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Dans un entretien avec [[Robert Lebel (critique)|Robert Lebel]] (1959), Duchamp révèle que cette « mariée » est un concept qui prend sa source dans un stand de fête foraine de province : les jeunes gens devaient envoyer des projectiles sur une représentation de femme en robe de mariée afin de la déshabiller, ses atours ne tenant qu'à un fil (attraction dite du ''Chamboultou'').
 
Dans un autre entretien accordé à Lewis Jacobs (''Marcel Duchamp - In His Own Words'', [[Museum of Modern Art|MoMA]], 1978), Duchamp explique que cette composition doit beaucoup au poème ''Impressions d'Afrique'' (1910) de [[Raymond Roussel]] : {{Citation|C’est Roussel qui, fondamentalement, fut responsable de mon Verre, La Mariée mise à nu par ses célibataires, même. Ce furent ses Impressions d’Afrique qui m’indiquèrent dans ses grandes lignes la démarche à adopter}}<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Marcel Duchamp|titre=Duchamp du signe|passage=173|lieu=Paris|éditeur=Flammarion/Champs|date=1975|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. Duchamp évoque aussi l'influence du ''Voyage au pays de la quatrième dimension'' (1912) de [[Gaston de Pawlowski]] dans les entretiens avec Pierre Cabanne<ref>{{Ouvrage| langue=fr| auteur1=Pierre Cabanne| auteur2=Marcel Duchamp| titre=Entretiens avec Marcel Duchamp| lieu=Paris| éditeur=[[Éditions Belfond|Belfond]]| collection=Collection Entretiens| année=1967| pages totales=218| oclc=2131839| bnf=376563716}}</ref> : {{Citation|J'avais à ce moment-là essayé de lire des choses de ce Povolowski [sic] qui expliquait les mesures, les lignes droites, les courbes, etc. Cela travaillait dans ma tête quand je travaillais bien que je n'aie presque pas mis de calculs dans ''le Grand Verre''. Simplement, j'ai pensé à l'idée d'une projection, d'une quatrième dimension invisible puisqu'on ne peut pas la voir avec ses yeux...}}
 
Plus fondamentalement, ''Le Grand Verre'' serait la consécration d'un paradoxe découvert par Marcel Duchamp à la suite du refus de son œuvre ''Le Nu descendant un escalier ''par le salon cubiste de Paris en 1912.
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