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'''Charles Prats''', né en [[1970]], est un [[Magistrat (France)|magistrat]] [[France|français]]. Vice-président chargé des fonctions de [[juge des libertés et de la détention]] au [[tribunal judiciaire de Paris]] depuis 2017, il est connu pour son activité dans la lutte contre la [[fraude fiscale]] et les [[Fraude sociale en France|fraudes aux prestations sociales]] ainsi que pour participer activement au débat public sur ces sujets.
 
[[File:Charles-Prats.jpg|thumb|Le magistrat Charles Prats]]
== Biographie ==
Charles Parts est diplômé d'un [[Diplôme d'études supérieures spécialisées|DESS]] de l'[[Université Paris-Est-Marne-la-Vallée|Université Paris-Est Marne-la-Vallée]] et d'un DEA de l'[[Université Panthéon-Assas|Université Paris 2 Panthéon-Assas]].
 
Ancien élève de l'[[École nationale de la magistrature]] (promotion 20032005)<ref>{{Lien web |titre=Liste par ordre de mérite des candidats déclarés admis à l'issue des épreuves du premier concours d'accès à l'Ecole nationale de la magistrature - Légifrance |url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000787451 |site=www.legifrance.gouv.fr |consulté le=2020-10-17}}</ref>, il est basé en Ile-de-France depuis 2008<ref name=":5">{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Marc Defay |titre=Charles Prats : passage en fraude |url=https://lincorrect.org/charles-prats-passage-en-fraude-lincorrect/ |site=L'Incorrect |date=2020-09-21 |consulté le=2020-10-17}}</ref>, jusqu'à devenir en 2017 vice-président chargé des fonctions de [[juge des libertés et de la détention]] au tribunal de grande instance de Paris (devenu [[tribunal judiciaire de Paris]])<ref>{{Lien web |titre=Charles Prats - Nominations au Journal officiel de la République française |url=https://jorfsearch.steinertriples.fr/name/Charles%20Prats |site=jorfsearch.steinertriples.fr |consulté le=2020-10-17}}</ref>.
 
Durant sa carrière de juge d'instruction, il est notamment chargé de l'affaire du violeur en série et assassin Ulrich Muenstermann<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Jacques Pradel et Charlotte Meritan |titre=L’affaire Ulrich Muenstermann |url=https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/l-affaire-ulrich-muenstermann-7783391885 |site=RTL.fr |date= |consulté le=2020-10-18}}</ref>; il fait diffuser le [[Empreinte génétique|profil génétique]] de ce dernier dans toute l'Europe, permettant son appréhension en 2007<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur= |prénom=Jean-Marc Ducos |nom=à 00h00 |titre=L'itinéraire sanglant d'Ulrich Muenstermann |url=https://www.leparisien.fr/faits-divers/l-itineraire-sanglant-de-muenstermann-26-05-2016-5830341.php |site=leparisien.fr |date=2016-05-25 |consulté le=2020-10-17}}</ref> ; ce qui marque un tournant dans sa carrière.<ref name=":5" />.
Charles Prats a débuté comme élève pilote de ligne chez Air France. Il est officier de réserve de l'armée de l'air et pilote d'ULM avec la qualification professionnelle de surveillance aérienne.<ref>{{Lien web |langue=français |auteur=Linkedin |titre=Profil Linkedin de Charles Prats |url=https://fr.linkedin.com/in/charlesprats |site= |date= |consulté le=}}</ref>
 
De 2008 à 2012 , il est membre de la [[délégation nationale à la lutte contre la fraude]]<ref name=":2">{{Lien web |langue=fr |prénom=Louis de |nom=Raguenel |titre=Charles Prats : “L'immigration clandestine est un vecteur très important de fraude” |url=https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/charles-prats-limmigration-clandestine-est-un-vecteur-tres-important-de-fraude-110881 |site=Valeurs actuelles |consulté le=2020-10-17}}</ref> ; de 2010 à 2019, il est membre du Conseil scientifique du Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégiques (CSFRS)<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=Charles Prats, spécialiste de la lutte contre la fraude : «Il faut bien sûr aller plus loin» |url=https://www.lavoixdunord.fr/art/region/charles-prats-specialiste-de-la-lutte-contre-la-fraude-ia0b0n1736840 |site=La Voix du Nord |consulté le=2020-10-17}}</ref> et; estet actuellement membre de l'Institut de recherche économique et fiscale Vauban ainsi que délégué de l'[[Association professionnelle des magistrats]]<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":3">{{Lien web |langue=fr |prénom=Luc |nom=Lenoir |titre=Charles Prats: «Tant que nous ne lutterons pas contre la fraude, toute réforme potentiellement régressive sera inacceptable» |url=https://www.lefigaro.fr/vox/politique/charles-prats-tant-que-nous-ne-lutterons-pas-contre-la-fraude-toute-reforme-potentiellement-regressive-sera-inacceptable-20191214 |site=Le Figaro.fr |date=2019-12-14 |consulté le=2020-10-17}}</ref>.
Il a été inspecteur des douanes, notamment au sein de la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED). Il a été également le secrétaire général de la fédération CFE-CGC des cadres du ministère de l'économie et des finances.<ref>{{Lien web |url=https://www.atlantico.fr/author/charles-prats-1500081 |site=www.atlantico.fr |consulté le=2021-01-21}}</ref>
 
De 2000 à 2002, Charles Prats est enseignant à l'[[École de guerre économique|École de Guerre économique]], où il est le premier à enseigner l'usage offensif du droit, notamment par les [[États-Unis]]<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Benoist Fechner |titre=Les entreprises françaises face au défi de l'espionnage industriel |url=https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-entreprises-francaises-peuvent-elles-relever-le-defi-de-l-espionnage-industriel_1633978.html |site=LExpansion.com |date=2014-12-18 |consulté le=2020-10-17}}</ref>. Il a été directeur de session de formation continue à l'ENM<ref>{{Lien web |langue=français |auteur=Linkedin |titre=Profil Linkedin de Charles Prats |url=https://fr.linkedin.com/in/charlesprats |site= |date= |consulté le=}}</ref> pour enseigner la lutte contre la fraude aux finances publiques.
Durant sa carrière de juge d'instruction, il est notamment chargé de l'affaire du violeur en série et assassin Ulrich Muenstermann<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Jacques Pradel et Charlotte Meritan |titre=L’affaire Ulrich Muenstermann |url=https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/l-affaire-ulrich-muenstermann-7783391885 |site=RTL.fr |date= |consulté le=2020-10-18}}</ref>; il fait diffuser le [[Empreinte génétique|profil génétique]] de ce dernier dans toute l'Europe, permettant son appréhension en 2007<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur= |prénom=Jean-Marc Ducos |nom=à 00h00 |titre=L'itinéraire sanglant d'Ulrich Muenstermann |url=https://www.leparisien.fr/faits-divers/l-itineraire-sanglant-de-muenstermann-26-05-2016-5830341.php |site=leparisien.fr |date=2016-05-25 |consulté le=2020-10-17}}</ref> ; ce qui marque un tournant dans sa carrière.<ref name=":5" />
 
