« Chaos de Montpellier-le-Vieux » : différence entre les versions

| subdivision1=[[Midi-PyrénéesOccitanie (région administrative)|Occitanie]]

Le '''chaos de Montpellier-le-Vieux''', renommé '''Cité de PierrePierres''' en 2019, est un [[chaos (géologie)|chaos]] rocheux [[Relief ruiniforme|ruiniforme]] du [[causse Noir]], bordé au sud par les [[Dourbie|gorges de la Dourbie]], situé au nord-est de [[Millau]] et du [[viaduc de Millau]], sur la commune de [[La Roque-Sainte-Marguerite]]. Le chaos est un [[site naturel classé]] dans lale [[parc naturel régional des Grands Causses]].

LaLe chaos de Montpellier le Vieux (ou « Cité de Pierres ») se situe sur la commune de [[La Roque-Sainte-Marguerite]], sur Lele [[Causse Noir]], en plein cœur du Parc[[parc Naturelnaturel Régionalrégional des Grands Causses]].

* audans le sud-est de l’Aveyron

== Origine Géologiquegéologique ==

Ces reliefs ruiniformes se sont formés dans les calcaires [[Dolomite|dolomitiques]] du causse et couvrent une surface d'environ 120 hectares. Leur origine géologique des calcaires remonte à la période Jurassique. C’estC'est sous les eaux chaudes et peu profondes de la mer tropicale qui recouvrait le Causse, que se forme le bassin sédimentaire qui constitue aujourd’huiaujourd'hui le plateau rocheux du Causse Noir.

Il y a 100 millions d’années, les couches rocheuses alors créées au fond de l’eaul'eau subissent une telle poussée que la roche résistante se fend, se plie et se fracture de manière à créer une série de failles semblables à celles des séracs et des crevasses présentes sur les glaciers.

Au tertiaire, à la suite audu soulèvement des [[Alpes|massifs alpins]] alpins et [[Pyrénées|pyrénéens]], l'ensemble des sédiments a été soulevé jusqu’àjusqu'à immersion par la reprise d'un mouvement [[tectonique]] le long des anciennes failles du socle primaire. Dans le cas des Grands Causses, la surrection des plaques s’ests'est réalisée sans plissement, donnant lieu à de hauts plateaux. Les dépôts jurassiques calcaro-dolomitiques exposés à l'air libre se retrouvent alors ensuite à l'[[Karst|érosion karstique]]. Au fil des siècles, les cours d’eaud'eau creusent des gorges et de cavités dans la région des Causses. L’érosionL'érosion de la dolomie donne naissance auxau rochesrelief deruiniforme formesdes singulièresroches que l’on retrouve à La Cité de Pierresdolomitiques.

LaLe site naturel de la « Cité de Pierres » se distingue par la singularité et la grandeur de ses roches monolithiques. Ces sculpturespinacles ou quilles naturellesdolomitiques ont pour cadre les panoramas des [[Causses]] et des [[gorges de la Dourbie]].

Les principales sculptures naturelles sont les suivantes : La Cuidad, Le Douminal, La Brèche de Rolland, Roc du Corridor, Avenue du Corridor, L’AmphoreL'Amphore, L’OuleL'Oule, La Cathédrale, La Grande Nef, L'Éléphant, Les Remparts, Le Grand Sphinx, La Quille, L’AvenueL'Avenue des Obélisques, La Porte de Mycènes, Le Crocodile, L’ArcL'Arc de Triomphe, Le Roc Camparolié, Château Gaillard, Roc de la Lucarne, L’EscarpeL'Escarpe, La Chaire du Diable, Le Trou de La Lune, La Tête de l’Oursl'Ours, La Reine Victoria, L’Allée des Tombeaux, Le Sphinx, La Chaise Curule, La Poterne, La Tête d’Arlequind'Arlequin.<gallery mode="packed">

=== L’histoireL'histoire de l’hommel'homme sur le site ===

Les falaises et les abris sous rochesroche dedu La Citéchaos de PierresMontpellier ontle étéVieux témoins deattestent la présence de l’hommel'homme sur le site depuis plus de huit millénaires. AbrisAuvents sous rochenaturels, bergeries et [[Citerne|citernes]] en ruines attestentgardent des traces de vie humaine depuis le [[Néolithique]] ancien (6000 avant JCJ.-C.). Durant l’époquela [[Gaule romaine|période Gallogallo-Romaineromaine]], jusqu’aujusqu'au début du [[Moyen- Âge]], Lale Cité de Pierressite fûtfut le théâtre d’uned'une exploitation forestière intensive destinée au bois de chauffage et à la production de résine.

