« Maurice Richard » : différence entre les versions

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Parallèlement, par.ar le biais d'articles de journaux, il incite les dirigeants de la LNHNH à éliminer leurs comportements discriminatoires vis-à-vis des joueurs de langue française. Il est à l'origine d'une [[Émeute Maurice Richard|émeute]] en 1955955, qui prendra son nom par la suite. Cet événement est considéré par plusieurs comme le début de la [[Révolution tranquille]] au Québec.
{{Entête label|AdQ}}
{{Homonymes|Richard|Maurice Richard (homonymie)}}
{{Infobox Personnalité du hockey sur glace
| nom = Maurice Richard
| image = Maurice richard profile.jpg
| upright = 1
| alternative image = Portrait-photo en noir et blanc de Maurice Richard en costume avec une cravate
| position = Ailier droit
| tire = Gauche
| surnom = Le ''{{lang|en|Rocket}}''<br />La Comète<br />Mr Hockey<ref name="Melançon 104">{{harvsp|Melançon|2008|p=104}}</ref>
| anciens clubs = [[Canadiens de Montréal]]
| nationalité = Canada
| date de naissance = {{date|4|août|1921|en hockey sur glace}}
| lieu de naissance = [[Montréal]] ([[Canada]])
| date de décès = {{date|27|mai|2000|en hockey sur glace}} (78 ans)
| lieu de décès = Montréal (Canada)
| halloffame = [[Hockey sur glace en 1961|1961]]
| début carrière = [[saison 1942-1943 de la LNH|1942]]
| fin carrière = [[saison 1959-1960 de la LNH|1960]]
| anciens clubs ent = [[Nordiques de Québec]] ([[Association mondiale de hockey|AMH]])
| début carrière ent = [[saison 1972-1973 de l'AMH|1972]]
| fin carrière ent = 1973
}}
 
Après sa carrière, les Canadiens décident de nen plus autoriser aucun joueur à porter son maillot fétiche, le numéro 9, et il est rapidement admis au [[Temple de la renommée du hockey]]. Il s'essaieesaie brièvement au poste d'entraîneur des [[Nordiques de Québec]] mais après deux rencontres, ne supportant pas la pression, il décide d'arrêter l'expérience. Considéré par ''[[The Hockey News|The Hockey ews]]'' comme le cinquième meilleur joueur de tous les temps, il meurt le {{date|27|mai|2000|en hockey sur glace}} d'une insuffisance respiratoirerespiratoir alors qu'il souffre également d'un [[cancer]] et de la [[maladie de Parkinson]] à l'âge de {{nobr|78 ans}}. Des [[funérailles nationales]]<ref>{{lien web |titre=Décès de Maurice Richard |url=http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2009/12/16/017-rdi-15-mort-maurice-richard.shtml |site=canada.ca |périodique=Radio-Canada |date=04-01-2010 |consulté le=04-09-2020}}.</ref> ont lieu en la [[Basilique Notre-Dame de Montréal]] le {{date-|31 mai 2000}}, présidées par le cardinal [[Jean-Claude Turcotte]], [[Archidiocèse de Montréal|archevêque de Montréal]].
<dfn>Joseph Henri Maurice Richard</dfn> (né le {{date|4|août|1921|en hockey sur glace}} à [[Montréal]] dans la [[Provinces et territoires du Canada|province]] de [[Québec]], au [[Canada]] — mort le {{date|27|mai|2000|en hockey sur glace}} à Montréal), surnommé '''le {{lang|en|Rocket}}''' ou encore '''la Comète''', est un joueur de [[hockey sur glace]] professionnel [[Québec|québécois]]. Il est un des joueurs de hockey les plus connus au Canada et dans le monde entier.
 