Charles Prats a exercé les fonctions de juge d'instruction, de juge de l'application des peines, de juge des libertés et de la détention, de président de chambre correctionnelle et de conseiller au sein de plusieurs juridictions : tribunaux de grande instance de Paris, Créteil, Bobigny, Evry, Meaux, Auxerre et Cour d'appel de Paris où il a fait fonction de conseiller dans la chambre pénale spécialisée en droit pénal économique et financier, fraude fiscale et fraude douanière.<ref>{{Lien web |langue=français |auteur=Linkedin |titre=Profil Linkedin de Charles Prats |url=https://fr.linkedin.com/in/charlesprats |site= |date= |consulté le=21 janvier 2021}}</ref>
 
De 2008 à 2012 , il est membre de la [[délégation nationale à la lutte contre la fraude]]<ref name=":2">{{Lien web |langue=fr |prénom=Louis de |nom=Raguenel |titre=Charles Prats : “L'immigration clandestine est un vecteur très important de fraude” |url=https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/charles-prats-limmigration-clandestine-est-un-vecteur-tres-important-de-fraude-110881 |site=Valeurs actuelles |consulté le=2020-10-17}}</ref> ; de 2010 à 2019, il est membre du Conseil scientifique du Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégiques (CSFRS)<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=Charles Prats, spécialiste de la lutte contre la fraude : «Il faut bien sûr aller plus loin» |url=https://www.lavoixdunord.fr/art/region/charles-prats-specialiste-de-la-lutte-contre-la-fraude-ia0b0n1736840 |site=La Voix du Nord |consulté le=2020-10-17}}</ref> et est actuellement membre de l'Institut de recherche économique et fiscale Vauban ainsi que délégué de l'[[Association professionnelle des magistrats]]<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":3">{{Lien web |langue=fr |prénom=Luc |nom=Lenoir |titre=Charles Prats: «Tant que nous ne lutterons pas contre la fraude, toute réforme potentiellement régressive sera inacceptable» |url=https://www.lefigaro.fr/vox/politique/charles-prats-tant-que-nous-ne-lutterons-pas-contre-la-fraude-toute-reforme-potentiellement-regressive-sera-inacceptable-20191214 |site=Le Figaro.fr |date=2019-12-14 |consulté le=2020-10-17}}</ref>.
 
De 2000 à 2002, Charles Prats est enseignant à l'[[École de guerre économique|École de Guerre économique]], où il est le premier à enseigner l'usage offensif du droit, notamment par les [[États-Unis]]<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Benoist Fechner |titre=Les entreprises françaises face au défi de l'espionnage industriel |url=https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-entreprises-francaises-peuvent-elles-relever-le-defi-de-l-espionnage-industriel_1633978.html |site=LExpansion.com |date=2014-12-18 |consulté le=2020-10-17}}</ref>. Il a été directeur de session de formation continue à l'ENM<ref>{{Lien web |langue=français |auteur=Linkedin |titre=Profil Linkedin de Charles Prats |url=https://fr.linkedin.com/in/charlesprats |site= |date= |consulté le=}}</ref> pour enseigner la lutte contre la fraude aux finances publiques.
 
En 2017, il apporte son soutien au programme de [[François Fillon]] pour la Justice<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur= |nom=Figaro |titre=« Pourquoi nous soutenons le programme de François Fillon pour la Justice » |url=https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/03/30/31001-20170330ARTFIG00164-pourquoi-nous-soutenons-le-programme-de-francois-fillon-pour-la-justice.php |site=Le Figaro.fr |date=2017-03-30 |consulté le=2020-10-17}}</ref>. Par ailleurs, il intervient régulièrement dans la presse sur divers sujets de justice<ref>{{Article |langue=fr-FR |auteur1=Lucie Alexandre |titre=Charles Prats : « Il faut modifier la loi » |périodique=La Croix |date=2018-04-18 |issn=0242-6056 |lire en ligne=https://www.la-croix.com/Debats/Forum-et-debats/Charles-Prats-Il-faut-modifier-loi-2018-04-18-1200932689 |consulté le=2020-10-17 |pages= }}</ref>{{,}}<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Luc |nom=Lenoir |titre=Charles Prats: «Il existe des millions de zombies dans les fichiers de la sécurité sociale!» |url=https://www.lefigaro.fr/vox/economie/charles-prats-il-existe-des-millions-de-zombies-dans-les-fichiers-de-la-securite-sociale-20190904 |site=Le Figaro.fr |date=2019-09-04 |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref name=":3" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Charles PRATS {{!}} Le Club de Mediapart |url=https://blogs.mediapart.fr/charles-prats |site=Club de Mediapart |consulté le=2020-10-17}}</ref>.
 
Charles Prats a publié trois ouvrages :
 
- ''La guerre cognitive'', aux éditions Lavauzelle ; ouvrage collectif traitant d'intelligence économique et stratégique<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Christian|nom1=Harbulot|titre=La guerre cognitive: l'arme de la connaissance|éditeur=Lavauzelle|date=2002|isbn=978-2-7025-0601-1|lire en ligne=https://books.google.fr/books/about/La_guerre_cognitive.html?id=OsQgAQAAIAAJ&source=kp_book_description&redir_esc=y|consulté le=2021-01-21}}</ref>
 
- ''La finance pousse-au-crime'', aux éditions Choiseul ; ouvrage collectif traitant de criminalité financière<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=La finance pousse au crime |url=https://www.choiseul-france.com/la-finance-pousse-au-crime/ |site=Choiseul France |date=2011-01-07 |consulté le=2021-01-21}}</ref>
 
- ''Cartel des Fraudes'', aux éditions Ring ; ouvrage traitant de fraude aux finances publiques<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=Cartel des fraudes|date=2020-09-15|isbn=978-2-37934-009-3|lire en ligne=https://www.ring.fr/livres/cartel-des-fraudes|consulté le=2021-01-21}}</ref>
 
== Fraudes fiscales et fraudes à la sécurité sociale ==
Actif dans la lutte contre la [[fraude fiscale]]<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Valérie de Senneville |titre=Charles Prats : « L'utilisation de montages complexes va perdurer » |url=https://www.lesechos.fr/2015/02/charles-prats-lutilisation-de-montages-complexes-va-perdurer-199526 |site=Les Echos |date=2015-02-10 |consulté le=2020-10-17}}</ref> entre 2008 et 2012<ref name=":2" />; il publie en 2013 dans ''[[Libération (journal)|Libération]]'' une tribune appelant à « faire sauter le [[verrou de Bercy]] » dans les poursuites concernant les fraudes fiscales<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Eric |nom=Alt |prénom2=William |nom2=Bourdon |titre=Fraude fiscale : faire sauter le «verrou de Bercy» |url=https://www.liberation.fr/futurs/2013/07/15/fraude-fiscale-faire-sauter-le-verrou-de-bercy_918449 |site=Libération.fr |date=2013-07-15 |consulté le=2020-10-17}}</ref>.
 
