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== Histoire ==
Le premier magasin Consumers Distributing est ouvert en 1957 par Jack Stupp à [[Toronto]]<ref name="aggressive">{{article| url=https://archive.macleans.ca/article/1986/2/24/an-aggressive-company-changes-course | titre=An aggressive company changes course | prénom=ANN | nom=WALMSLEY | périodique=[[Maclean's]] | date=24 février 1986}}</ref>{{,}}<ref name="woes"/>. Ll'entreprise est rendue [[Société anonyme avec appel public à l'épargne|publique]] en 1969.
 
[[Fichier:Distribution aux Consommateurs 1971 logo.jpg|thumb|Logo de 1971 à 1988]]
En {{date|1971}}, pour étendre sa chaîne de magasins à travers le Canada, Jack Stupp forme une compagnie conjointe avec le [[Groupe Oshawa]], valable à l'extérieur de l'[[Ontario]]<ref>{{lien web|url=http://collectionsnumerique.banq.qc.ca/bibliopatrimoine/jsdetails/pdfjs52327/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/523272716673.pdf2716673|titre=Consumers Distributing aura dix "magasins" au Québec|website=[[Bibliothèque et Archives nationales du Québec|BAnQ]]|éditeur=[[La Presse (Montréal)|La Presse]]|date=7 mai 1971|page=C1}}</ref>. Le {{date|15|septembre|1971}}, Distribution aux consommateurs ouvre ses premiers magasins à l'extérieur de l'Ontario, avec 8 magasins dans la région de [[Montréal]] au [[Québec]]<ref>{{lien web|url=http://collectionsnumerique.banq.qc.ca/bibliopatrimoine/jsdetails/pdfjs52327/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/523272717697.pdf2717697|titre=Un nouveau style de magasinage: Distribution aux Consommateurs|website=[[Bibliothèque et Archives nationales du Québec|BAnQ]]|éditeur=[[La Presse (Montréal)|La Presse]]|date=7 septembre 1971|page=A17}}</ref>.
 
[[Fichier:Distribution aux Consommateurs 1975 logo.png|thumb|Logo de 1975 à 1988]]
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En {{date-|juin 1983}}, May Department Stores vend sa participation dans l'entreprise pour 24 millions de dollars<ref>{{article| url=https://www.nytimes.com/1983/06/29/business/may-sells-stake.html | titre=May Sells Stake | auteur institutionnel=[[Associated Press|The Associated Press]] | périodique=[[The New York Times]] | date=29 juin 1983}}</ref>.
 
En 1985, la chaîne d'épicerie du Québec [[Provigo]] achète 20 % des actions de Distribution aux consommateurs<ref>{{lien web|url=http://collectionsnumerique.banq.qc.ca/bibliopatrimoine/jsdetails/pdfjs52327/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/523272253255.pdf2253255|titre=Distribution aux Consommateurs fait son entrée chez Provigo|website=[[Bibliothèque et Archives nationales du Québec|BAnQ]]|éditeur=[[La Presse (Montréal)|La Presse]]|date=4 mars 1986|page=D4}}</ref>, et en {{date-|août 1985}}, achète une participation majoritaire en augmentant sa participation dans l'entreprise de 23 à 46 %<ref name="hidden">{{article| url=https://archive.macleans.ca/article/1987/12/7/hidden-costs-of-takeovers | titre=Hidden costs of takeovers | prénom=ANN | nom=SHORTELL | périodique=[[Maclean's]] | date=7 décembre 1987}}</ref>.
 
En {{date-|décembre 1985}}, les camions ne peuvent décharger leurs marchandises car un nouveau système de distribution informatisé tombe en panne. Ll'entreprise perd 29,2 millions de dollars lors de cette saison des fêtes<ref name="hidden"/>.
 
Le {{date|7|février|1986}}, Jack Stupp démissionne de son poste de [[directeur général|président-directeur général]], et est remplacé par le [[vice-président|vice-président exécutif]] et [[directeur de l'exploitation]] Michael Haberman<ref name="aggressive"/>.
 