Joueur prometteur dès ses années juniors, il rejoint les [[Canadiens de Montréal]] de la [[Ligue nationale de hockey]] (LNH) pour la [[saison 1942-1943 de la LNH|saison 1942-1943]] mais voit sa première année gâchée par une blessure. Il parvient petit à petit à se faire une place au sein de l'équipe et dès sa deuxième saison, il remporte la [[Coupe Stanley]] de la finale des [[séries éliminatoires]] de la LNH. Richard joue toute sa carrière avec la franchise de Montréal, en grande partie à l'aile droite de la ''[[Surnom de ligne du hockey sur glace|{{lang|en|Punch Line}}]]'' avec [[Elmer Lach]] au [[centre (hockey sur glace)|centre]] et [[Toe Blake|Hector « ''{{lang|en|Toe}}'' » Blake]] à l'aile gauche. Entre 1943 et sa dernière saison en [[saison 1959-1960 de la LNH|1959-1960]], l'équipe des Canadiens remporte huit Coupes Stanley, dont cinq consécutives de 1956 à 1960.
 
Après son premier but dans la LNH le {{date-|8 novembre 1942}}, Richard en inscrit un grand nombre au cours de sa carrière. Ainsi, lors de sa deuxième saison, il est le quatrième joueur de l'histoire de l'équipe à inscrire plus de 30 buts. Au cours de la [[saison 1944-1945 de la LNH|saison 1944-1945]], il devient le premier joueur de l'histoire de la ligue à compter [[50 buts en 50 matchs|{{nombre|50|buts}} en {{nombre|50|matchs}}]]. Le {{date-|8 novembre 1952}}, dix ans jour pour jour après son premier but dans la ligue, Richard inscrit son {{325e|but}} et dépasse ainsi la marque record de 324 établie par [[Nels Stewart]].
Il est également le premier joueur à marquer [[Joueur de la LNH avec 500 buts|{{nombre|500|buts}}]] dans la LNH le {{date-|19 octobre 1957}} en déjouant [[Glenn Hall]] des [[Blackhawks de Chicago]].
 
Parallèlement, par le biais d'articles de journaux, il incite les dirigeants de la LNH à éliminer leurs comportements discriminatoires vis-à-vis des joueurs de langue française. Il est à l'origine d'une [[Émeute Maurice Richard|émeute]] en 1955, qui prendra son nom par la suite. Cet événement est considéré par plusieurs comme le début de la [[Révolution tranquille]] au Québec.
 
Après sa carrière, les Canadiens décident de ne plus autoriser aucun joueur à porter son maillot fétiche, le numéro 9, et il est rapidement admis au [[Temple de la renommée du hockey]]. Il s'essaie brièvement au poste d'entraîneur des [[Nordiques de Québec]] mais après deux rencontres, ne supportant pas la pression, il décide d'arrêter l'expérience. Considéré par ''[[The Hockey News]]'' comme le cinquième meilleur joueur de tous les temps, il meurt le {{date|27|mai|2000|en hockey sur glace}} d'une insuffisance respiratoire alors qu'il souffre également d'un [[cancer]] et de la [[maladie de Parkinson]] à l'âge de {{nobr|78 ans}}. Des [[funérailles nationales]]<ref>{{lien web |titre=Décès de Maurice Richard |url=http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2009/12/16/017-rdi-15-mort-maurice-richard.shtml |site=canada.ca |périodique=Radio-Canada |date=04-01-2010 |consulté le=04-09-2020}}.</ref> ont lieu en la [[Basilique Notre-Dame de Montréal]] le {{date-|31 mai 2000}}, présidées par le cardinal [[Jean-Claude Turcotte]], [[Archidiocèse de Montréal|archevêque de Montréal]].
 