=== Dénonciation d'une fraude de 14 milliards puis de 50 milliards ===
Ses travaux avec les sénateurs [[Éric Bocquet|Eric Bocquet]] (PCF) et [[Nathalie Goulet]] (UDI)<ref>{{Lien web |titre=Commission d'enquête sur l'évasion des capitaux et des actifs hors de France et ses incidences fiscales |url=http://www.senat.fr/rap/r11-673-2/r11-673-2.html#toc26 |site=www.senat.fr |consulté le=2021-01-21}}</ref> et le député [[Yann Galut]] (PS) aboutissent à la rédaction et à l'adoption de la loi du 6 décembre 2013 relative à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et fiancière.<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Par Le 9 avril 2013 |nom=à 07h00 |titre=« Des salariés de banques suisses m'ont proposé des listes d'évadés fiscaux » |url=https://www.leparisien.fr/archives/des-salaries-de-banques-suisses-m-ont-propose-des-listes-d-evades-fiscaux-09-04-2013-2709731.php |site=leparisien.fr |date=2013-04-09 |consulté le=2021-01-21}}</ref>
Depuis de nombreuses années, il lutte contre les fraudes aux [[Prestation sociale en France|prestations sociales]], plus particulièrement contre les fraudes au [[Assurance chômage en France|chômage]], au [[Revenu de solidarité active|RSA]] et aux [[Minima sociaux|minimas sociaux]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Philippine |nom=ROBERT |titre=Pour gruger Pôle emploi, les faux chômeurs ne reculent devant rien |url=https://www.capital.fr/economie-politique/pour-gruger-pole-emploi-les-faux-chomeurs-ne-reculent-devant-rien-1357456 |site=Capital.fr |date=2019-12-11 |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=RMC |titre=Le dealer qui touche le RSA et roule en grosse voiture, ça détruit le lien social |url=https://rmc.bfmtv.com/emission/le-dealer-qui-touche-le-rsa-et-roule-en-grosse-voiture-ca-detruit-le-lien-social-891275.html |site=RMC |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Jean-Yves Archer |titre=Fraude sociale : comment l'Etat (pas le libéralisme) organise la loi de la jungle |url=https://www.atlantico.fr/decryptage/3582605/fraude-sociale--comment-l-etat-pas-le-liberalisme-organise-la-loi-de-la-jungle-nathalie-goulet-carole-grandjean-jean-yves-archer- |site=Atlantico.fr |date= |consulté le=2020-10-17}}</ref>. Fin 2018, il affirmeprétend que la fraude aux fausses cartes de sécurité sociale coute 14 milliards d'euros par an à la [[Sécurité sociale en France|sécurité sociale]], appuyé par des travaux parlementaires<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Luc |nom=Lenoir |titre=Nathalie Goulet: «Les administrations ont refusé de chiffrer la fraude sociale» |url=https://www.lefigaro.fr/social/nathalie-goulet-les-administrations-ont-refuse-de-chiffrer-la-fraude-sociale-20191106 |site=Le Figaro.fr |date=2019-11-06 |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Luc |nom=Lenoir |titre=L'État laisse-t-il passer des milliards d'euros de fraude aux prestations sociales ? |url=https://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/2018/12/21/29001-20181221ARTFIG00170-l-etat-laisse-t-il-passer-des-milliards-d-euros-de-fraude-a-la-secu.php |site=Le Figaro.fr |date=2018-12-21 |consulté le=2020-10-17}}</ref> et surtout par des rapports internes du ministère du budget, de la police de l'air et des frontières et de la caisse nationale d'assurance vieillesse en charge des immatriculations à la sécurité sociale qui seront ensuite rendus publics. Ce chiffre est cependant contesté<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur= |titre=La fraude aux fausses cartes de sécurité sociale ne coûterait pas 14 milliards... mais 140 millions d’euros |url=https://www.lci.fr/population/la-fraude-aux-fausses-cartes-de-securite-sociale-ne-couterait-pas-14-milliards-mais-140-millions-d-euros-2132401.html |site=LCI |date=17 sept. 2019 |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |auteur=Géraldine Woessner |titre=Non, la fraude aux numéros de Sécurité sociale ne coûte pas 14 milliards d'euros par an |url=https://www.lejdd.fr/Societe/non-la-fraude-aux-numeros-de-securite-sociale-ne-coute-pas-14-milliards-deuros-par-an-3826667 |site=lejdd.fr |date=23 décembre 2018 |consulté le=2020-10-17}}</ref>. Il pointe le lien possible entre immigration et fraude aux prestations sociales, se basant notamment sur les travaux des parlementaires Nathalie Goulet et Carole Grandjean<ref name=":2" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=François Vignal |titre=Fraude aux prestations sociales : un coût difficile à estimer |url=https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/fraude-aux-prestations-sociales-un-cout-difficile-a-estimer-selon-un-rapport |site=Public Senat |date=2019-11-06 |consulté le=2020-10-17}}</ref>. Il dénonce comme aberrant le nombre de [[Carte Vitale|cartes Vitale]] en circulation en regard de la population française, avec un écart de 5 millions de cartes vitale actives en trop<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":3" />; le gouvernement ramenant ce chiffre à 152150 000<ref name=":4">{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Eric Brunet |titre="Où va la France?" : le tabou des fraudes aux prestations sociales |url=https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/ou-va-la-france-le-tabou-des-fraudes-aux-prestations-sociales-7800801539 |site=RTL.fr |date= |consulté le=2020-10-17}}</ref>.
 
Les prises de positions et l'expertise de Charles Prats dans la lutte contre la fraude fiscale et douanière ont été applaudies par les dirigeants politiques de gauche, notamment [[Jean-Luc Mélenchon]] et [[Pierre Laurent (homme politique)|Pierre Laurent]], alors dirigeant du PCF.<ref>{{Lien web |langue=français |auteur=CGT Douanes |titre=Etats généraux de la Douane |url=https://www.youtube.com/watch?v=C2LG4FDfnEc |site= |date= |consulté le=}}</ref>
 
Le journaliste [[Fabrice Arfi]] rapporte dans son livre ''"D'argent et de sang"'' que Charles Prats avait proposé en juillet 2008 des techniques d'action à même de stopper très rapidement les réseaux de grandes escroqueries à la TVA, comme celle qu'il décrit dans ce livre retraçant la fraude massive aux quotas carbone qui engendra quelques mois plus tard 5 milliards d'euros de pertes fiscales en Europe en 2009 dont 1,6 milliards en France, mais que l'administration fiscale française n'avait pas voulu mettre en œuvre ces procédés innovants.<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=D'argent et de sang, Fabrice Arfi, Documents - Seuil |url=https://www.seuil.com/ouvrage/d-argent-et-de-sang-fabrice-arfi/9782021354447 |site=www.seuil.com |consulté le=2021-01-21}}</ref>
 
En tant que magistrat pénaliste et JLD, Charles Prats a traité à nouveau depuis 2012 et continue de traiter des dossiers de fraudes fiscales et sociales, les juges des libertés et de la détention de Paris étant notamment compétents pour les dossiers du [[Parquet national financier|Parquet National Financier]] et pour autoriser les visites domiciliaires de l'administration fiscale.<ref>{{Lien web |titre=Article L16 B - Livre des procédures fiscales - Légifrance |url=https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000039278624/ |site=www.legifrance.gouv.fr |consulté le=2021-01-21}}</ref>
 
