Comme pour l'ouvrage précédent le travail de la maquette veut créer un ton spécifique qui échappe aux tons convenus du livre de photo ou de l'histoire illustrée. La variété des images présentées simule le catalogue<ref>Extraits du livre https://missionculture-ch-metropole-savoie.fr/event.php?a[]=65</ref> en évitant toute classification. On y retrouve plus précisément deux thématiques chère à l'auteur: l'archive et l'architecture. La préface en forme d'entretien est particulièrement éclairante<ref name=":3" />
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== Citations ==
SUR L’UTILISATION DES ARCHIVES <blockquote>Etrangement une archive sélectionnée devrait rester dans la masse des documents dans laquelle elle se trouve. L’archive résulte d’un accroissement organique, dont la conservation doit respecter une chronologie, sans la démembrer ni la hiérarchiser
J’ai regardé des milliers d archives photographiques. Automobiles, images scientifiques, industrielles, photos d'albums de famille des années 70, images érotiques, archives hospitalières… En extraire quelques-unes pose problème, donc demande du temps. La difficulté consiste à choisir une image qui rappelle des éléments vus dans d’autres images. La même question se pose lorsqu’une capture d’écran synthétise une séquence filmée. Un potentiel plausible pour nous collectivement. La question est : Cette archive appartient-elle un peu à tout le monde ? incluant en elle une force représentative de la masse archivée.
Je fais des photographies et utilise des archives collectives qu’on m’a confiées ou qui sont tombées dans le domaine public, capture d écran ou Videostill, trouver le bon barycentre d’une séquence filmée par une image fixe synthétique.
Entretien avec Didier MOUCHEL Pôle Image Haute Normandie Centre Photographique Rouen Normandie pendant l’exposition ''Stanislas Amand : "[https://www.cnap.fr/les-images-parlent-aux-images Les images parlent aux images]"''</blockquote>SUR LA SENSIBILITÉ ARTISTIQUE <blockquote>S’il y a quelque chose qui nous unit au lieu de nous séparer, c’est bien la sensibilité. Il nous manque la sagesse des penseurs médiévaux qui ne discutaient pas du goût. Ils ne cherchaient pas à imposer quoi que ce soit, juste à représenter de façon juste des idées pour réfléchir ensemble.</blockquote>SUR L’ANALYSE DES IMAGES : MONTRE MOI CE QUE TU REGARDES / THERAPIE PHOTOGRAPHIQUE <blockquote>Une analyse écrite précise des photographies de chacun (cohérence personnelle, observations récurrentes, indices singuliers répétés, permanences souvent inconscientes) pourrait faire rêver à une nouvelle série télévisée : En thérapie photographique. Mais l’image est dangereuse et on doit avoir en mémoire la la réflexion de Walter BENJAMIN L’humanité qui jadis avec Homère avait été objet de contemplation pour les dieux olympiens l’est maintenant devenue pour elle-même. Cette aliénation d’elle-même a atteint ce degré qui lui fait vivre sa propre destruction comme une sensation esthétique de premier ordre. </blockquote>SUR LES MONUMENTS HISTORIQUES <blockquote>La virulence réactionnaire en faveur du patrimoine, souvent non sélective, paraît quelquefois passéiste, désuète, et parfois si ridicule qu’elle conforte ou qu’elle abandonne aux professionnels de l’art contemporain les apparences d’une conception visionnaire et le danger d’une ''Tabula Rasa''.</blockquote>