|align=left| [[Minami]] - [[Niigata]]
| align=center|[[Japon]]
|align=center| 1100<ref group=alpha>Exploitation à {{unité|550|kV}} seulement</ref>
| align=center|1993
|-
| align=center|[[Chine]]
|align=center| 1100
| align=center|2009<ref group=alpha>Essais sur un tronçon en 2008, exploitation prévue en 2009.</ref>{{Référence nécessaire|date=novembre 2019}}
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Cependant, l’AFSSET recommande "de ne pas installer ou aménager de nouveaux établissements accueillant des enfants (écoles, crèches…) à proximité immédiate des lignes à très haute tension, et de ne pas implanter de nouvelles lignes au-dessus de tels établissements"<ref name="avisaffset"/>.
Cette dernière recommandation présente dans l'avis (9p<ref>{{lien brisé|url=http://www.afsset.fr/upload/bibliotheque/672782689387919923133852576523/10_04_06_Avis_BF_VFinale_signe.pdf |titre=AVIS de l'Afsset ({{PDF}} {{unité|1.4|Mo}}) }}</ref>) n’apparaissent pas dans les recommandations du rapport scientifiques joint à l’avis de l'AFSSET<ref>[http://www.afsset.fr/upload/bibliotheque/421986772256552219388663380233/10_03_11_ED_EBF_Rapport_saisine_n_2008_006_20100407.pdf RAPPORTNon detrouvée l´Afssetle (PDF21 {{unité|3.4|Mo}})mai 2020], afsset.fr</ref>.
Une partie des scientifiques ayant rédigé le rapport se plaint d'ailleurs de l'AFSSET dans une lettre adressée aux ministres de la santé et de l'écologie<ref>[http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1394 Ondes électromagnétiques : à quoi bon réunir des experts pour s’affranchir de leur avis ?]</ref>. L'AFSSET ayant, selon eux, donné un avis « faisant fi des experts, auxquels l’Afsset demande compétence et transparence ; c’est manifestement un amateur qui a rédigé l’avis et préconisé sans concertation aucune et contre toute justification scientifique, la création "d’une zone d’exclusion" de {{unité|100|m}}. ».
==== Avis de l'OPESCT (2010) ====
L’[[Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques|OPECST]] qui est composé de {{nb|18 députés}} et {{nb|18 sénateurs}} ont rendu leur propre avis en {{date-|mai 2010}}<ref>[http://www.senat.fr/notice-rapport/2009/r09-506-notice.html Sénat/Rapport: Les effets sur la santé et l'environnement des champs électromagnétiques produits par les lignes à haute et très haute tensionL], senat.fr, 2009</ref>. L'OPECST est en accord, avec l'OMS et l'AFFSET sur le fait que « les normes internationales de protection de la population (limite de {{unité|100|[[Tesla (unité)|μT]]}} à {{unité|50|Hz}}) et des travailleurs sont efficaces pour protéger la population des effets à court terme liées aux expositions aigues. Il n'est donc pas nécessaire de les modifier. »<ref>[http://www.senat.fr/rap/r09-506/r09-50651.html Sénat : Les effets sur la santé et l'environnement des champs électromagnétiques produits par les lignes à haute et très haute tension]</ref>. ».
Cependant, sur le cas des leucémies infantiles et de la recommandation de l'AFSSET sur une zone d'exclusion de {{unité|100|m}}, l'OPECST rappelle que dans le principe de précaution, comme le demande l’OMS, il faut « trouver des solutions à très bas coût compte tenu de l’incertitude scientifique », soulignant que la création d’une zone d’exclusion a « un coût élevé » et une « efficacité limitée »<ref>[http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hPKmbKYqhTm8lndqGxYpJ5mFGQGA Lignes haute tension : les parlementaires contre la zone d'exclusion de {{unité|100|m}}]</ref>.