=== Dénonciation d'une fraude de 14 milliards puis de 50 milliards ===
Depuis de nombreuses années, il lutte contre les fraudes aux [[Prestation sociale en France|prestations sociales]], plus particulièrement contre les fraudes au [[Assurance chômage en France|chômage]], au [[Revenu de solidarité active|RSA]] et aux [[Minima sociaux|minimas sociaux]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Philippine |nom=ROBERT |titre=Pour gruger Pôle emploi, les faux chômeurs ne reculent devant rien |url=https://www.capital.fr/economie-politique/pour-gruger-pole-emploi-les-faux-chomeurs-ne-reculent-devant-rien-1357456 |site=Capital.fr |date=2019-12-11 |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=RMC |titre=Le dealer qui touche le RSA et roule en grosse voiture, ça détruit le lien social |url=https://rmc.bfmtv.com/emission/le-dealer-qui-touche-le-rsa-et-roule-en-grosse-voiture-ca-detruit-le-lien-social-891275.html |site=RMC |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Jean-Yves Archer |titre=Fraude sociale : comment l'Etat (pas le libéralisme) organise la loi de la jungle |url=https://www.atlantico.fr/decryptage/3582605/fraude-sociale--comment-l-etat-pas-le-liberalisme-organise-la-loi-de-la-jungle-nathalie-goulet-carole-grandjean-jean-yves-archer- |site=Atlantico.fr |date= |consulté le=2020-10-17}}</ref>. Fin 2018, il affirme que la fraude aux fausses cartes de sécurité sociale coute 14 milliards d'euros par an à la [[Sécurité sociale en France|sécurité sociale]], appuyé par des travaux parlementaires<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Luc |nom=Lenoir |titre=Nathalie Goulet: «Les administrations ont refusé de chiffrer la fraude sociale» |url=https://www.lefigaro.fr/social/nathalie-goulet-les-administrations-ont-refuse-de-chiffrer-la-fraude-sociale-20191106 |site=Le Figaro.fr |date=2019-11-06 |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Luc |nom=Lenoir |titre=L'État laisse-t-il passer des milliards d'euros de fraude aux prestations sociales ? |url=https://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/2018/12/21/29001-20181221ARTFIG00170-l-etat-laisse-t-il-passer-des-milliards-d-euros-de-fraude-a-la-secu.php |site=Le Figaro.fr |date=2018-12-21 |consulté le=2020-10-17}}</ref> et surtout par des rapports internes du ministère du budget, de la police de l'air et des frontières et de la caisse nationale d'assurance vieillesse en charge des immatriculations à la sécurité sociale qui seront ensuite rendus publics. Ce chiffre est cependant contesté<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur= |titre=La fraude aux fausses cartes de sécurité sociale ne coûterait pas 14 milliards... mais 140 millions d’euros |url=https://www.lci.fr/population/la-fraude-aux-fausses-cartes-de-securite-sociale-ne-couterait-pas-14-milliards-mais-140-millions-d-euros-2132401.html |site=LCI |date=17 sept. 2019 |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |auteur=Géraldine Woessner |titre=Non, la fraude aux numéros de Sécurité sociale ne coûte pas 14 milliards d'euros par an |url=https://www.lejdd.fr/Societe/non-la-fraude-aux-numeros-de-securite-sociale-ne-coute-pas-14-milliards-deuros-par-an-3826667 |site=lejdd.fr |date=23 décembre 2018 |consulté le=2020-10-17}}</ref>. Il pointe le lien possible entre immigration et fraude aux prestations sociales, se basant notamment sur les travaux des parlementaires Nathalie Goulet et Carole Grandjean<ref name=":2" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=François Vignal |titre=Fraude aux prestations sociales : un coût difficile à estimer |url=https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/fraude-aux-prestations-sociales-un-cout-difficile-a-estimer-selon-un-rapport |site=Public Senat |date=2019-11-06 |consulté le=2020-10-17}}</ref>. Il dénonce comme aberrant le nombre de [[Carte Vitale|cartes Vitale]] en circulation en regard de la population française, avec un écart de 5 millions de cartes vitale actives en trop<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":3" />; le gouvernement ramenant ce chiffre à 152 000<ref name=":4">{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Eric Brunet |titre="Où va la France?" : le tabou des fraudes aux prestations sociales |url=https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/ou-va-la-france-le-tabou-des-fraudes-aux-prestations-sociales-7800801539 |site=RTL.fr |date= |consulté le=2020-10-17}}</ref>.
 
En 2020, il publie le ''Cartel des Fraudes'' via la maison d'édition [[Éditions Ring|Ring]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Raphaël |nom=Stainville |titre=Charles Prats : “Il faut créer un FBI de lutte contre la fraude sociale” |url=https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/charles-prats-il-faut-creer-un-fbi-de-lutte-contre-la-fraude-sociale-123899 |site=Valeurs actuelles |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Jacques Bichot |titre=Cartel des fraudes : à lire absolument - EconomieMatin |url=http://www.economiematin.fr/news-surnombre-cartes-vitale-fraude-socaile-livre-charles-prats |site=www.economiematin.fr |date= |consulté le=2020-10-19}}</ref>. S'appuyant sur une [[Commission d'enquête parlementaire en France|commission d'enquête parlementaire]] qui a travaillé à l'Assemblée Nationale de février 2020 à septembre 2020, il avance que le nombre de bénéficiaires des prestations sociales serait supérieur de 5 millions à la population française (73,7 millions de personnes pour une population française de 67 millions d'habitants)<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Géraldine |nom=Woessner |titre=EXCLUSIF. Fraude aux prestations sociales : le rapport qui accuse l'État |url=https://www.lepoint.fr/politique/exclusif-fraude-aux-prestations-sociales-le-rapport-qui-accuse-l-etat-08-09-2020-2390758_20.php |site=Le Point |date=2020-09-08 |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref name=":4" />. Ces données relatives au surnombre inexpliqué de bénéficiaires de prestations sociales ont été confirmées sous serment le 27 juillet 2020 devant la commission d'enquête parlementaire par le directeur de la sécurité sociale.<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Lutte contre les fraudes aux prestations sociales : M. Franck Von Lennep, directeur de la sécurité sociale, accompagné de M. Laurent Gallet, chef de service, adjoint au directeur, et de Mme Dorastella Filidori, cheffe de la mission comptable permanente - Lundi 27 juillet 2020 |url=http://videos.assemblee-nationale.fr/video.9400440_5f1ec6a0c0ca4.lutte-contre-les-fraudes-aux-prestations-sociales--m-franck-von-lennep-directeur-de-la-securite-s-27-juillet-2020 |site=videos.assemblee-nationale.fr |consulté le=2021-01-21}}</ref> D'autres sources ramènent ce chiffre à 2.5 millions<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Jean-Victor |nom=Semeraro |titre=Prestations sociales : au moins 2,5 millions de bénéficiaires fantômes |url=https://www.capital.fr/votre-argent/fraude-sociale-ce-rapport-qui-pointe-les-multiples-defaillances-de-letat-1379862 |site=Capital.fr |date=2020-09-08 |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Commission d’enquête relative à la lutte contre les fraudes aux prestations sociales - Assemblée nationale |url=http://www2.assemblee-nationale.fr/15/autres-commissions/commissions-d-enquete/commission-d-enquete-relative-a-la-lutte-contre-les-fraudes-aux-prestations-sociales/(block)/66277 |site=www2.assemblee-nationale.fr |consulté le=2020-10-17}}</ref>. La [[Cour des comptes (France)|Cour des Comptes]] s'est déclarée incapable de chiffrer la fraude<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Marie-Cécile |nom=Renault |titre=Quels sont les vrais chiffres de la fraude sociale? |url=https://www.lefigaro.fr/economie/quels-sont-les-vrais-chiffres-de-la-fraude-sociale-20200911 |site=Le Figaro.fr |date=2020-09-11 |consulté le=2020-10-17}}</ref>. Dans son livre, Charles Prats évoque donc une fraude pouvant désormais atteindre 50 milliards d'euros au regard des 5 millions de "bénéficiaires fantômes" de prestations sociales eu égard au montant des prestations sociales versées en France chaque année soit 787 milliards d'euros <ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Luc |nom=Lenoir |titre=Le magistrat Charles Prats évoque désormais une fraude sociale potentielle de 30 milliards d'euros |url=https://www.lefigaro.fr/social/le-magistrat-charles-prats-evoque-desormais-une-fraude-sociale-potentielle-de-30-milliards-d-euros-20200305 |site=Le Figaro.fr |date=2020-03-05 |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Charles Prats : "50 milliards d'euros par an s'évaporent dans la fraude" |url=https://www.sudradio.fr/societe/charles-prats-50-milliards-deuros-par-an-sevaporent-dans-la-fraude/ |site=Sud Radio |date=2020-09-17 |consulté le=2020-10-17}}</ref>.
 