De 1986 à 1988, Distribution aux consommateurs s'est progressivement départie de ses établissements aux États-Unis, où les activités sont à la traîne<ref name="provigo">{{lien web|url=http://collectionsnumerique.banq.qc.ca/bibliopatrimoine/jsdetails/pdfjs52327/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/523272171241.pdf2171241|titre=Provigo a vendu Distribution aux consommateurs|website=[[Bibliothèque et Archives nationales du Québec|BAnQ]]|éditeur=[[La Presse (Montréal)|La Presse]]|date=18 avril 1991|page=D5}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://collectionsnumerique.banq.qc.ca/bibliopatrimoine/jsdetails/pdfjs52327/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/523272253807.pdf2253807|titre=Provigo acquiert un autre bloc de Distribution aux consommateurs|website=[[Bibliothèque et Archives nationales du Québec|BAnQ]]|éditeur=[[La Presse (Montréal)|La Presse]]|date=10 mai 1986|page=H4}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://collectionsnumerique.banq.qc.ca/bibliopatrimoine/jsdetails/pdfjs52327/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/523272259353.pdf2259353|titre=Provigo tente d'acheter Steinberg à rabais, mais garde confiance|website=[[Bibliothèque et Archives nationales du Québec|BAnQ]]|éditeur=[[La Presse (Montréal)|La Presse]]|date=6 avril 1988|page=E1}}</ref>.
 
En {{date-|décembre 1987}}, Provigo acquiert l'entreprise en achetant les actions restantes de Distribution aux consommateurs<ref>{{lien web| url=https://www.lib.uwo.ca/business/co_c2.html | titre=Western Libraries - Historical Annual Reports - CH-CZ | éditeur=[[Université Western Ontario]]}}</ref>.
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En 1988, les revenus dépassent le milliard pour atteindre 1,8 milliard de dollars<ref name="dummies">{{lien web| url=https://books.google.com/books?id=eML3CQAAQBAJ&source=gbs_navlinks_s | titre=Small Business for Canadians Bundle For Dummies Business: Business Plans For Dummies & Bookkeeping For Dummies | prénom1=Paul | nom1=Tiffany | prénom2=Steven D. | nom2=Peterson | prénom3=Nada | nom3=Wagner | prénom4=Lita | nom4=Epstein | prénom5=Cecile | nom5=Laurin | éditeur=[[John Wiley & Sons]] | date=12 décembre 2012}}</ref>{{,}}<ref name="woes">{{lien web|auteur=Francine Kopun |url=https://www.thestar.com/business/2013/01/11/woes_hit_reborn_consumers_distributing.html|titre=Woes hit reborn Consumers Distributing|site=[[Toronto Star]]|date=11 janvier 2013|consulté le=11 décembre 2017}}</ref>.
 
En {{date-|mai 1990}}, un accord avec [[International Semi Tech Microsystems|International Semi Tech Microelectronics]] en vue d'acquérir l'entreprise pour un montant de 165 millions de dollars est résilié et Provigo fait face à des mesures judiciaires<ref>{{article| url=https://www.nytimes.com/1990/05/01/business/briefs-972790.html | titre=BRIEFS | périodique=[[The New York Times]] | date=1 mai 1990}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://collectionsnumerique.banq.qc.ca/bibliopatrimoine/jsdetails/pdfjs52327/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/523272169041.pdf2169041|titre=Semi-tech fait volte-face : DAC coûte trop cher|site=[[Bibliothèque et Archives nationales du Québec|BAnQ]]|éditeur=[[La Presse (Montréal)|La Presse]]|date=1 mai 1990|page=C1}}</ref>.
 
En {{date-|avril 1991}}, Distribution aux consommateurs est vendu à environ 190 millions de dollars à un groupe contrôlé par [[Ackermans & van Haaren]], une entreprise de holding [[Belgique|belge]]<ref name="provigo"/>.
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En 1995, les revenus chutent à 580 millions de dollars<ref name="trouble">{{article| url=https://archive.macleans.ca/article/1996/8/12/trouble-in-store | titre=Trouble in store | prénom=DAVID | nom=ESTOK | périodique=[[Maclean's]] | date=12 août 1996}}</ref>{{,}}<ref name="dummies"/>.
 
