« Henriette de Belgique » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Foscolo (discuter | contributions)
Foscolo (discuter | contributions)
Ligne 44 :
Henriette est amoureuse depuis 1890 de [[Philippe d'Orléans (1869-1926)|Philippe d'Orléans]], le [[Liste des prétendants au trône de France depuis 1792|prétendant]] [[Orléanisme|orléaniste]] au trône de France, mais cette union est inenvisageable car le roi [[Léopold II (roi des Belges)|Léopold {{II}}]] mettrait son veto à un éventuel mariage, afin de ne pas s'attirer les foudres de la [[Troisième République (France)|Troisième République française]]{{sfn|Paoli|2001|p=47|group=P}}. D'autre part, le duc d'Orléans ne paraît pas partager les sentiments que lui voue Henriette{{sfn|Bilteryst|2013|p=216|group=BB}}. En 1894, le comte de Flandre songe à unir sa fille à l'archiduc [[Léopold-Ferdinand de Habsbourg-Toscane|Léopold-Ferdinand]], fils aîné du [[Ferdinand IV (grand-duc de Toscane)|grand-duc de Toscane]]. Il prend des renseignements qui lui révèlent {{Citation|la mauvaise réputation dont jouit l'archiduc. Il n'est pas aimé dans le monde de Vienne, ni dans la marine autrichienne, en plus il n'a aucune position ni fortune{{sfn|Paoli|2001|p=50|group=P}}.}}.
 
Le départ de Joséphine pour l'Allemagne accentue la solitude d'Henriette. Au printemps 1895, elle fait la connaissance d'[[Emmanuel d'Orléans]] (cousin du duc d'Orléans et connu sous le titre de courtoisie de duc de Vendôme), fils de [[Ferdinand d'Orléans (1844-1910)|Ferdinand d'Orléans]], duc d'Alençon et de [[Sophie-Charlotte en Bavière]], sœur de l'[[Élisabeth de Wittelsbach|impératrice d'Autriche]], dite « Sissi »{{sfn|Paoli|2001|p=54-55|group=P}}. Emmanuel est apprécié favorablement dans le régiment de dragons autrichien où il sert et les renseignements recueillis dans d'autres sphères à son sujet par les Flandre sont positifs. Ils organisent donc une rencontre entre Henriette et le duc de Vendôme à [[Lugano]] en {{date-||octobre|1895}}. Cette fois, le roi Léopold II autorise le mariage. Les fiançailles sont donc conclues en accord avec les familles concernées. Henriette déclare à sa mère : {{Citation|J'ai trouvé mon idéal}}.{{sfn|Paoli|2001|p=62|group=P}}. Le {{date-|12 février 1896}}, Henriette épouse à Bruxelles Emmanuel d'Orléans. Les cérémonies recueillent un succès populaire et même le quotidien socialiste belge, [[Le Peuple (journal belge)|Le Peuple]], habituellement anti-monarchique, reconnaît sous un titre quelque peu ironique traduisant le caractère tardif du mariage (« OUF ») que les mariés paraissent amoureux et que Henriette semble {{Citation|être bonne et sans morgue<ref>{{Article |langue=fr |auteur1= |titre=OUF |périodique=[[Le Peuple (journal belge)]] |volume= |numéro=44 |date={{date|13|février|1896}} |pages=1 |issn= |e-issn= |lire en ligne=https://www.belgicapress.be/pageview.php?adv=1&all_q=henriette%20mariage&any_q=&exact_q=&none_q=&from_d=1895-10-5&to_d=1896-03-22&per_lang=&per=c1ed072a-a9f1-41fb-b7e1-ae824490f698&sig=JB837&lang=FR&per_type=1 |consulté le= 21 juillet 2020 |id= }}.</ref>}}. À l'issue des cérémonies, avantle decouple passerpasse sa lune de miel à [[Saint-Raphaël (Var)|Saint-Raphaël]]{{sfn|Paoli|2001|p=85|group=P}}.
 
=== Descendance ===