=== Une dénonciation vivement contestée mais finalement confirmée dans ses grandes lignes par les rapports de la commission d'enquête parlementaire et de la Cour des comptes ===
Les accusations de fraude sociale ont fait l'objet de fact-checking contestés et d'enquêtes par de nombreux journaux ([[Le Journal du dimanche|le ''JDD'']]<ref name=":0" />, [[Libération (journal)|''Libération'']]<ref name=":6">{{Lien web |langue=fr |prénom=Cédric |nom=Mathiot |titre=La fraude aux numéros de sécu de personnes nées à l'étranger coûte-t-elle 14 milliards à l'Etat? |url=https://www.liberation.fr/checknews/2019/01/29/la-fraude-aux-numeros-de-secu-de-personnes-nees-a-l-etranger-coute-t-elle-14-mds-a-l-etat_1705278 |site=Libération.fr |date=2019-01-29 |consulté le=2021-01-11}}</ref>, [[LCI]]<ref name=":7">{{Lien web |langue=fr |titre=La fraude aux fausses cartes de sécurité sociale ne coûterait pas 14 milliards... mais 140 millions d’euros |url=https://www.lci.fr/population/la-fraude-aux-fausses-cartes-de-securite-sociale-ne-couterait-pas-14-milliards-mais-140-millions-d-euros-2132401.html |site=LCI |consulté le=2021-01-11}}</ref>, ''[[Le Point]]''<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Géraldine |nom=Woessner |titre=Sécurité sociale : l'infox d'une fraude à 14 milliards réfutée |url=https://www.lepoint.fr/economie/securite-sociale-l-infox-d-une-fraude-a-14-milliards-refutee-17-09-2019-2336278_28.php |site=Le Point |date=2019-09-17 |consulté le=2021-01-11}}</ref>, ''[[Le Figaro]]''<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Quels sont les vrais chiffres de la fraude sociale? |url=https://www.lefigaro.fr/economie/quels-sont-les-vrais-chiffres-de-la-fraude-sociale-20200911 |site=LEFIGARO |consulté le=2021-01-11}}</ref> mais aussi le site juridique spécialisé de [[Dalloz]]<ref name=":8">{{Lien web |langue=fr |titre=La fraude sociale ciblée par les députés et la Cour des comptes - Administratif {{!}} Dalloz Actualité |url=https://www.dalloz-actualite.fr/flash/fraude-sociale-ciblee-par-deputes-et-cour-des-comptes#.X_zhkNhKjZY |site=www.dalloz-actualite.fr |consulté le=2021-01-11}}</ref>,qui résume les travaux de la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]]. Les articles de fact-checking de Libération (Checknews) ont notamment fait l'objet de vifs débats sur Twitter entre le journaliste Cédric Mathiot et Charles Prats.
 
Certains articles indiquent que les institutions ne peuvent pas confirmer les propos de Charles Prats ou les dénoncent comme faux.
 
Ainsi, LCI et ''Le Point'' citent que la "commission des Affaires sociales du [[Sénat (France)|Sénat]] s’est concrètement penché sur le sujet et a fourni [une estimation dans une] fourchette entre 117 et 138,6 millions d'euros"<ref name=":7" />, ce qui est très loin des 14 milliards avancés. Ce chiffre provient en fait d'une [[Extrapolation (mathématiques)|extrapolation]] faite par Charles Prats "à partir d'un rapport de 2012 de la délégation nationale de la lutte contre la fraude sur la base d’un contrôle réalisé en 2011. Cette année-là [...], le rapport mentionne un « taux de fraude de 10,4%». [...] Or, les documents suspects de manipulations représentaient selon la [[Caisse nationale d'assurance vieillesse|CNAV]] (chargé de l'immatriculation) « 6,3% du total en 2011 (et non 10,4%, donc). Un pourcentage qui a décliné depuis 2011 [...]: «Il était de 5,4% pour le contrôle fait en 2013 et de 4,23% sur le dernier contrôle réalisé en 2018 »<ref name=":6" />. Pourtant le document du ministère du budget rendu public par la sénatrice Nathalie Goulet pointait bien en 2011 un taux de fraude de 10,4% et mentionnait 1,8 million de numéros de sécurité sociale attribués à des personnes nées à l'étranger sur la base de faux documents.
 
Le rapport en question de la commission des affaires sociales minimisant les déclarations de Charles Prats a été sévèrement remis en cause devant la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale, le sénateur rapporteur ayant beaucoup de difficultés à défendre ce qui avait été écrit et notamment le fait que le rapport avait eu deux versions successives et n'expliquait pas les raisons d'un surnombre de plusieurs centaines de milliers de personnes bénéficiant de versements de prestations par rapport au nombre de gens existant réellement.<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Lutte contre les fraudes aux prestations sociales : Auditions diverses - Mardi 25 février 2020 |url=http://videos.assemblee-nationale.fr/video.8823998_5e5543a651512.lutte-contre-les-fraudes-aux-prestations-sociales--auditions-diverses-25-fevrier-2020 |site=videos.assemblee-nationale.fr |consulté le=2021-01-21}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=français |auteur=Nathalie Goulet |titre=Charles Prats démonte le rapport du sénateur Vanlerenberghe |url=https://www.youtube.com/watch?v=pRULwn69lQU |site= |date=10 mars 2020 |consulté le=}}</ref>
 
L'audition sous serment le 9 juin 2020 du directeur central de la police de l'air et des frontières et du chef de la division de l'expertise en fraude documentaire en charge de la détection des faux documents devant la commission d'enquête parlementaire vient confirmer les propos de Charles Prats. Les fonctionnaires spécialisés vont même au-delà, précisant que, selon leurs critères d'analyse, un tiers (33%) des dossiers de personnes nées à l'étranger (sur un total actuel de 21,1 millions de dossiers) devraient être rejetés pour soupçons relatifs à l'authenticité des documents fournis pour l'immatriculation sociale.<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Commission d’enquête relative à la lutte contre les fraudes aux prestations sociales : M. Fernand Gontier, directeur central de la police aux frontières (DCPAF), et de M. Didier Martin, responsable de la division de l’expertise en fraude documentaire et à - Mardi 9 juin 2020 |url=http://videos.assemblee-nationale.fr/video.9158871_5edfb6f5b4e53.commission-d-enquete-relative-a-la-lutte-contre-les-fraudes-aux-prestations-sociales--m-fernand-go-9-juin-2020 |site=videos.assemblee-nationale.fr |consulté le=2021-01-21}}</ref>
 
