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→‎Révolution française : un article encyclopédique digne du label n'est pas un amalgame de sources primaires liées au sujet par un quelconque moyen ; les archives non plus n'ont rien à faire ici, pas plus que les appels à la fiction ; Adrien est le saint patron de tous les marchands d'armes
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| drapeau = Logo Vienne Isère.svg
| légende drapeau = Vienne (Isère)#Héraldique
| région = [[Auvergne-Rhône-Alpes]]
| département = [[Isère (département)|Isère]] <br/> <small> ([[sous-préfecture]]) </small>
| arrondissement = [[Arrondissement de Vienne|Vienne]] <br/> <small> ([[chef-lieu]]) </small>
| canton = Cantons de [[Canton de Vienne-1|Vienne-1]] et [[Canton de Vienne-2|Vienne-2]]<br><small>([[bureau centralisateur]])</small>
| circonscription législative = [[Huitième circonscription de l'Isère|Huitième circonscription]]
| insee = 38544
| cp = 38200
| maire = Thierry Kovacs ([[Les Républicains|LR]])
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans l'Isère|2020]]-2026
| intercomm = [[Vienne Condrieu Agglomération]] <br/> <small> ([[siège social|siège]]) </small>
| latitude = 45.5253
| longitude = 4.8758
| alt mini = 140
| alt maxi = 404
| superficie = 22.65
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Mise à jour automatique; Ne pas modifier -->
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Mise à jour automatique; Ne pas modifier -->
| population agglomération = 114936
| année_pop agglomération = [[2017]]
| gentilé = Viennois
| siteweb = [http://www.vienne.fr/ vienne.fr]
| géoloc-département = Isère/Auvergne-Rhône-Alpes
}}
 
'''Vienne''' ([[Aide:Alphabet phonétique international|prononcé]] {{MSAPI|v|j|ɛ|n}}<ref>{{Lien web |langue=fr |url=http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais-anglais/Vienne/126605 |titre=Vienne sur le dictionnaire français-anglais Larousse |site=Le site de Larousse |consulté le=13 juillet 2015 |id= }}.</ref> {{Prononciation|Fr-Paris--Vienne.ogg}}, ''Vièna'' en [[francoprovençal|arpitan]]<ref>{{Lien web |langue=fr |url=http://www.francoprovencal.com/ |titre=Aire de diffusion de l'arpitan |site=Le site de l'arpitan en France, Suisse et Italie |consulté le=13 juillet 2015 |id= }}.</ref>) est une [[Commune (France)|commune]] située au sud-est de la [[France]], au confluent du [[Rhône]] et de la [[Gère]], en [[Région française|région]] [[Auvergne-Rhône-Alpes]] dans le [[département français|département]] de l'[[Isère (département)|Isère]]. Elle est avec [[La Tour-du-Pin]], l'une des deux sous-préfectures du département.
 
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Vienne, enfin qui a fourni dix mille pièces d'étoffe de trente aunes aux armées de la République, des cuirs, des cuivres, des armes pendant la loi du Maximum, qui fait les généreux efforts pour extraire des métaux des mines de plomb et qui sont en activité. C'est en vain qu'on exagère les avantages de notre commerce, la fertilité de notre territoire; ces avantages doivent être encouragés et non détruits. Sans instruction, sans tribunal de Justice, sans corps administratifs, quelle ressource peuvent avoir le commerce et une population active ? Ce serait rendre l’homme à l'état de nature et, bien loin d'améliorer notre sort par l'effet d'une grande et sublime révolution, nous en aurions partagé les fatigues sans en goûter les avantages...}}
Dès le 4 brumaire, le conseil général de la commune de Vienne adresse de nouveau une lettre a la nouvelle Assemblée nationale, en reprenant les précédentes doléances, et rappelle que selon l'article 220 de la constitution Vienne peut conserver son tribunal civil, et sinon, menace de faire sécession avec Grenoble en réclamant, que conformément aux dispositions de l'article IV de la Constitution, que les limites du département fussent changée, et que de cette manière nous fussions réunis au département de Rhône dont le chef-lieu est fixé à Lyon, très peu éloigné de Vienne [selon la [[Constitution du 5 fructidor an III]], article 4 : {{citation|Les limites des départements peuvent être changées ou rectifiées par le Corps législatif ; mais, en ce cas, la surface d'un département ne peut excéder cent myriamètres carrés (quatre cents lieues carrées moyennes [lieue moyenne linéaire = 2 566 toises]) ]<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Pierre Cavard|titre=Vienne au temps du directoire|passage=p10|lieu=Vienne|éditeur=Editions Blanchard frères|date=Réédition du 14/02/1991|pages totales=166|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.
