« Alix Payen » : différence entre les versions

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[[Fichier:Certificat d'Alix Payen du 153e bataillon.jpg|vignette|redresse|alt=Scan d'un certificat attribué à Alix Payen par l'ambulance du cent-cinquante-troisième bataillon. Il y est écrit : « Je soussigné, certifie que madame Payen est attachée au sus-dit bataillon en qualité d'infirmière. J'atteste, en outre, que je n'ai eu qu'à me louer des nombreux services qu'elle y a rendu, et qu'ainsi elle a droit à tous les égards possibles. Le chirurgien du cent-cinquante-troisième bataillon, A. Peraldi. Paris, 9 mai 1871. Vu, le chef du bataillon, E. Lalande ; le secrétaire général Leroudier. »|Certificat confirmant la qualité d'infirmière du {{153e|bataillon}} d'Alix Payen, daté du {{Date-|9 mai 1871}}{{Sfn|Audin|2020|p=82}}.]]
 
Dès son arrivée au cimetière d'Issy, Alix Payen assiste aux batailles. Dans la nuit du 17 au {{Date-|18 avril}}, les Versaillais tentent à plusieurs reprises d'assaillir le fort, et sont chaque fois repoussés par les Fédérés<ref name="Blog 3"/>{{,}}{{Sfn|Audin|2020|p=48}}. Le campement du {{153e|bataillon}} est déplacé dans les jours qui suivent près d'une annexe du [[couvent des Oiseaux]], située dans le village d'Issy<ref name="Blog 4"/>{{,}}{{Sfn|Audin|2020|p=51}}.
 
Le 19 ou le {{Date-|20 avril}}, Alix Payen rend visite à sa mère à Paris ''intra-muros''. Elle retrouve son bataillon dans les tranchées du [[fort de Vanves]]<ref name="Blog 4"/>, où il demeure trois jours. Dans la soirée du {{Date-|23 avril}}, après avoir couché dehors neuf nuits, le bataillon se mutine et rejoint le fort pour la nuit<ref name="Blog 5"/>. Alix Payen décrit dans ses lettres un fort en ruine, où {{Citation|il n'y a pas deux chambres où l'eau ne pénètre pas. […] Point de paille, nos couvertures étaient trop mouillées pour qu'il fût possible de s'en servir ; en somme notre nuit n'a guère été meilleure qu'à la tranchée{{Sfn|Gullickson|1996|p=94}}{{,}}{{Sfn|Audin|2020|p=59 à 65, lettre d'Alix Payen à Louise Milliet mère le {{Date-|24 avril 1871}}, issue des archives familiales}}.}} Au matin, le chef de la légion [[Maxime Lisbonne]] décide de conduire le bataillon aux tranchées de [[Montrouge]] ; les soldats protestent de nouveau et parviennent à s'installer dans la bâtisse des Oiseaux<ref name="Blog 5"/>.
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