« Colette Brogniart » : différence entre les versions
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'''Colette Brogniart''', née le {{date de naissance|22
== Formation ==
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Après sa licence, elle réalise en 1972 une maîtrise sur l’œuvre de [[Léo Ferré]], première étude universitaire sur ce poète qu'elle a choisi « pour sa révolte et son style qui mêle tous les registres du langage ». Deux aspects qui l’aident à faire le lien entre ses origines modestes et son présent. ''Mouvement, espace, temps'' interroge autant les poèmes-chansons que la prose : roman et textes. Après la soutenance, elle le rencontre à l’Olympia pour lui remettre son travail. Quelques mois plus tard, projetant de réaliser une thèse, Léo Ferré lui propose d’assister à l’enregistrement de son nouveau disque : ''L’Espoir'' (1973). Elle est présente lors de l'intervention improvisée du violoniste Ivry Gitlis. Léo Ferré l'invite également à suivre répétitions et concerts à l’Opéra comique de Paris (1974).
Dès cette époque, elle écrit des poèmes et quelques nouvelles que le poète apprécie : « Tu écris comme une alouette pleine de tête et de sourire
Sa maîtrise et ce texte seront rassemblés et publiés sous le titre ''Vienne le temps...''
Ses premiers manuscrits de romans retiennent l’attention de Paul Guimard qui projetait de créer une maison
== Œuvre ==
'''Romans'''
''La Faille''. Dans une ville dont l’espace et le temps semblent se rétrécir, la naissance d'un amour fou à moins qu'il ne s'agisse d'une illusion... Une mise en garde contre une menace diffuse, un livre qui se révélera étrangement prémonitoire<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Colette Brogniart|titre=La faille|passage=|lieu=Saint-Ouen 93400|éditeur=Arbouge|date=juin 1998|pages totales=123|isbn=2-9512170-0-5|lire en ligne=}}.</ref>. « Le roman de Colette Brogniart tient en haleine d’une plume efficace jusque dans les outrances du récit. On ne le lâche qu’après la dernière ligne, intrigué, transporté, déstabilisé ''»'' <ref> {{Article |langue=français |auteur1=Michel Camiade |titre=La grande illusion |périodique=Dire Lot |date=octobre 1999 n° 78 |issn= |lire en ligne= |pages= }} </ref>.
''Au lieu-dit'' La mort du père, la recherche des racines, les oppositions entre les natifs et les nouveaux venus. Un tableau réaliste où un Carnaval insolite introduit du fantasque. Un hommage au Quercy pays de pierre et de vent<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Colette Brogniart|titre=Au lieu-dit|passage=|lieu=Montreuil 93100|éditeur=Arbouge|date=avril 2000|pages totales=147|isbn=2-9512170-1-3|lire en ligne=}}</ref>. « L'auteur parle avec la voix des poètes. Elle cherche le mot juste comme Léo Ferré qu'elle fréquenta » <ref name=":0">{{Article |langue=français |auteur1=J-L Péribois |titre=Sur les chemins perdus... |périodique=La semaine du Lot |date=27 juillet au 2 août 2000 n° 208 |issn= |lire en ligne= |pages= }}</ref>.
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