidat pour devenir l'hymn national après le recouvrement de la souveraineté par la Pologne.
 
Elle a composé un poème à propos de l'exécution du patriote irlandais [[Robert Emmet]], tué par les autorités anglaises à [[Dublin]] en 1802.
 
== Publications ==
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* ''Moi znajomi'' (1890)
* ''Na drodze'' (''Sur la route'', 1893)
* ''Ludzie i rzeczy'' (1898)
* ''Mendel Gdański'' (1893)
* ''Nasza szkapa'' (1897)
*''Ludzie i rzeczy'' (1898)
* ''Miłosierdzie gminy'' (1898)
 
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