La commission d'enquête parlementaire démontrera au cours de ses travaux que sur un échantillon de 183 fraudeurs dont il était démontré qu'ils utilisaient des faux documents d'identité étrangers prétendument originaires de l'Union européenne, 83 avaient réussi à s'inscrire dans les organismes sociaux, ouvrant droit au versement de prestations, soit une proportion de plus de 45%, données montrées au public au cours d'une émission télévisée [[Capital (émission de télévision)|CAPITAL]] diffusée par [[M6]] le 17 janvier 2021.<ref>{{Lien web |langue=fr-fr |prénom=Jean-Marc |nom=VERDREL |titre=“Capital” « Aides sociales, retraites : révélations sur un grand gaspillage », dimanche 17 janvier sur M6 (vidéo) |url=https://www.coulisses-tv.fr/index.php/magazines/item/16170-%E2%80%9Ccapital%E2%80%9D-%C2%AB-aides-sociales,-retraites-r%C3%A9v%C3%A9lations-sur-un-grand-gaspillage-%C2%BB,-dimanche-17-janvier-sur-m6-vid%C3%A9o |site=Les coulisses de la Télévision |consulté le=2021-01-21}}</ref>
 
Devant la commission d'enquête parlementaire, le magistrat Charles Prats avait démontré le 3 mars 2020 qu'il y avait 12,4 millions de personnes "nées à l'étranger" qui bénéficiaient de prestations sociales versées par les organismes français, alors que selon l'INSEE il n'y avait que 8,2 millions d'individus nés à l'étranger, de nationalité française ou étrangère, sur le territoire national. Charles Prats, prenant en compte les retraités à l'étranger et diverses catégories d'expatriés, aboutissait à une masse de 2,5 millions de personnes nées à l'étranger et percevant des prestations qui n'étaient pas censées exister, donc manifestement pratiquant la fraude sociale.<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Commission d’enquête relative à la lutte contre les fraudes aux prestations sociales : M. Charles Prats, magistrat au Tribunal de grande instance de Paris, ancien magistrat au sein de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude - Mardi 3 mars 2020 |url=http://videos.assemblee-nationale.fr/video.8866903_5e5e92c677dad.commission-d-enquete-relative-a-la-lutte-contre-les-fraudes-aux-prestations-sociales--m-charles-pr-3-mars-2020 |site=videos.assemblee-nationale.fr |consulté le=2021-01-21}}</ref> La direction de la sécurité sociale reconnaîtra trois mois plus tard lors de son audition du 27 juillet 2020 qu'il y a effectivement 2,4 millions d'individus pour lesquels elle ne peut pas expliquer pourquoi ils sont bénéficiaires, les investigations étant en cours.
 
Ces données seront confirmées par la Cour des comptes dans un rapport du 8 septembre 2020 sur la lutte contre la fraude aux prestations sociales. La Cour des comptes indique ainsi que '''"selon les données statistiques du système national d'informatrion inter-régimes de l'assurance maladie (Sniiram), auxquelles la Cour a accès, les régimes d'assurance maladie totalisent 75,296 millions de bénéficiaires au 31 décembre 2018, sans doublons entre régimes (...) Cela représente un écart de 8,2 millions de personnes par rapport à la population vivant en France au 1er janvier 2020 estimée par l'INSEE."''' La Cour des comptes précise dans ce même rapport que les administrations ont refusé de s'expliquer sur ces écarts : '''"Dans leurs réponses (des 17 et 21 juillet respectivement) au relevé d'observations provisoires de la Cour qui a précédé cette communication à la commission des affaires sociales du Sénat, la direction de la sécurité sociale et la caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam) n'ont pas commenté l'existence et les causes possibles de cet écart entre les données statistiques du Sniiram auxquelles la Cour a accès et la population vivant en France estimée par l'INSEE".'''<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La lutte contre les fraudes aux prestations sociales |url=https://www.ccomptes.fr/fr/publications/la-lutte-contre-les-fraudes-aux-prestations-sociales |site=Cour des comptes |consulté le=2021-01-21}}</ref>
 
A l'issue des travaux de la commission d'enquête parlementaire et de ceux de la Cour des comptes, publiés en septembre 2020, les chiffres de fraudeurs potentiels produits par Charles Prats se donc sont trouvés confirmés et même dépassés par les données actualisées qui confirment selon cette commission d'enquête un volume de 73,7 millions de bénéficiaires de prestations et même 75,3 millions selon la Cour des comptes, pour une population de 67,1 millions d'habitants en France.
 
Par ailleurs, Dalloz rapporte que "les deux rapports, celui de la Cour des comptes et celui de la commission d’enquête de l’Assemblée (présidée par le député [[Les Républicains|LR]] [[Patrick Hetzel]] et rapportée par le député [[Union des démocrates et indépendants|UDI]] [[Pascal Brindeau|Pascal Brideau]]), font suite à la polémique lancée par le magistrat Charles Prats qui mettait en avant le problème des [[Carte Vitale|cartes Vitale]] surnuméraires. Sur ce sujet, la Cour souligne que la multi possession de cartes est en diminution, même si des risques de fraude demeurent."<ref name=":8" /> Ces cartes surnuméraires peuvent aussi être le fait de comptes de personnes ayant quitté la France et non désactivés<ref name=":6" /> (il peut alors ne pas s'agir de fraude en cours de réalisation tant que ces comptes existants restent inactifs)<ref name=":8" />.
 
Concernant les cartes Vitale surnuméraires, le rapport rendu par la sénatrice Nathalie Goulet (UDI) et la députée Carole Grandjean (LREM) en novembre 2019, suite à une mission confiée par le Premier ministre, évaluait à 5,2 millions leur nombre.<ref>{{Lien web |langue=Français |auteur=Carole Grandjean & Nathalie Goulet |titre=Lutter contre les fraudes aux prestations sociales, un levier de justice sociale pour une juste prestation |url=http://www.carolegrandjean.fr/wp-content/uploads/2019/11/LFPS-GRANDJEAN-GOULET-octobre-2019.pdf |site= |date=octobre 2019 |consulté le=21 janvier 2021}}</ref>
 
La directrice de la sécurité sociale a déclaré sous serment devant la commission d'enquête parlementaire le 11 février 2020 que ce nombre avait été réduit à 2,6 millions.<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Lutte contre les fraudes aux prestations sociales : Auditions de la DSS et de la DNLF - Mardi 11 février 2020 |url=http://videos.assemblee-nationale.fr/video.8735794_5e42d13763a5b.lutte-contre-les-fraudes-aux-prestations-sociales--auditions-de-la-dss-et-de-la-dnlf-11-fevrier-2020 |site=videos.assemblee-nationale.fr |consulté le=2021-01-21}}</ref>
 
