« Christophe de Grèce » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Annulation de la modification de HaT59 (d) ce pays n'existe pas! Balises : Annulation Révoqué |
m Ben si, c'est la Suisse ! Balise : Annulation |
||
Ligne 70 :
Dans ce contexte difficile, Christophe effectue un dernier voyage en [[Empire russe|Russie]], en {{date-|avril 1916}}, afin d'y plaider la cause de son frère auprès de la tsarine [[Alix de Hesse-Darmstadt|Alexandra Fedorovna]]{{sfn|Gelardi|2006|p=235-236}}. De retour en Grèce, le prince participe, le {{date-|14 juillet}}, à l'évacuation de la famille royale au moment de l'incendie du domaine de [[Tatoï]], probablement orchestré par des agents de l'Entente{{sfn|Van der Kiste|1994|p=96-98}}{{,}}{{sfn|Mateos Sainz de Medrano|2004|p=88}}. Il est aussi le témoin des menaces de l'opposition contre la dynastie, comme lors d'un dîner à Athènes où une lettre anonyme avertit les convives que tous les [[vin]]s du [[palais présidentiel d'Athènes|palais]] ont été empoisonnés, sans aucune réalité toutefois{{sfn|Van der Kiste|1994|p=98}}.
Finalement, le {{date-|10 juin 1917}}, Constantin {{Ier}} est déposé et exilé par l'Entente, représentée à Athènes par le général [[Charles Jonnart]], puis remplacé par son deuxième fils, qui monte sur le trône sous le nom d'[[Alexandre Ier de Grèce|Alexandre {{Ier}}]]{{sfn|Van der Kiste|1994|p=106-108}}{{,}}{{sfn|Mateos Sainz de Medrano|2004|p=86 et 176}}. Peu impliqué dans la vie politique, Christophe espère pouvoir rester vivre dans la capitale hellénique. Cependant, le retour au pouvoir d'Elefthérios Venizélos et de ses soutiens l'oblige bientôt à suivre son frère et sa [[famille royale de Grèce|famille]] en exil{{sfn|Vickers|2000|p=124}}. Interdit de séjour au [[Royaume-Uni]], qui l'accuse d'avoir soutenu son frère aîné pendant la guerre, Christophe doit s'installer en [[Suisse]] avec les autres membres de la dynastie{{sfn|Vickers|2000|p=125}}. Dans
Dans son exil, Christophe peut au moins compter sur la bienveillance d'Alexandre {{Ier}}, qui n'a pas les mêmes préjugés que son père concernant les mariages inégaux. Ayant lui-même épousé une [[Aspasía Mános|jeune femme]] étrangère au [[Almanach de Gotha|gotha]]{{sfn|Van der Kiste|1994|p=118-119}}, le jeune roi autorise sans difficulté Christophe à s'unir à Nancy{{sfn|Van der Kiste|1994|p=121}}. Leur union est donc célébrée, le {{date-|1er janvier 1920}}, à l'[[Église orthodoxe russe de Vevey|église russe]] de [[Vevey]], en [[Suisse]], en présence de plusieurs membres de la famille royale, dont la [[douairière|reine douairière]] [[Olga Constantinovna de Russie|Olga]], mais pas l'ex roi Contantin {{Ier}}. Trois jours plus tard, Nancy embrasse la [[christianisme orthodoxe|religion orthodoxe]] et adopte le prénom d'Anastasia{{sfn|Mateos Sainz de Medrano|2004|p=316}}.
| |||