« Ski de pente raide » : différence entre les versions

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* l'amélioration du matériel d'alpinisme (crampons, piolets) a permis à de plus en plus de skieurs de se lancer dans l'ascension de pentes autrefois réservées à des alpinistes chevronnés ;
* l'amélioration des prévisions météorologiques et la création de portails qui répertorient les sorties réalisées ont facilité l'accès aux informations cruciales avant de se lancer (danger d'avalanche, image récente des conditions, etc.) ;
* la différenciation avec les disciplines de ski modernes, davantage médiatisées et [[sponsor]]isées, dites « extrêmes » par effet de mode (freeride, freestyle, backcountry, etc.) mais pratiquées toutefois sur des terrains moins exposés.
Il semble que l'on puisse conserver le terme de ski extrême pour évoquer des pentes dépassant une certaine cotation (5.4) et un certain engagement (E4). Ces pentes sont généralement très peu fréquentées, pour de multiples raisons : elles sont rarement en conditions, ou difficiles d'accès, ou comportent des risques objectifs très élevés (chute de séracs, dry skiing nécessaire...). Des exemples combinent parfois plusieurs de ces caractéristiques : la face Est de la Blanche de Peuterey (rarement en condition, difficile d'accès), le Linceul aux Grandes Jorasses (risques objectifs très élevés), ou les montagnes dépassant {{unité|8000|m}}. Le ski de pente raide semble faire les frais d'une utilisation abusive et galvaudée du terme extrême parfois employé pour qualifier des disciplines modernes qui se pratiquent sur des sites aménagés dans un cadre accueillant où l'isolement est quasiment nul (domaine skiable, spectateurs, présence d'hélicoptères ou de drones, animations, etc.).
 
Il semble que l'on puisse conserver le terme de ski extrême pour évoquer des pentes dépassant une certaine cotation (5.4) et un certain engagement (E4). Ces pentes sont généralement très peu fréquentées, pour de multiples raisons : elles sont rarement en conditions, ou difficiles d'accès, ou comportent des risques objectifs très élevés (chute de séracs, dry skiing nécessaire...). Des exemples combinent parfois plusieurs de ces caractéristiques : la face Est de la Blanche de Peuterey (rarement en condition, difficile d'accès), le Linceul aux Grandes Jorasses (risques objectifs très élevés), ou les montagnes dépassant {{unité|8000|m}}. Le ski de pente raide semble faire les frais d'une utilisation abusive et galvaudée du terme extrême parfois employé pour qualifier des disciplines modernes qui se pratiquent sur des sites aménagés dans un cadre accueillant où l'isolement est quasiment nul (domaine skiable, spectateurs, présence d'hélicoptères ou de drones, animations, etc.).
 
== Histoire ==
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