Les différents acteurs de l'administration et le ministre de la santé [[Olivier Véran|Oliver Véran]] ont ensuite indiqué que ce nombre n'était plus que de 152.000, le ministre publiant un communiqué sur ce sujet le 10 septembre 2020.<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=DICOM_Marie |nom=A |prénom2=DICOM_Marie |nom2=A |titre=Fraude sociale : réaction et précisions du Gouvernement suite à la sortie d'un rapport de la Cour des comptes et de son traitement médiatique |url=https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/fraude-sociale-reaction-precisions-gouvernement |site=Ministère des Solidarités et de la Santé |date=2021-01-21 |consulté le=2021-01-21}}</ref>
 
Mais les investigations indépendantes de la commission d'enquête parlementaire sont venues démontrer que c'était inexact, le nombre de cartes Vitale surnuméraire étant supérieur à 1,8 million en septembre 2020.<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Assemblée |nom=Nationale |titre=Rapport |url=https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cefrausoc/l15b3300-t1_rapport-enquete |site=Assemblée nationale |consulté le=2021-01-21}}</ref>
 
En 2020, il publie le ''Cartel des Fraudes'' via la maison d'édition [[Éditions Ring|Ring]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Raphaël |nom=Stainville |titre=Charles Prats : “Il faut créer un FBI de lutte contre la fraude sociale” |url=https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/charles-prats-il-faut-creer-un-fbi-de-lutte-contre-la-fraude-sociale-123899 |site=Valeurs actuelles |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Jacques Bichot |titre=Cartel des fraudes : à lire absolument - EconomieMatin |url=http://www.economiematin.fr/news-surnombre-cartes-vitale-fraude-socaile-livre-charles-prats |site=www.economiematin.fr |date= |consulté le=2020-10-19}}</ref>. S'appuyant sur une [[Commission d'enquête parlementaire en France|commission d'enquête parlementaire]] qui a travaillé à l'Assemblée Nationale de février 2020 à septembre 2020, il avance que le nombre de bénéficiairesdestinataires des prestations sociales serait supérieur de 5 millions à la population française (73,7 millions de personnes pour une population française de 67 millions d'habitants)<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Géraldine |nom=Woessner |titre=EXCLUSIF. Fraude aux prestations sociales : le rapport qui accuse l'État |url=https://www.lepoint.fr/politique/exclusif-fraude-aux-prestations-sociales-le-rapport-qui-accuse-l-etat-08-09-2020-2390758_20.php |site=Le Point |date=2020-09-08 |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref name=":4" />. Ces données relatives au surnombre inexpliqué de bénéficiaires de prestations sociales ont été confirmées sous serment le 27 juillet 2020 devant la commission d'enquête parlementaire par le directeur de la sécurité sociale.<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Lutte contre les fraudes aux prestations sociales : M. Franck Von Lennep, directeur de la sécurité sociale, accompagné de M. Laurent Gallet, chef de service, adjoint au directeur, et de Mme Dorastella Filidori, cheffe de la mission comptable permanente - Lundi 27 juillet 2020 |url=http://videos.assemblee-nationale.fr/video.9400440_5f1ec6a0c0ca4.lutte-contre-les-fraudes-aux-prestations-sociales--m-franck-von-lennep-directeur-de-la-securite-s-27-juillet-2020 |site=videos.assemblee-nationale.fr |consulté le=2021-01-21}}</ref> D'autres sources ramènent ce chiffre à 2.5 millions<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Jean-Victor |nom=Semeraro |titre=Prestations sociales : au moins 2,5 millions de bénéficiaires fantômes |url=https://www.capital.fr/votre-argent/fraude-sociale-ce-rapport-qui-pointe-les-multiples-defaillances-de-letat-1379862 |site=Capital.fr |date=2020-09-08 |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Commission d’enquête relative à la lutte contre les fraudes aux prestations sociales - Assemblée nationale |url=http://www2.assemblee-nationale.fr/15/autres-commissions/commissions-d-enquete/commission-d-enquete-relative-a-la-lutte-contre-les-fraudes-aux-prestations-sociales/(block)/66277 |site=www2.assemblee-nationale.fr |consulté le=2020-10-17}}</ref>. La [[Cour des comptes (France)|Cour des Comptes]] s'est déclarée incapable de chiffrer la fraude<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Marie-Cécile |nom=Renault |titre=Quels sont les vrais chiffres de la fraude sociale? |url=https://www.lefigaro.fr/economie/quels-sont-les-vrais-chiffres-de-la-fraude-sociale-20200911 |site=Le Figaro.fr |date=2020-09-11 |consulté le=2020-10-17}}</ref>. Dans son livre, Charles Pratsil évoque donc une fraude pouvant désormais atteindre 50plusieurs milliards d'euros au regard des 5 millionsdizaines de "bénéficiaires fantômes" de prestations sociales eu égard au montant des prestations sociales versées en France chaque année soit 787 milliards d'euros <ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Luc |nom=Lenoir |titre=Le magistrat Charles Prats évoque désormais une fraude sociale potentielle de 30 milliards d'euros |url=https://www.lefigaro.fr/social/le-magistrat-charles-prats-evoque-desormais-une-fraude-sociale-potentielle-de-30-milliards-d-euros-20200305 |site=Le Figaro.fr |date=2020-03-05 |consulté le=2020-10-17}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Charles Prats : "50 milliards d'euros par an s'évaporent dans la fraude" |url=https://www.sudradio.fr/societe/charles-prats-50-milliards-deuros-par-an-sevaporent-dans-la-fraude/ |site=Sud Radio |date=2020-09-17 |consulté le=2020-10-17}}</ref>.
Au regard des déclarations changeantes de certains fonctionnaires interrogés, le président de la commission d'enquête et le rapporteur ont annoncé saisir le procureur de la République pour que des poursuites pénales soient déclenchées contre ces fonctionnaires des services sociaux.<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Fraude sociale : des députés veulent attaquer pénalement trois directeurs d'administration |url=https://www.lefigaro.fr/politique/fraude-sociale-des-deputes-veulent-attaquer-penalement-trois-directeurs-d-administration-20200917 |site=LEFIGARO |consulté le=2021-01-21}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Barthélémy |nom=Philippe |titre=Le directeur de cabinet de Castex visé par un signalement à la justice pour faux témoignage |url=https://www.capital.fr/economie-politique/le-directeur-de-cabinet-de-castex-vise-par-un-signalement-a-la-justice-pour-faux-temoignage-1384845 |site=Capital.fr |date=2020-11-02 |consulté le=2021-01-21}}</ref>
 