== Biographie ==
Par=== laSon suite,enfance ilet rejointses l'écoledébutsue, techniqueil deapprend à Montréalpantréal pour tenter de devenir mécanicien. Au cours de sa première année, il joue avec plusieurs équipes différentes : l'équipeéquip de son école, l'équipe juvénile des Paquette du [[parc La Fontaine|parc La Fntaine]], l'équipe {{nobr|junior B}} de [[Lachine]] et le {{nobr|junior B}} de Bordeaux. Il joue soit sous le nom de Richard soit sous celui de Rochon au parc La Fontaine<ref name="rc1">{{Lien web |titre=Nouvelles / Dossiers / Maurice « ''{{lang|en|Rocket}}'' » Richard (1921 - 2000) |url=http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/mrichard/ |site=www.radio-canada.ca |consulté le=24 mars 2012 |page=1}}</ref>, club dans lequel il arrive sous l'impulsion de Georges Norchet, un ami de l'école technique. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de la sœur de Georges Norchet, Lucille<ref name="archivesbio">{{Lien web |titre=Maurice Richard, héros d'un peuple |url=http://archives.radio-canada.ca/sports/hockey/dossiers/62/ |site=archives.radio-canada.ca |consulté le=15 novembre 2010}}.</ref>, qui est plus jeune que lui de quatre ans<ref name="film">Dans le film [[#film|« Maurice Richard » de Charles Binamé]].</ref>. Lors de la saison 1938-1939, il inscritilnscrit 133 des {{unité|144|buts}} marqués par son équipe des Paquette. ===
=== Son enfance et ses débuts ===
Richard rejoint les ''{{lang|en|Maple Leafs}}'' de Verdun en 1939<ref name="archivesbio" />. L'équipeéquip est entraînée par Arthur Therrien qui lui conseille de rejoindre les Canadiens Seniors. En 1940-1941, il se fracture une cheville dès son premier match et ne joue plus de la saison. Pour sa deuxième saison, il ne joue qu'une dizaine de rencontres avant de se casser le poignet<ref name="archivesbio" />. En raison de ses blessuresblessres, il se fait réformer de l'armée en 1942.
Maurice Richard naît le {{date|4|août|1921|en hockey sur glace}} d'Alice Laramée et Onésime Richard<ref name="archivesbio">{{Lien web |url= http://archives.radio-canada.ca/sports/hockey/dossiers/62/ |titre= Maurice Richard, héros d'un peuple |site= archives.radio-canada.ca |consulté le=15 novembre 2010}}.</ref>{{,}}<ref name="Melançon 19">{{harvsp|Melançon|2008|p=19}}</ref>. Il est le fils aîné d'une famille de huit enfants et grandit dans le quartier de [[Bordeaux (Montréal)|Bordeaux]] à [[Montréal]]<ref name="Melançon 19"/>{{,}}<ref name="biographi">{{chapitre|url= http://www.biographi.ca/fr/bio/richard_maurice_22F.html |titre ouvrage= Dictionnaire Biographique du Canada en ligne |titre = Richard, Maurice |prénom1= Michel |nom1=Vigneault |consulté le=15 novembre 2010| volume= XXII |année = 1991-2000}}.</ref>. Comme de nombreux enfants de son époque, il apprend à patiner sur un lac gelé vers cinq-six ans<ref name="archivesbio"/> mais joue également au [[baseball]]<ref name="Melançon 19"/> et fait ses études à l'école Saint-François-de-Laval<ref name="rc1">{{Lien web |url= http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/mrichard/ |titre= Nouvelles / Dossiers / Maurice « ''{{lang|en|Rocket}}'' » Richard (1921 - 2000) |site= www.radio-canada.ca |consulté le=24 mars 2012|page=1}}</ref>.
 
Par la suite, il rejoint l'école technique de Montréal pour tenter de devenir mécanicien. Au cours de sa première année, il joue avec plusieurs équipes différentes : l'équipe de son école, l'équipe juvénile des Paquette du [[parc La Fontaine]], l'équipe {{nobr|junior B}} de [[Lachine]] et le {{nobr|junior B}} de Bordeaux. Il joue soit sous le nom de Richard soit sous celui de Rochon au parc La Fontaine<ref name="rc1" />, club dans lequel il arrive sous l'impulsion de Georges Norchet, un ami de l'école technique. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de la sœur de Georges Norchet, Lucille<ref name="archivesbio" />, qui est plus jeune que lui de quatre ans<ref name="film">Dans le film [[#film|« Maurice Richard » de Charles Binamé]].</ref>. Lors de la saison 1938-1939, il inscrit 133 des {{unité|144|buts}} marqués par son équipe des Paquette.
 