* impacts écopaysagers dont via
** les « tranchées déboisées » sources de fragmentation de massifs boisés
** les mortalités d'oiseaux par collisions et [[électrocution]] avec les lignes<ref name=Carichiopulo94RNF>Co Carichiopulo (1994) « ''Avifaune et réseau électrique aérien'' », dossier, voir p 17 à 25, Actes du colloque «'' Électricité et réserves naturelles'' », Réserves naturelles de France (RNF), 1994</ref>{{,}}<ref>{{en}} Haas, D. & Schürenberg, B., 2008. ''Bird electrocution; general principles and standards of bird protection at power lines (en Allemand)''. Proceedings of the Conference ‘Stromtod von Vögeln, Grundlagen und Standards zum Vogelschutz an Freileitungen’ in Muhr am See, April 2006. Ökologie der Vögel, Band 26, Hamburg.</ref>) sur l’[[avifaune]], notamment sur les oiseaux en [[Migration aviaire|migration]]. La mortalité observée varie beaucoup ; localement faible (là où il n'y a pas de passages d'oiseaux par exemple) à élevée (jusqu'à {{nombrenb|4300| victimes/km/an}} comptés morts au sol sur des couloirs de migration<ref>{{pdf}} Lacombe Florian, [http://ecologue.free.fr/eie.pdf Les études d'impact sur les lignes électriques à haute et très haute tension], mémoire de DESS, LILLE III, 58 Pages, en ligne</ref>{{,}}<ref>Voir par exemple le ''graphique de la mortalité saisonnière'' par collision avec les oiseaux, sur une ligne électrique danoise située près d'un cours d'eau (page 43 de l'étude d'impact du pont de [[Øresundsbron]] « ''Construction of a fixed link across Fehmarnbelt : Preliminary risk assessment on birds'' », étude commandée par le ministère danois des transports et de l'énergie, et ministère allemand fédéral des transports, de la construction et du logement ; avec le "National Environmental Research Institute, Ministry ot the Environment, Denmark ; (Institut für Vogelforschung Vogelwarte Helgoland, Inselstation ([http://www.bmvbs.de/Anlage/original_928190/Construction-of-a-fixed-link-across-Fehmarnbelt-preliminary-risk-assessment-on-birds_-June-2005.pdf télécharger]); )</ref> ; {{nb|220 [[cigogne blanche|cigognes blanches]]}} ont par exemple été retrouvées mortes électrocutées de 1980 à 1991<ref name=Carichiopulo94RNF/>, et {{nb|133 flamants roses}} entre 1987 et 1992 dans les [[Bouches-du-Rhône]] ({{1re}} cause de mortalité)<ref name=Carichiopulo94RNF/>. Un [[programme Life]]<ref>[http://ec.europa.eu/environment/life/project/Projects/index.cfm?fuseaction=home.createPage&s_ref=LIFE04%20NAT/ES/000034&area=1&yr=2004&n_proj_id=2628&cfid=136396&cftoken=cf08e43e2395bc26-9CFB8288-9935-7D83-D78CB23BDE269874&mode=print&menu=false Adaptation of the electric power lines in the SPA of Aragón] (consulté 2010 03 17)</ref> a cependant montré - en Espagne - qu'en enterrant une vingtaine de km des {{unité|325|km}} du réseau sur les zones critiques pour les collissions, et en améliorant ailleurs la ''signalisation des câbles et superstructures pour les oiseaux'' le taux de collision avec ces derniers pouvait être diminué de plus de 90 %, dans une [[zone de protection spéciale]] où la collision avec ces lignes était l'une des principales causes de mortalité non naturelle d'espèces protégées en Aragon<ref>[http://ec.europa.eu/environment/life/news/newsarchive2010/march/index.htm#aragon Brève, conseil de l'Europe] (consulté 2010 03 17)</ref>). Deux nouvelles études internationales<ref>{{en}}[http://www.cms.int/bodies/COP/cop10/docs_and_inf_docs/inf_38_electrocution_review.pdf Review of the conflit between migratory birds and electricity power grids in the African-Eurasian region (Préparé par Waardenburg pour l'AEWA et la CMS)]</ref> ont été présentées à l'ONU via la commission sur les oiseaux migrateurs de l'[[Union nationale des entreprises du paysage|UNEP]] ont confirmé l'impact très important des lignes électriques sur les oiseaux migrateurs<ref name=ActEnv2011>Études présentées aux délégués de la conférence des Nations unies sur la faune sauvage, réunis à Bergen (Norvège) du {{nobr|20 au 25 novembre}}, citées par Clément Cygler (Actu Environnement), News intitulée ''Lignes électriques, une raison du déclin des oiseaux'' 2011-11-28</ref>. À partir de l'état des lieux sur les recherches publiées (jusqu'en 2011) et certaines mesures correctives développées ou testées dans quelques pays et par certaines sociétés d'électricité pour limiter la mortalité aviaire due aux collisions et électrocutions par les lignes électriques, les auteurs concluent que pour l'[[Afrique]]-[[Eurasie]] ce sont des centaines de milliers d'oiseaux qui meurent chaque année par électrocution et beaucoup plus (dizaines de millions) par collision avec les lignes électriques<ref name=ActEnv2011/>. Les espèces les plus facilement trouvées mortes sont de grande taille (cigognes, grues, grands rapaces, pélicans…)<ref name=ActEnv2011/>. Selon les auteurs, "cette mortalité accidentelle pourrait mener à des déclins et/ou à des extinctions de populations à l'échelle locale ou régionale". La solution la plus efficace serait d'enfouir toutes les lignes basse et moyenne tension (en cours aux Pays-Bas, et prochainement en