« Goggo Addi » : différence entre les versions
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'''Goggo Addi''' est une [[conteuse]] [[cameroun]]aise d'expression [[Peul|peule]], née en 1911 à [[Bibemi]] et morte en novembre 1999 à [[Garoua]]. En animant des soirées comme conteuse pendant plusieurs décennies, puis en acceptant, entre 1985 et 1989, de faire enregistrer et transcrire ses contes par Ursula Baumgardt, professeure d'université à l'[[Institut national des langues et civilisations orientales]] (INALCO) et chercheuse du [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]], elle a contribué à transmettre et perpétuer une [[tradition orale]] d'[[Afrique de l'Ouest]].▼
▲'''Goggo Addi''' est une [[conteuse]] [[cameroun]]aise d'expression [[Peul|peule]], née en 1911 à [[Bibemi]] et morte en 1999 à [[Garoua]]. En animant des soirées comme conteuse pendant plusieurs décennies, puis en acceptant, entre 1985 et 1989, de faire enregistrer et transcrire ses contes par Ursula Baumgardt, professeure d'université à l'[[Institut national des langues et civilisations orientales]] (INALCO) et chercheuse du [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]], elle a contribué à transmettre et perpétuer une [[tradition orale]] d'[[Afrique de l'Ouest]].
== Biographie ==
Elle est née en 1911, ou peut-être 1912, à Bibemi, au nord du [[Cameroun]], dans une période mouvementée, avec l'expansion de la [[colonies allemandes|colonisation allemande]] et, quelques années auparavant, l'opposition [[mahdiste]] animée notamment par Goni Waday{{note|Ce marabout, Goni Waday, exhorta les populations à se soulever contre les allemands, avec un certain succès chez les peuls des rives de la [[Bénoué]]. Il est tué au combat en juillet 1907<ref>{{ouvrage | langue=fr | titre=L'islam politique au sud du Sahara | éditeur=[[Éditions Karthala]] | auteur1=Muriel Gomez-Perez | année=2005 }}</ref>.|groupe="note"}}. Elle est la fille d'un riche commerçant d'origine peule musulmane, qui a quatre épouses. En 1914, cette famille quitte Bibemi pour [[Garoua]]. Son père meurt en 1916, l'année où la ville de Garoua est reprise aux Allemands par les Français. Elle vit ensuite avec sa mère, qui se remarie, et avec sa fratrie, dans des conditions matérielles plus difficiles{{sfn|Baumgardt|2000|p=27-29}}{{,}}{{sfn|Baumgardt|2013|p=1765}}.
Mariée de force une première fois, elle quitte ce premier mari, et épouse, par choix, le fils d'un ami de son père. Mas ceci-ci se révèle violent, et elle est autorisée à divorcer par le moodibbo, le maître de religion. Elle revient s'installer à Bibemi, et y acquiert une réputation de conteuse dans les veillées réunissant les enfants et les femmes. Elle fait preuve d'une grande indépendance, se remarie encore à six reprises, mais n'a pas d'enfants : elle accouche à deux reprises d'enfants
== Œuvres ==
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{{Portail|Cameroun|culture|Contes|littérature africaine}}
{{CLEDETRI:Addi, Goggo}}
[[Catégorie:Naissance au Kamerun]]
[[Catégorie:Naissance en 1911]]
[[Catégorie:Naissance au Cameroun]]
[[Catégorie:Décès en novembre 1999]]
[[Catégorie:Décès au Cameroun]]
[[Catégorie:Mémoire collective]]
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