On suppose que les “terrasses”« terrasses », situées toutetout en haut des falaises, étaient les lieux d’anciensd'anciens cultes lunaires ou solaires{{refsou}}. Ces emplacements surélevés leur permettaient également de se mettre à l’abril'abri des prédateurs.

=== L’étudeL'étude du site par Édouard Alfred Martel ===

Tombée dans l’oublil'oubli après le Moyen- Âge, c’estc'est à la suite àde la venue d’d'[[Édouard-Alfred Martel]] sur le site, que Lale Citéchaos de PierresMontpellier remontele sousVieux lesdevient feuxune desattraction projecteurstouristique. SurÀ la demande de M. de Barbeyrac (un propriétaire desdu Caussessite) et de M. de Malafosse (le président de la Société Géographique le Toulouse), M. Martel fait une première exploration du site en 1884. L’année suivante il en réalise la toute première carte de La Cité de Pierres.

=== L’origineL'origine du nom ===

L'étymologie du nom “Montpellier« Montpellier-le-Vieux”Vieux », rebaptisé “La« La Cité de Pierres à Montpellier-le-Vieux”Vieux » en 2019, est le fruit de l'imagination des bergers transhumants{{refnec}}. Ces derniers ayant perçu la disposition quasi-architecturale des rochers (rappelant étrangement celle d’une cité), décident de lui donner le nom de leur cité de référence, soit “Montpellier”« Montpellier », tout en y apposant l’épithètel'épithète « Le “LeVieux Vieux”» venant appuyer le caractère ruiné et délabré de cette cité pierreuse. Ce nom paraissait d’autantd'autant plus symbolique que l’appellationl'appellation patoise de la capitale de Hérault, est « “loulou clapas”clapas » qui se traduit par “tas« tas de pierres”pierres ». Cependant dans cette langue “vieux”« vieux » se dit “vielh”« vielh » (prononcé bielbieï) et désigne en outre le Diable dans le monde des récits populaires. C’estC'est ainsi que les pâtres transhumants venant faire paître leurs bêtes sur le [[Causse du Larzac]], contemplant de loin l’immensel'immense “tas« tas de pierres”pierres », le surnommaient “Lo« Lo Clapas Vielh”Vielh ».

Démons, fées, géants et autres êtres fantastiques font entre-autres l’objetl'objet des nombreuses légendes inspirées par Lale Citérelief ruiniforme de Pierres''Lo àclapàs Montpellier-le-Vieuxvièlh''. Au Moyen- Âge, les villes mortes étaient craintes par les habitants. C’est donc sans surprise que cettece citéchaos accidentéede donnaitpierres a donné lieu à des rumeurslégendes la comparant à un endroit hanté et maudit. Quelques rares courageux s’aventuraients'aventuraient toutefois avec précaution pour y récupérer une chèvre égarée ou pour couper du bois.

La légende la plus célèbre raconte l’histoirel'histoire de trois fées venues se réfugier sur le Causse pour échapper auxà griffes d’unun mauvais génie. Les trois fées nommées Amy, Amyne et Benjamine construisent Lala Cité« cité de Pierrespierres », ses remparts, ses parois, ses rues, ses ponts et ses palais. Une cité plantée d’essencesd'essences multiples incluant les pins, les chênes et une flore abondante. C’estC'est grâce à l’aspect labyrinthique de cette cité de pierres que Mourghi, le géant démoniaque, fatigué de se perdre renonça à sa traque et laissa les fées en paix.

En 1886, les premiers sentiers d’accèsd'accès permettent aux visiteurs de venir explorer Lale Citéchaos de PierresMontpellier le Vieux à dos de mule depuis le village de [[La Roque-Sainte-Marguerite]] dans la vallée de la Dourbie. La visite guidée prenait alors une journée aller-retour. Ce n’estn'est qu’enqu'en 1938, lorsque la Société de l’Aven Armand rachète le site alors que la route actuelle depuis le Maubert est créée. LaLe Citésite de PierresMontpellier àle Montpellier-le-Vieux connait alors un réel essor touristique.

LaLe site dit « Cité de Pierres à Montpellier le Vieux » se visite de plusieurs manières. On peut la découvrir à pied via 6 sentiers aménagés pour la promenade, au cours d’uned'une visite guidée à bord du petit train de la cité, vu d’end'en haut en grimpant sur les Via Ferrata de Lala Cité de Pierres et en redescendant par des tyroliennes.

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[[Catégorie:Site naturel enclassé Francedans l'Aveyron]]