« Rayon sportif féminin » : différence entre les versions

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{{Article détaillé|Chapelle Notre-Dame-de-la-Médaille-miraculeuse|Sœurs de Saint Vincent de Paul}}
 
Après la guerre, les « bonnes sœurs » exclues du champ de l’enseignement n'ont toujours pas renoncé à la pratique des exercices pour les jeunes filles qui fréquentent leurs œuvres. La [[Bloc national (France)|Chambre bleu horizon]] autorisant un regain d’activité aux [[congrégation religieuse|congrégations]], une [[Sœurs de Saint Vincent de Paul|Fille de la Charité]], sœur Roussel, demande dès 1919 à la [[Fédération gymnastique et sportive des patronages de France]] (FGSPF) de lui fournir un moniteur pour ses [[Enfants de Marie Immaculée|Enfants de Marie]]<ref>Hélène Roman-Galéazzi, [http://rives.revues.org/2553 « Les Enfants de Marie Immaculée », sur rives.revues.org], 2005.</ref> du [[Le Raincy|Raincy]]<ref group="G">{{Harvsp|Fabien Groeninger|2004|p=166}}</ref>. Celle-ci lui délègue [[Félix Mathey]], huit fois champion fédéral d'[[athlétisme]]<ref>{{article|auteur=Fédération sportive de France|titre=Carnet|périodique=Les Jeunes|numéro=2111|jour=30|mois=septembre|année=1968|page=3}}</ref>, futur membre du ''Conseil supérieur de l'éducation physique''<ref>{{Harvsp|Robert Hervet|1948|p=150}}</ref> et membre du ''C.A. Rosaire'', qui présente à la fois les garanties techniques et morales nécessaires<ref group="J">{{Harvsp|Jean-Marie Jouaret|2012|p=89,90}}</ref>.
 
Il prend en charge dès l’année suivante une seconde société parisienne, la ''Tour d’Auvergne''<ref group="G">{{Harvsp|Fabien Groeninger|2004|p=167}}</ref>. Dès 1920, le congrès de la {{Abréviation discrète|FGSPF|Fédération gymnastique et sportive des patronages de France}} se saisit de la question du sport féminin sans lui apporter de réponse<ref group="J">{{Harvsp|Jean-Marie Jouaret|2012|p=95,96}}</ref>. Des fêtes annuelles regroupent chaque année au Raincy les sociétés parisiennes, tandis que la hiérarchie religieuse soutient la généralisation des sections sportives dans les patronages féminins afin de préserver les jeunes chrétiennes des mœurs libérales qu'elle suppute dans les sociétés laïques. En 1926, le congrès de la {{Abréviation discrète|FGSPF|Fédération gymnastique et sportive des patronages de France}} fait état d'une ''Fédération d'éducation physique féminine'' qui a fondé une union régionale d'Île-de-France dont un vice-président fédéral, le docteur Mayet, assure le suivi.