Richard rejoint les ''{{lang|en|Maple Leafs}}'' de Verdun en 1939<ref name="archivesbio" />. L'équipe est entraînée par Arthur Therrien qui lui conseille de rejoindre les Canadiens Seniors. En 1940-1941, il se fracture une cheville dès son premier match et ne joue plus de la saison. Pour sa deuxième saison, il ne joue qu'une dizaine de rencontres avant de se casser le poignet<ref name="archivesbio" />. En raison de ses blessures, il se fait réformer de l'armée en 1942.
 
Quelques mois plus tard, il est invité au camp d'entraînement des [[Canadiens de Montréal]] de la [[Ligue nationale de hockey]] (LNH)<ref name="archivesbio" /> en {{date-|septembre 1942}} et rencontre l'entraîneur des Canadiens, [[Dick Irvin]]<ref name="film" />. Le premier jour, il se fait remarquer par les autres joueurs et [[Ray Getliffe]] immortalise son surnom en déclarant : « Attention, voilà le ''{{lang|en|Rocket}}''<ref name="rc1" />{{,}}<ref>{{harvsp|Bruneau|Normand|2003|p=181}}</ref> ! » Malgré les réticences de [[Thomas Gorman]], directeur général de la franchise, qui voit en Richard un joueur trop fragile pour jouer dans la grande ligue<ref name="film" />, Richard signe son premier contrat avec Montréal le {{date-|29 octobre 1942}} pour un salaire de {{unité|5000|dollars}} canadiens par année et une prime de {{unité|1000|dollars}}<ref name="rc1" />.
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[[Fichier:Montreal Canadiens hockey team, October 1942.jpg|thumb|alt=Photographie en noir et blanc d'une équipe de joueurs de hockey sur glace en train de poser sur la glace. 14 joueurs sont répartis sur la glace sur deux rangs, tous les joueurs sont en tenue pour jouer une rencontre|Les [[Canadiens de Montréal]], octobre 1942 <br />''(Richard : rangée du fond, {{2e}} à partir de la droite)''.]]
{{article détaillé|Saison 1943-1944 des Canadiens de Montréal}}
Maurice Richard joue sa première partie dans la [[Ligue nationale de hockey]] lors de la [[saison 1942-1943 de la LNH|saison 1942-1943]], deux jours après avoir signé son contrat. La rencontre oppose les Canadiens aux [[Bruins de Boston]] dans le [[Forum de Montréal]] et Richard inscrit son premier [[point (hockey sur glace)|point]] sur le premier but en faisant une [[aide (hockey sur glace)|passe]] à [[Tony Demers]] au bout d'une trentaine de secondes de jeu<ref>{{harvsp|Bruneau|Normand|2003|p=182}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en |url= http://www.flyershistory.com/cgi-bin/poboxscore.cgi?H19420001 |titre= ''{{lang|en|Boston Bruins 2 @ Montreal Canadiens 3 - 31-Oct-42}}'' | auteur= P. Anson |site= {{lang|en|Hockey summary project}} |consulté le=15 novembre 2010}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|prénom1= Horace |nom1=Lavigne |titre= Tony Demers, héros de la victoire du Canadien, samedi|périodique= La Patrie|jour= 2|mois= 11|année= 1942|pages=22|url texte= http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/1055384 |consulté le= 16 avril 2012}}</ref>. Il inscrit son premier but dans la LNH lors de son deuxième match personnel, le troisième de la saison pour son équipe, une victoire de 10 à 4 contre les [[Rangers de New York]] le {{date-|8 novembre}}<ref>{{Lien web|langue=en |url= http://www.flyershistory.com/cgi-bin/poboxscore.cgi?H19420008 |titre= ''{{lang|en|New York Rangers 4 @ Montreal Canadiens 10 - 8-Nov-42}}'' | auteur= P. Anson |site= {{lang|en|Hockey summary project}} |consulté le=15 novembre 2010}}.</ref>. Cependant, en raison d'une cheville brisée lebriséele {{date-|27 décembre}} de la même année<ref name="biographi">{{chapitre|prénom1=Michel|nom1=Vigneault|titre=Richard, Maurice|titre ouvrage=Dictionnaire Biographique du Canada en ligne|volume=XXII|année=1991-2000|url=http://www.biographi.ca/fr/bio/richard_maurice_22F.html|consulté le=15 novembre 2010}}.</ref>, il ne joue que 16 matchs dans la saison et marque 11 points<ref name="saison19421943" group="NH">[http://notrehistoire.canadiens.com/season/1942-1943 Saison 1942-1943]</ref>.
 