Norvège ou en Allemagne). Il faut aussi isoler les parties aériennes dangereuses, installer des perchoirs artificiels alternatifs ou des dispositifs d'effarouchement<ref name=ActEnv2011/>. <br/>''{{Citation|Les autorités nationales, les compagnies d'électricité et les organisations impliquées dans la conservation des oiseaux et dans la recherche devraient utiliser ces lignes directrices comme un premier pas pour appréhender l'important problème de mortalité aviaire causée par les collisions et l'électrocution. Elles devraient également travailler de concert afin de mieux localiser l'emplacement des futures lignes et d'identifier conjointement les sites critiques où les lignes existantes doivent faire l'objet d'améliorations et d'aménagements pour une meilleure sécurité des oiseaux"}}'', a demandé Marco Barbieri, secrétaire exécutif par intérim de l'Accord Afrique-Eurasie sur les oiseaux d'eau migrateurs ([[Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie|AEWA]])<ref name=ActEnv2011/> ; <br/> L'âge de l'oiseau intervient sur sa vulnérabilité aux collisions. Ceci est plus ou moins vrai selon l'espèce, mais de manière générale les jeunes inexpérimentés entrent plus souvent en collision avec les lignes électriques que les oiseaux adultes. Pour les Barges et Vanneaux à queue noire, Renssen (1977)<ref>Renssen, T.A., 1977. Birds under high-tension (in Dutch). Stichting Natuur en Milieu i.s.m. Vogelbescherming Nederland, Zeist.</ref> a par exemple montré qu'en juin-juillet les oiseaux tués par des lignes étaient surtout des oiseaux nés dans l'année. Mathiasson (1993) a montré<ref>Mathiasson, S., 1993. Mute Swans, Cygnus olor, killed from collision with electrical wires, a study of two situations in Sweden. Environmental Pollution 80: 239-246.</ref> en Suède, que 43,1 % des Cygnes tuberculés (''[[Cygnus olor]]'') tués par collision avec des lignes étaient des juvéniles. Les jeunes Hérons cendrés (''[[Ardea cinerea]]'') étaient plus susceptibles d'entrer en collision avec les lignes électriques d'août à décembre, une période où les oiseaux de première année représentent plus de 71 % de la mortalité enregistrée (Rose & Baillie 1989<ref>Rose, P. & Baillie, S., 1989. The effects of collisions with overhead lines on British Birds: an analysis of ringing recoveries. British Trust for Ornithology, Thetford, Royaume-Uni.</ref> cité dans APLIC<ref name=APLIC94>APLIC (Avian Power Line Interaction Committee), 1994. Mitigating bird collisions with power lines: The state of the art in 1994. Edison Electric Institute, Washington, D.C.</ref>, 1994). Le contexte pourrait avoir une importance, car localement, quelques études n'ont pas trouvé de différence du point de vue des risques de collision selon que les oiseaux soient adultes ou juvéniles<ref>Koops, F.B.J., 1987. Collision victims in the Netherlands and the effects of marking (in Dutch). Vereniging van directeuren van electriciteitsbedrijven in Nederland, Arnhem.</ref>{{,}}<ref name=APLIC94/>. <br/>-L'heure importe aussi ; les espèces plutôt actives [[environnement nocturne|la nuit]] ou crépusculaires sont plus sensibles aux collisions que les espèces qui volant plutôt de jour, probablement parce que les lignes électriques sont moins visibles la nuit pour les oiseaux dont certains (canards en recherche de sites d'alimentation par exemple) volent à l'"hauteur critique" des fils électriques.<br/>Heijnis ([[1980]]) a montré<ref>Heijnis, R., 1980. ''Bird mortality from collision with conductors for maximum tension (in German with English summary)''. İkologie der Vogel 2(Sonderheft): 111-129</ref> que dans les prairies d'un [[polder]] néerlandais, la plupart des collisions avec la ligne survenaient en pleine nuit (33 % entre 23 h 00 et 04 h 00) et en période crépusculaire (23 % de 04 h 00 à 08 h 00 et 29 % de 18 h 00 à 23 h 00). En outre, dans le Sud de l'Angleterre<ref>Scott et al., 1972.</ref>{{refinc|date=mai 2020}}, sur les trajets de migrateurs nocturnes (surtout des grives) ce sont ces oiseaux qui les sont les plus retrouvés victimes de collision. En Allemagne (1988)<ref>Hoerschelmann, H. von, Haack, A. & Wohlgemuth, F., 1988. ''Bird casualties and bird behaviour at a 380-kV-power line'' (en Allemand, avec résumé anglais). İkologie der Vogel 10: 85-103.</ref> 61 % des victimes étaient des espèces volant plus de nuit que de jour. Dans le [[Nebraska]] des capteurs comptant les collisions (Bird Strike) avec les fils d'une ligne de {{unité|69|kV}} ont montré qu'il s'agissait là principalement des Gruesgrues et que 50 % environ des collisions étaient enregistrées en soirée et presque toutes les autres le reste de la nuit<ref>Murphy, R.K., McPherron, S.M., Wright, G.D. & Serbousek, K.L., 2009. ''Effectiveness of avian collision averters in preventing migratory bird mortality from powerline strikes in the Central Platte river, Nebraska''. University of Nebraska-Kearney, Kearney</ref>.
Les associations environnementales, de lutte contre ce type de nuisance ou de défense des paysages demandent généralement de :
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