Dès le 24 novembre 1789 le Comité général de la ville de Vienne inquiet, avait déjà adressé un long mémoire à l' [[Assemblée constituante de 1789|Assemblée nationale]] pour demander que la ville fut choisie pour chef-lieu du département, en rappelant pour appuyer cette réclamation que [[Louis XI|Louis <abbr>XI</abbr>]] y avait établit le siège du [[bailliage]] toujours présent et dont le ressort s'étendait sur 105 communautés, formant environ 330 paroisses ou succursales. Que la justice de ces communautés, en [[Tribunal de première instance|première instance]], fut fixée à Vienne par [[François Ier de France|François <abbr>I<sup>er</sup></abbr>]] en 1542, sur la demande des Trois Etats. Que [[Louis XIII|Louis <abbr>XIII</abbr>]], en 1628, y établit un Tribunal [[Pays d'élection|d'élection]] et, en 1638, une [[Cour des aides|Cours des aides]] qui fut supprimée en 1658. Que si Vienne n'est pas choisie pour former un chef lieu de département, elle sera réduite à une défection totale, par la perte simultanée de sa juridiction, de son siège archiépiscopal, de son corps ecclésiastique, de la consommation de son revenu, de l'exercice en première instance des justices seigneuriales et dud'une grande partie du ressort de son baillage, ce qui entrainera nécessairement sa dépopulation. De surcroit Vienne perd aussi la partie de son territoire situé sur la rive droite en franchissant le [[Rhône (département)|Rhône]] <ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Claude Faure|titre=Mélanges d'histoires Viennoises|passage=p164 à 171|lieu=Vienne|éditeur=Henri Martin, Imprimeur-Editeur|date=1911|pages totales=199|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.
Le poids de l'Église sur la ville continue de se réduire. Les monastères sont supprimés. L'archevêché l'est également, malgré le rôle de l'archevêque [[Jean-Georges Lefranc de Pompignan|Lefranc de Pompignan]] à l'[[Assemblée constituante]]. Il préside d'abord l'assemblée des trois ordres du Dauphiné, avant d'entraîner, aux [[États généraux de 1789]]. À Vienne, l'urbanisme traduit ce changement ; le palais archiépiscopal ainsi que les cloîtres de la cathédrale sont détruits pour percer une place et de nouvelles rues Les couvents sont vendus comme bien nationaux : églises et bâtiments sont divisés en appartements (les Antonins, les Carmes, les Dames de Sainte-Colombe, Saint-André-le-Bas, Saint-André-le-Haut...) ou réutilisés par la commune (Notre-Dame-de-la-Vie, Saint-Pierre)<ref group="B">{{p.|74}}.</ref>.
L'esprit révolutionnaire est bon, le Temple de la raison a succédé aux autres, les arbres de libertés fleurissent dans tous les quartiers, et les citoyens sont fiers du nom de [[:Catégorie:Commune ayant porté un nom révolutionnaire dans le département du Rhône|Commune patriote]], que la convention lui a donné<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Pierre Cavard|titre=Vienne la Patriote|passage=p199|lieu=Vienne|éditeur=Blanchard frères|date=1956|pages totales=340|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. De nouveau, une manufacture de lames de sabres et baïonnettes est mise en place le long de la rivière gère, et une lettre du Comité de Salut public du 18 septembre 1793, avertissait les officiers municipaux de l'arrivée d'un commissaire, ayant pour mission d'engager les ouvriers qui fabriquent des lames de sabres pour la cavalerie. Le corps municipal répond, en disant qu'il existait anciennement à Vienne, une fabrique de lames d'épées renommée pour l'excellence de sa trempe<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=sous la direction de Claude Augé|titre=Dictionnaire Universel Encyclopédique Nouveau Larousse illustré|passage=p1292 Tome 7, définition de Vienne : n.f.Armur. Lame d'épée qu'on fabriquait à Vienne, en Dauphiné.|lieu=Paris|éditeur=Larousse|date=1897|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>, et qu'il y avait aussi, une fabrique d'ancres de marine, qui a cessé par suite de l'éboulement du chemin qui conduisait au Rhône ou ont les embarquait pour les ports de la Méditerranée, et même de l'Océan par le canal du Languedoc.
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