Richard commence la [[saison 1943-1944 de la LNH|saison suivante]] sur le banc de l'équipe sans pouvoir prouver qu'il est en meilleure condition et prêt à jouer. Son envie de jeu lui faitdeait finalement gagner sa place et il joue sa première partie contre les {{lang|en|Bruins}} de Boston et inscrit un but<ref name="film"/>. Il participe à 46 matchs dans la saison aux côtés de [[Elmer Lach]] au [[Position (hockey sur glace)|centre]] et [[Toe Blake|Hector « {{lang|en|Toe}} » Blake]]. La ligne des trois joueurs est surnommée la ''[[Surnom de ligne du hockey sur glace|{{lang|en|Punch Line}}]]'' en référence à leur capacité à inscrire des buts. Ainsi, lors de la dernière confrontation du calendrier, les Canadiens l'emportent 11 à 2 contre New York et les joueurs de la ''{{lang|en|Punch Line}}'' combinent un total de 8 points. L'équipe ne concède pas une seule défaite de la saison dans le Forum pour trois parties nulles et 22 victoires<ref group="NH">[http://notrehistoire.canadiens.com/greatest-moment/Perfection-At-Home Parfaits devant leurs partisans]</ref>. D'un point de vue personnel, Richard totalise 32 buts ; il est le quatrième joueur de l'histoire des Canadiens à dépasser la barreba des 30 buts en une saison après [[Joe Malone]], [[Édouard Lalonde|Édouard « Newsy » Lalonde]] et [[Howie Morenz]]<ref name="McKinley 2000 174">{{harvsp|McKinley|2000|p=174}}</ref>.
 
Les Canadiens jouent le premier tour des [[Séries éliminatoires de la Coupe Stanley 1944|séries éliminatoires 1944]]<ref group="Note">Au hockey sur glace, une « série éliminatoire » (en anglais « ''{{lang|en|playoffs}}'' ») est un type de compétition qui se déroule après la saison régulière. Selon les cas, une partie ou la totalité des équipes prend part à cette phase et pour passer un tour, une équipe doit remporter un certain nombre de matchs. Ainsi, une série se jouant au meilleur des cinq matchs implique qu'une équipe doit remporter trois matchs pour se qualifier. La série « au meilleur des cinq matchs » ne peut compter au maximum que cinq matchs.</ref> contre les [[Maple Leafs de Toronto]]. Le {{date-|23 mars}}, au cours de la deuxième rencontre de la série, Richard inscrit les cinq buts de son équipe lors desonéquilode la victoire 5-1 ; la presse présente au match décide de mettre en avant Richard en lui remettant les trois étoiles<ref group="Note">Dans certaines ligues, il est traditionnel à la fin d'un match de désigner les meilleurs joueurs. Dans la LNH, les trois meilleurs joueurs reçoivent chacun une « étoile ».</ref> du match<refmquipe name="Melançonquaifiée 26">{{harvsp|Melançon|2008|p=26}}</ref>{{,}}<ref group="NH">[http://notrehistoire.canadiens.com/greatest-moment/Rocket-s-Three-Stars Les trois étoiles du Rocket]</ref>. Les Canadiens remportent la série 4 matchs à 1 et jouent la finale de la [[Coupe Stanley]] contre les [[Blackhawks de Chicago|Black Hawks de Chicago]], dernière équipe qualifiée pour lespourles séries. Les joueurs dud Québec s'imposent en quatre rencontres sans concéder de défaite alors que lors du deuxième match, RichardRchrd inscrit un [[coup du chapeau|tour du chapeau]]<ref name="s 1943-1944" group="NH">[http://notrehistoire.canadiens.com/season/1943-1944 Saison 1943-1944]</ref>. Les joueurs de lal ''{{lang|en|Punch Line}}'' inscrivent 48 points lors des séries dont 12 buts par Richard<ref name="s 1943-1944" group="NH"/>, le meilleur total de la LNH<ref>{{Lien web|langue=en |url=http://www.nhl.com/ice/historicalstats.htm?fetchKey=19443ALLSAHSALL&sort=goals&viewName=statsLeadersSingleSeason |titre= ''{{lang|en|1943-1944 - Playoffs - Skater - Skater Season Stats Leaders - Goals}}'' |site= NHL.com|consulté le=23 mars 2012}}</ref>. Malgré lal victoire en finalee de lal Coupe Stanley, seulseu le gardien de l'équipeéuipe [[Bill Durnan]] est sélectionné dans la [[Équipe d'étoiles de la Ligue nationale de hockey|première équipe d'étoiles]] de la LNH alorsalor que Richard, [[Émile Bouchard]] et Elmer Lach sontsot sélectionnés dans la seconde<ref name="Diamond 106">{{harvsp|Diamond|1998|p=106}}</ref>.
 
