« Silvio Berlusconi » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
JLM (discuter | contributions)
m Annulation de la modification de 37.172.49.236 (d)
Balise : Annulation
X ÂÏ 667 668 669 CÕDÏÂV-667
Ligne 247 :
Les [[Élections européennes de 2004 en Italie|élections européennes de 2004]] sont analysées comme étant un relatif échec pour la majorité de centre droit, qui partait désunie, puisque [[L'Olivier]] arrive en tête avec 31,08 % des voix. Le {{date|3|juillet|2004}}, le ministre de l'Économie et des Finances, [[Giulio Tremonti]] est contraint de démissionner par l'[[Alliance nationale (Italie)|Alliance nationale]]. Après un nouvel intérim confié à Berlusconi, c'est un ministre technicien, Domenico Siniscalco, qui le remplace.
 
Lors des élections régionales des {{date-|3}} et {{date-|4|avril|2005}}, la [[Maison des libertés]] ne conserve que deux régions (la [[Lombardie]] et la [[Vénétie]]), alors que l'opposition de centre gauche en remporte 12. Une dizaine de jours plus tard, la direction de l'[[Union des démocrates chrétiens et du centre]] demande à ses ministres de quitter le gouvernement et réclame un gouvernement Berlusconi « ''bis'' » ; le [[Nouveau Parti socialiste italien]] fait de même. Après s'être adressé au Parlement le 20 avril, Silvio Berlusconi remet sa démission au [[Président de la République italienne|président de la République]] [[Carlo Azeglio Ciampi]], qui le charge deux jours plus tard de constituer un nouveau gouvernement, faute de quoi il convoquera des élections générales anticipées. Le {{date-|23|avril|2005}} est formé le [[gouvernement Berlusconi III]], qui comprend 25 ministres, 9 sous-ministres et 63 secrétaires et ne présente pas beaucoup de changements, sinon l'arrivée de [[Giulio Tremonti]] à la place de [[Marco Follini]] au poste de vice-président du Conseil et la création d'un nouveau ministère, sans portefeuille, pour le Développement du [[Mezzogiorno]]. X ÂÏ 667 668 669 CÕDÏÂV-667
 
Au moment des [[Élections générales italiennes de 2006|élections générales de 2006]], Silvio Berlusconi est le président du Conseil dont le mandat est le plus long de toute l'histoire de la République italienne (4 ans, 11 mois et 6 jours).
Ligne 292 :
Ce même {{date-|29 juillet}}, Silvio Berlusconi défère devant la commission de discipline du Peuple de la liberté trois députés proches de [[Gianfranco Fini]], et demande une nouvelle fois à ce dernier de quitter la présidence de la Chambre. Le président du Conseil déclare dans un document qu'il lit aux journalistes : « La confiance dans le rôle d'arbitre du président de la Chambre vient à manquer. Il n'était jamais arrivé que la troisième charge de l'État se comporte de façon politique »<ref>{{it}} [http://www.corriere.it/politica/10_luglio_29/berlusconi-fini-tregua_2c297a44-9ad4-11df-ad9d-00144f02aabe.shtml « Berlusconi: “Non abbiamo più fiducia nel presidente della Camera” »], ''[[Corriere della Sera]]'', {{date-|29|juillet|2010}}.</ref>. Gianfranco Fini refuse d'abandonner son poste et annonce la création d'un nouveau groupe parlementaire, [[Futur et liberté pour l'Italie]], à la [[Chambre des députés (Italie)|Chambre des députés]] (34 membres) et au [[Sénat de la République (Italie)|Sénat]] (10 membres), ce qui prive le PdL de la majorité absolue<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/02/97001-20100802FILWWW00416-italie-un-groupe-de-dissidents-au-senat.php « Italie: un groupe de dissidents au Sénat »], ''[[Le Figaro]]'', 2 août 2010.</ref>{{,}}<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100730.OBS7847/italie-rupture-consommee-entre-berlusconi-et-fini.html « Italie : rupture consommée entre Berlusconi et Fini »], ''[[L'Obs|Le Nouvel Observateur]]'', 30 juillet 2010.</ref>. Une motion de censure, déposée par la gauche contre le sous-secrétaire d'État [[Giacomo Caliendo]], accusé de participation à l'organisation secrète P3, est soumise au vote de la Chambre des députés, qui la repousse le {{date|4|août|2010}}<ref>[https://www.lemonde.fr/europe/article/2010/08/04/en-italie-le-vote-d-une-motion-au-c-ur-des-dechirements-de-la-droite_1395727_3214.html « En Italie, une motion de censure rejetée contre un ministre de Berlusconi »], ''Le Monde'', {{date|4|août|2010}}.</ref>.
 
Alors que la perspective d'un scrutin avancé semble s'éloigner à la suite de l'annonce par le président du Conseil d'un vote de confiance au Parlement sur un programme en cinq points que les membres du groupe Futur et liberté pour l'Italie ont promis de voter, le dirigeant historique de la Ligue du Nord, [[Umberto Bossi]], se prononce le {{date-|22|août|2010}} pour la tenue immédiate d'élections, hypothèse qui permettrait à son parti de gagner des élus d'après les sondages<ref>[http://www.lejdd.fr/International/Europe/Actualite/Berlusconi-lache-par-sa-droite-215475/ « Berlusconi lâché par sa droite »], ''[[Le Journal du dimanche]]'', {{date-|22|août|2010}}.</ref>, mais se rétracte trois jours plus tard, à l'issue d'une rencontre avec ''il Cavaliere''<ref>[https://www.courrierinternational.com/article/2010/08/26/petit-arrangement-entre-amis « Petit arrangement entre amis »], ''[[Courrier international]]'', {{date-|26|août|2010}}.</ref>. Le [[4 septembre]] suivant, Silvio Berlusconi donne un gage aux partisans de Gianfranco Fini en annonçant le retrait de ses projets prioritaires d'une réforme de la justice lors du vote de la question de confiance à son gouvernement<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/04/97001-20100904FILWWW00404-berlusconi-fait-des-concessions-a-fini.php « Berlusconi fait des concessions à Fini »], ''Le Figaro'', {{date-|4|septembre|2010}}.</ref>. La Chambre des députés vote la confiance au gouvernement Berlusconi le {{date|29|septembre|2010}} par 342 voix contre 275, les « finiens » ayant voté pour ; le Sénat fait de même le lendemain<ref>[http://www.lepoint.fr/silvio-berlusconi-obtient-comme-prevu-la-confiance-au-senat-30-09-2010-1243544_19.php « Silvio Berlusconi obtient comme prévu la confiance au Sénat »], ''Le Point'', {{date-|30|septembre|2010}}.</ref>. À l'issue de ces deux scrutins, le président du Conseil déclare que sa « majorité est plus forte » et exprime son intention de gouverner jusqu'au terme de la législature, en 2013. X ÂÏ 667 668 669 CÕDÏÂV-667
 
[[Fichier:Reunión de Sebastián Piñera y Silvio Berlusconi.jpg|thumb|Silvio Berlusconi avec le président chilien [[Sebastián Piñera]], le {{date|2|mars|2011}}.]]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Silvio_Berlusconi ».