« Sette e mezzo » : différence entre les versions

Six ans après le vote en faveur de l'annexion de la Sicile au royaume de Sardaigne, ouvrant la naissance de l'Italie unifiée, des groupes armés provenant de [[Monreale]], [[Bagheria]] et [[Misilmeri]] descendent sur Palerme dans la nuit du 15 au {{date-|16 septembre 1866}}<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=|auteur1=[[Jean-Yves Frétigné]]|nom1=|titre=Histoire de la Sicile : des origines à nos jours|passage=331-332|lieu=|éditeur=Fayard / Pluriel|date=2018|pages totales=|isbn=978-2-8185-0558-8|isbn2=2-8185-0558-5|oclc=|lire en ligne=|consulté le=2020-12-21}}.</ref>.

Les débuts, par son rassemblement organisé et ses objectifs précis, apparaissent organisés par la mafia, souhaitant plus montrer sa force que renverser le pouvoir<ref name=":1" />. Mêlant nostalgiques des Bourbons de Sicile, des ex-garibaldiens déçus de l'unification, bandits, le mouvement est grossi par le peuple de la ville<ref name=":0"/>. Ainsi, 20000 à 40000 insurgés attaquent les bâtiments publics, pillent la résidence du maire, saccagent les tribunaux et détruisent les archives criminelles<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Pierre Milza]]|titre=Histoire de l'Italie : Des origines à nos jours|éditeur=Fayard|date=2005-10-12|isbn=978-2-213-64034-1|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=-wZaAcV1TtgC&pg=PT471|consulté le=2020-12-22}}.</ref> après avoir vidé les arsenaux. Le lieutenant général [[Giacomo Carderina]] et le maire [[Antonio di Rudinì]] parviennent à empêcher les émeutiers à investir le [[Palais des Normands|Palais royal]]. La frégate à vapeur ''Tancredi'' vise les assaillants de la [[prison de l'Ucciardone]] pour éviter qu'ils ne libèrent les 2500 détenus<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=|auteur1=[[John Julius Norwich]]|titre=Histoire de la Sicile : de l'Antiquité à Cosa Nostra|passage=407408-409|lieu=Paris|éditeur=Tallandier|date=2018|pages totales=|isbn=979-10-210-2876-0|oclc=1038053850|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1038053850|consulté le=2020-08-26}}</ref>.

Le retour au calme par le général [[Raffaele Cadorna]] et la garde nationale commandée par [[Gabriele Camozzi]], et dans les rangs de laquelle combat le futur mafieux [[Antonino Giammona]], prend sept jours et demi, ce qui donne le nom à la révolte, enpar référenceanalogie auavec le nom d'un [[Sept et Demi|jeu de carte populaire]] sur l'île<ref name=":0"/>.