=== 50 buts en 50 matchs ===
[[Fichier:Punch Line.jpg|alt=Photographie en noir et blanc de six joueurs des Canadiens de Montréal en pied. Les joueurs sont sur la glace répartis en deux rangs et près à jouer au hockey sur glace|thumb|left|Six joueurs des [[Canadiens de Montréal]] dont les joueurs de la ''{{lang|en|Punch Line}}'' au premier rang : Richard, [[Elmer Lach]] et [[Toe Blake]].]]
Richard commence la [[saison 1944-1945 de la LNH|saison 1944-1945]] comme il a terminé la saison précédente : le {{date-|28 décembre 1944}}, il marque cinq buts et délivre trois passes lors d'une victoire 9-1 face aux Red Wings de Détroit, alors qu'il a passé la journée à déménager<ref name="Melançon 26">{{harvsp|Melançon|2008|p=26}}</ref>{{,}}<ref group="NH">[http://notrehistoire.canadiens.com/greatest-moment/Legends-Only Réservé aux légendes]</ref>.
 
Le {{date-|1 février 1945}}, [[Conn Smythe]] veut faire venir le ''{{lang|en|Rocket}}'' dans son équipe des Maple Leafs, ce qui en ferait le premier joueur francophone à rejoindre l'équipe de Toronto ; il propose même la somme de {{unité|25000|dollars}} aux Canadiens pour leur joueur plus {{unité|1000|dollars}} pour la personne qui arriverait à conclure le transfert pour lui<ref name="McKinley 2000 176">{{harvsp|McKinley|2000|p=176}}</ref>. Richard refuse de rejoindre Toronto et préfère rester à Montréal, dans sa ville où il est un symbole pour tous les francophones ; Smythe n'oubliera jamais cet affront<ref name="McKinley 2000 177">{{harvsp|McKinley|2000|p=177}}</ref>.
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== Vie privée ==
Il épouse Lucille Norchet le {{date-|12 septembre 1942}} alors qu'il travaille dans les [[Parc Angus|Ateliers Angus]] de la ville<ref name="biographi"/>. Leur premier enfant, Huguette, naît le {{date-|27 octobre 1943}} ; elle pèse alors neuf [[Livre (unité de masse)|livres]] et le soir même Richard demande et obtient d'Irvin de changer son numéro pour passer du 15 au 9<ref name="Melançon 19">{{harvsp|Melançon|2008|p=19}}</ref>. La famille accueille ensuite six enfants : Maurice Junior, Normand, André, Paul, Suzanne et Jean<ref name="Melançon226">{{harvsp|Melançon|2008|p=226}}</ref>.
 
Le {{date-|14 février 1956}}, la mère de Maurice Richard, Alice Laramée, est élue par la ville de [[Boston]] « Mère de l'année au hockey »<ref name="Melançon 103-04">{{harvsp|Melançon|2008|p=103-104}}</ref>.
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