=== Une dénonciation fausse dans ses grandes lignes ===
Concernant le chiffrage de l'enjeu de fraude aux prestations sociales, si Charles Prats indique dans son livre un montant potentiel de 50 milliards d'euros par an, la commission d'enquête a communiqué sur une fourchette allant de 14 à 45 milliards d'euros annuels et la Cour des comptes n'a pas souhaité donner de chiffre.
Les accusations de fraude sociale ont fait l'objet de fact-checking contestés et d'enquêtes par de nombreux journaux ([[Le Journal du dimanche|le ''JDD'']]<ref name=":0" />, [[Libération (journal)|''Libération'']]<ref name=":6">{{Lien web |langue=fr |prénom=Cédric |nom=Mathiot |titre=La fraude aux numéros de sécu de personnes nées à l'étranger coûte-t-elle 14 milliards à l'Etat? |url=https://www.liberation.fr/checknews/2019/01/29/la-fraude-aux-numeros-de-secu-de-personnes-nees-a-l-etranger-coute-t-elle-14-mds-a-l-etat_1705278 |site=Libération.fr |date=2019-01-29 |consulté le=2021-01-11}}</ref>, [[LCI]]<ref name=":7">{{Lien web |langue=fr |titre=La fraude aux fausses cartes de sécurité sociale ne coûterait pas 14 milliards... mais 140 millions d’euros |url=https://www.lci.fr/population/la-fraude-aux-fausses-cartes-de-securite-sociale-ne-couterait-pas-14-milliards-mais-140-millions-d-euros-2132401.html |site=LCI |consulté le=2021-01-11}}</ref>, ''[[Le Point]]''<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Géraldine |nom=Woessner |titre=Sécurité sociale : l'infox d'une fraude à 14 milliards réfutée |url=https://www.lepoint.fr/economie/securite-sociale-l-infox-d-une-fraude-a-14-milliards-refutee-17-09-2019-2336278_28.php |site=Le Point |date=2019-09-17 |consulté le=2021-01-11}}</ref>, ''[[Le Figaro]]''<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Quels sont les vrais chiffres de la fraude sociale? |url=https://www.lefigaro.fr/economie/quels-sont-les-vrais-chiffres-de-la-fraude-sociale-20200911 |site=LEFIGARO |consulté le=2021-01-11}}</ref> mais aussi le site juridique spécialisé de [[Dalloz]]<ref name=":8">{{Lien web |langue=fr |titre=La fraude sociale ciblée par les députés et la Cour des comptes - Administratif {{!}} Dalloz Actualité |url=https://www.dalloz-actualite.fr/flash/fraude-sociale-ciblee-par-deputes-et-cour-des-comptes#.X_zhkNhKjZY |site=www.dalloz-actualite.fr |consulté le=2021-01-11}}</ref>,qui résume les travaux de la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]].) Lesauprès articlesd'institutions dequi fact-checkingne depeuvent Libérationpas (Checknews)confirmer ontles notamment fait l'objetpropos de vifsCharles débatsPrats, surou Twitterqui entreles ledénoncent journalistecomme Cédric Mathiot et Charles Pratsfaux.
 
Ainsi, LCI et ''Le Point'' citent que la "commission des Affaires sociales du [[Sénat (France)|Sénat]] s’est concrètement penché sur le sujet et a fourni [une estimation dans une] fourchette entre 117 et 138,6 millions d'euros"<ref name=":7" />, ce qui est très loin des 14 milliards avancés. Ce chiffre provient en fait d'une [[Extrapolation (mathématiques)|extrapolation]] faite par CharlesChristophe Prats "à partir d'un rapport de 2012 de la délégation nationale de la lutte contre la fraude sur la base d’un contrôle réalisé en 2011. Cette année-là [...], le rapport mentionne un « taux de fraude de 10,4%». [...] Or, les documents suspects de manipulations représentaient selon la [[Caisse nationale d'assurance vieillesse|CNAV]] (chargé de l'immatriculation) « 6,3% du total en 2011 (et non 10,4%, donc). Un pourcentage qui a décliné depuis 2011 [...]: «Il était de 5,4% pour le contrôle fait en 2013 et de 4,23% sur le dernier contrôle réalisé en 2018 »<ref name=":6" />. Pourtant le document du ministère du budget rendu public par la sénatrice Nathalie Goulet pointait bien en 2011 un taux de fraude de 10,4% et mentionnait 1,8 million de numéros de sécurité sociale attribués à des personnes nées à l'étranger sur la base de faux documents.
La commission d'enquête parlementaire a néanmoins effectué des investigations sur un échantillon de fraudeurs identifiés, ayant réussi à s'inscrire à la sécurité sociale avec des faux documents et a calculé que les fraudeurs de cet échantillon percevaient en moyenne environ 8.400 euros par an d'allocations et prestations diverses<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Assemblée |nom=Nationale |titre=Rapport |url=https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cefrausoc/l15b3300-t1_rapport-enquete |site=Assemblée nationale |consulté le=2021-01-21}}</ref> ce qui aboutit, en partant des 8,2 millions de personnes en surnombre détectées par la Cour des comptes et en retranchant les 1,8 millions de personnes résidant à l'étranger et pouvant légitimement être reprises dans les fichiers des organismes sociaux selon les déclarations de la direction de la sécurité sociale, à un surnombre inexpliqué de 6,4 millions de personnes et à une dépense indue potentielle de 53,8 milliards d'euros par an, un chiffre assez proche de celui publié par Charles Prats.
 
Par ailleurs, Dalloz rapporte que "les deux rapports, celui de la Cour des comptes et celui de la commission d’enquête de l’Assemblée (présidée par le député [[Les Républicains|LR]] [[Patrick Hetzel]] et rapportée par le député [[Union des démocrates et indépendants|UDI]] [[Pascal Brindeau|Pascal Brideau]]), font suite à la polémique lancée par le magistrat Charles Prats qui mettait en avant le problème des [[Carte Vitale|cartes Vitale]] surnuméraires. Sur ce sujet, la Cour souligne que la multi possession de cartes est en diminution, même si des risques de fraude demeurent."<ref name=":8" /> Ces cartes surnuméraires peuvent aussi être le fait de comptes de personnes ayant quitté la France et non désactivés<ref name=":6" /> (il peut alors ne pas s'agiragit dealors fraude en courspas de réalisation tantfraude quepuisque cesles comptes existantsexistant restent inactifs)<ref name=":8" />.
A la suite du rapport de la Cour des comptes, Charles Prats a pointé une nouvelle incohérence dans le nombre de retraites payées à des personnes nées à l'étranger, qui s'élève à 7,7 millions de personnes selon la Cour. Chiffre contesté par la CNAV qui indique qu'il n'y en aurait que 1,2 million. Mais dans son audition sous serment devant la commission d'enquête parlementaire, le directeur général de la CNAV indique en quelques secondes des données contradictoires, tout d'abord 1,2 million puis 3 millions,<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Commission d’enquête relative à la lutte contre les fraudes aux prestations sociales : Auditions diverses - Mardi 2 juin 2020 |url=http://videos.assemblee-nationale.fr/video.9117431_5ed667b27b90f.commission-d-enquete-relative-a-la-lutte-contre-les-fraudes-aux-prestations-sociales--auditions-div-2-juin-2020 |site=videos.assemblee-nationale.fr |consulté le=2021-01-21}}</ref> en discordance importante avec les données relevées par la Cour des comptes, révélateur selon Charles Prats d'une fraude potentielle massive puisque selon ces données de la Cour, une retraite sur deux versées par la France le serait alors à une personne née à l'étranger, ce qui ne peut pas correspondre à la réalité démographique.<ref>{{Lien web |langue=français |auteur=Valeurs Actuelles |titre=Fraude sociale : une pension de retraite sur deux est versée à une personne née à l'étranger |url=https://www.youtube.com/watch?v=cm5WOKlICEc&ab_channel=Valeursactuelles |site= |date= |consulté le=21 janvier 2021}}</ref>
 
== Décoration ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Prats ».