« Alejandro Betancourt » : différence entre les versions

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Selon ''[[The Miami Herald]]'', Alejandro Betancourt est également visé, sous l'alias de {{citation|conspirateur {{numéro|2}}}}, par une enquête de la justice américaine ouverte à [[Miami]] et intitulée ''{{lang|en|Money Flight}}'', qui vise une douzaine de [[Bolibourgeoisie|bolibourgeois]] pour blanchiment d'argent et corruption<ref name="Le Monde">{{article|auteur1=Jérémie Baruch|auteur2=Maxime Vaudano|auteur3=Anne Michel|titre=OpenLux : l’argent sale prospère dans le centre financier du Luxembourg|périodique=[[Le Monde]]|date=12 février 2021|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/02/12/openlux-profils-sulfureux-et-argent-sale-prosperent-dans-le-centre-financier-du-grand-duche_6069676_4355770.html}}.</ref>. Plusieurs hommes d'affaires sont accusés d'avoir soudoyé des officiels vénézuéliens pour que la compagnie pétrolière étatique [[PDVSA]] consente à emprunter pour {{unité|42|millions de dollars}} en [[Bolivar fort|bolivars]], ensuite remboursés, fin 2014, au taux préférentiel, fixé par l'État, à hauteur de {{unité|600|millions de dollars}}<ref name="The Miami Herald 11-2-2021"/>. Sur les {{unité|511|millions de dollars}} ayant transité via [[Hong Kong]], {{unité|227|millions}} ont été transférés à Alejandro Betancourt et son partenaire d'affaires Francisco Convit. Si le premier n'a pas été inculpé par manque de preuve de sa connaissance de l'origine des fonds, le second est le principal suspect dans l'affaire et, depuis son inculpation, est considéré comme fugitif ; le directeur financier de Derwick Associates, Orlando Alvarado, est également visé par l'enquête<ref name="The Miami Herald 11-2-2021"/>. Contrairement à d'autres accusés qui ont transféré leurs fonds aux États-Unis et notamment à Miami, Alejandro Betancourt a choisi de domicilier son argent en Europe, indique ''[[Le Monde]]''<ref name="Le Monde"/>.
 
=== Investissements en Europe et suspicion de blanchiment d'argent ===
L'homme d'affaires a investi dans diverses [[start-up]] en [[Espagne]], où il est notamment devenu actionnaire majoritaire de la marque de lunettes de soleil [[Hawkers]], toutdans enlaquelle acquérantil diversa biens immobiliers, dont en 2011 le prestigieux domaine duinvesti {{lienunité|lang=es70|Castillomillions de Alamínd'euros}} (données de 2018)<ref name="El Confidencial 6-05-2018"/>{{,}}<ref name="El País">{{article|langue=es|auteur=Oriol Güell|titre=El opulento desembarco en España de los millonarios venezolanos|périodique=[[El País]]|date=10 septembre 2018|lire en ligne=https://elpais.com/politica/2018/07/24/actualidad/1532432469_458131.html}}.</ref>.
Oriol Güell|titre=El opulento desembarco en España de los millonarios venezolanos|périodique=[[El País]]|date=10 septembre 2018|lire en ligne=https://elpais.com/politica/2018/07/24/actualidad/1532432469_458131.html}}.</ref> {{incise|où, révèle ''[[The Washington Post]]'', il reçoit en {{date-|août 2019}} l'avocat du président américain [[Donald Trump]] et ancien maire de New York, [[Rudy Giuliani]], qu'il a recruté pour l'aider face à l'enquête fédérale du [[Département de la Justice des États-Unis|département de la Justice]] qui le vise (cf. ''[[#Enquête américaine Money Flight|supra]]'')<ref>{{article|langue=en|auteur1=Rosalind S. Helderman|auteur2=Devlin Barrett|auteur3=Matt Zapotosky|auteur4=Tom Hamburger|titre=A wealthy Venezuelan hosted Giuliani as he pursued Ukraine campaign. Then Giuliani lobbied the Justice Department on his behalf.|périodique=[[The Washington Post]]|date=26 novembre 2019|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/politics/a-wealthy-venezuelan-hosted-giuliani-as-he-pursued-ukraine-campaign-then-giuliani-lobbied-the-justice-department-on-his-behalf/2019/11/26/272105a2-0ec5-11ea-b0fc-62cc38411ebb_story.html}}.</ref>{{,}}<ref name="The Miami Herald 26-11-2019"/>|stop}}.
 