Dans les années 1990, Distribution aux consommateurs a eu du mal à rivaliser avec [[Zellers]] puis [[Walmart Canada]]. Le {{date|29|juillet|1996}}, Distribution aux consommateurs dépose une demande de protection contre ses créanciers en vertu de la [[Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies]]<ref>{{article| url=https://www.wsj.com/articles/SB838730154273222000 | titre=Shares Edge Lower | périodique=[[The Wall Street Journal]] | date=30 juillet 1996}}</ref>{{,}}<ref name="trouble"/>. Le {{date-|9|août|1996}}, Distribution aux consommateurs, qui a une dette de 250 millions de dollars, annonce la fermeture de 129 de ses {{unité|216|magasins}}, dont toutes ses succursales à l'extérieur de l'Ontario et du Québec<ref>{{lien web|auteur=John Zazula|url=http://www.cbc.ca/news/canada/edmonton/throwback-thursday-edmonton-stereos-parks-1.4241144|titre=Consumers Distributing closes the book on catalogue shopping|site=[[CBC News]]|date=9 août 1996|consulté le=10 août 2017}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://collectionsnumerique.banq.qc.ca/bibliopatrimoine/jsdetails/pdfjs52327/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/523272182355.pdf2182355|titre=DAC ferme 129 magasins mais consolide sa position au Québec|website=[[Bibliothèque et Archives nationales du Québec|BAnQ]]|éditeur=[[La Presse (Montréal)|La Presse]]|date=10 août 1996|page=E10}}</ref>. En {{date-|août 1996}}, un groupe d'anciens cadres supérieurs de Distribution aux consommateurs dirigés par le président Michael Haberman offre d'acheter l'entreprise pour environ {{unité|75|millions}} de dollars<ref name="quatre">{{lien web|url=http://collectionsnumerique.banq.qc.ca/bibliopatrimoine/jsdetails/pdfjs52327/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/523272182478.pdf2182478|titre=Quatre nouveaux acheteurs potentiels s'intéressent à Distribution aux consommateurs|website=[[Bibliothèque et Archives nationales du Québec|BAnQ]]|éditeur=[[La Presse (Montréal)|La Presse]]|date=4 septembre 1996|page=D7}}</ref>. En {{date|septembre 1996}}, quatre nouveaux acheteurs potentiels sont sur les rangs pour acquérir l'entreprise, soit deux groupes canadiens et deux autres américains<ref name="quatre"/>. Les ventes de liquidation ajoutés aux ventes régulières ont réduit à 46 millions de dollars la somme que Distribution aux consommateurs doit aux institutions bancaires<ref>{{lien web|url=http://collectionsnumerique.banq.qc.ca/bibliopatrimoine/jsdetails/pdfjs52327/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/523272182496.pdf2182496|titre=Les banques forcent la faillite de DAC|website=[[Bibliothèque et Archives nationales du Québec|BAnQ]]|éditeur=[[La Presse (Montréal)|La Presse]]|date=7 septembre 1996|page=F4}}</ref>. En {{date|octobre 1996}}, Distribution aux consommateurs déclare [[faillite]] et liquide ses magasins restants à partir du {{date|16|octobre|1996}}<ref>{{lien web|url=http://collectionsnumerique.banq.qc.ca/bibliopatrimoine/jsdetails/pdfjs52327/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/523272182715.pdf2182715|titre=Vente de faillite de Distribution aux consommateurs|website=[[Bibliothèque et Archives nationales du Québec|BAnQ]]|éditeur=[[La Presse (Montréal)|La Presse]]|date=15 octobre 1996|page=D8}}</ref>.
 
Dix ans après la faillite, un ancien employé de Consumers Distributing, Marc King, relance l'entreprise en tant que détaillant en ligne. Le nouveau site web de Consumers Distributing fonctionne pendant la période des fêtes de 2012, prenant les commandes de meubles et d'appareils électroniques de marque, mais le site ferme en {{date-|janvier 2013}}, et King est accusé de devoir des arriérés de salaire aux employés<ref name="woes"/>. En {{date-|mai 2015}}, Consumer Protection BC émet une ordonnance de non conformité, actes et pratiques trompeuses et de défaut de remboursements<ref>{{lien web |titre=Vancouver, BC business faces compliance order, administrative penalty from Consumer Protection BC|url=https://web.archive.org/web/20171212032052/www.consumerprotectionbc.ca/news/vancouver-bc-business-faces-compliance-order-administrative-penalty-consumer-protection-bc/ | éditeur=Consumer Protection BC | date=27 mai 2015 |consulté le=11 décembre 2017}}</ref>. Le régulateur rouvre l'enquête en {{date-|octobre 2016}} lorsqu'il reçoit une nouvelle plainte, notant que l'entreprise n'a toujours pas payé les pénalités de l'enquête précédente<ref>{{lien web |titre=Consumer Protection BC reopens investigation; impacted consumers asked to come forward |url=https://web.archive.org/web/20171212031819/www.consumerprotectionbc.ca/news/consumer-protection-bc-reopens-investigation-impacted-consumers-asked-come-forward/ |éditeur=Consumer Protection BC |date=31 octobre 2016 |consulté le=11 décembre 2017}}</ref>.