En 2014 puis 2016, il a par ailleurs investi un total d'environ {{unité|25|millions d'euros}} dans Jobandtalent, site web de recherche d'emploi, alors que celui-ci est dans une mauvaise passe financière ; il participe à son redressement alors que l'entreprise se convertit en [[agence d'intérim]] numérique, et vend ses parts en 2020 pour environ {{unité|75|millions d'euros}} {{incise|une importante plus-value|stop}}<ref>{{article|langue=es|auteur= Teknautas |titre=Operación redonda del dueño de Hawkers en plena crisis: 75 M. por salir de Jobandtalent|date=7 mai 2020|périodique=[[El Confidencial]]|lire en ligne=https://www.elconfidencial.com/tecnologia/2020-05-07/alejandro-betancourt-hawkers-jobandtalent_2581748/}}.</ref>.
 
OriolIl Güell|titre=Elacquiert également divers opulentobiens desembarcoimmobiliers, dont en España2011 dele losprestigieux millonariosdomaine venezolanosdu {{lien|périodiquelang=[[El País]]es|date=10Castillo septembrede 2018|lireAlamín}}<ref enname="El ligne=https://elpais.com/politica/Confidencial 6-05-2018"/07/24/actualidad/1532432469_458131.html>{{,}}.<ref name="El País"/ref> {{incise|où, révèle ''[[The Washington Post]]'', il reçoit en {{date-|août 2019}} l'avocat du président américain [[Donald Trump]] et ancien maire de New York, [[Rudy Giuliani]], qu'il a recruté pour l'aider face à l'enquête fédérale du [[Département de la Justice des États-Unis|département de la Justice]] qui le vise (cf. ''[[#Enquête américaine Money Flight|supra]]'')<ref>{{article|langue=en|auteur1=Rosalind S. Helderman|auteur2=Devlin Barrett|auteur3=Matt Zapotosky|auteur4=Tom Hamburger|titre=A wealthy Venezuelan hosted Giuliani as he pursued Ukraine campaign. Then Giuliani lobbied the Justice Department on his behalf.|périodique=[[The Washington Post]]|date=26 novembre 2019|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/politics/a-wealthy-venezuelan-hosted-giuliani-as-he-pursued-ukraine-campaign-then-giuliani-lobbied-the-justice-department-on-his-behalf/2019/11/26/272105a2-0ec5-11ea-b0fc-62cc38411ebb_story.html}}.</ref>{{,}}<ref name="The Miami Herald 26-11-2019"/>|stop}}.
 
=== Suspicion de blanchiment d'argent ===
Alejandro Betancourt transfère également une partie de ses fonds dans un compte hébergé par la fililale [[Genève|genévoise]] de la banque privée [[suisse]] Compagnie bancaire helvétique (CBH), avant de demander leur transfert, en 2013, dans la filiale de la CBH sise au [[Panama]], un [[paradis fiscal]]<ref name="El Confidencial 6-05-2018"/>{{,}}<ref name="El Mundo 2016"/>. Il est par ailleurs l'actionnaire minoritaire principal d'un établissement bancaire suisse, Banca Credinvest SA<ref>{{article|titre=Une banque tessinoise sous influence vénézuélienne? La FINMA enquête|périodique=[[Gotham City (média)|Gotham City]]|date=29 septembre 2020|lire en ligne=https://gothamcity.ch/2020/09/29/une-banque-tessinoise-sous-influence-venezuelienne-la-finma-enquete/}}.</ref>.