« Église Saint-Roch de Montpellier » : différence entre les versions
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La municipalité de Montpellier lance une souscription publique en 1861 pour édifier une église honorant la mémoire de Saint Roch, enfant de Montpellier, invoqué comme un saint dans tout l'occident<ref name=":1" />.
Entre [[1860]] et [[1868]], [[Jean Cassan]], architecte municipal de Montpellier, construit une église de style [[néo-gothique]] sur l'emplacement de l'église Saint-Paul, détruite en [[1622]] lors du siège de la ville et dont il reste quelques vestiges à l'arrière de l'église actuelle, à côté de la statue de l'[[abbé Fabre]]. Cette construction fait partie intégrante de l'ambitieux projet urbain initié par [[Jules Pagézy]], député-maire de Montpellier, largement inspiré des travaux d'[[Georges Eugène Haussmann|Haussmann]] à Paris. A cette époque, il fait également bâtir l'église Sainte-Anne et le [[temple protestant de la rue Maguelone]]. Toutefois, le bâtiment reste inachevée puisqu'il lui manque les deux flèches latérales initialement prévues au-dessus du clocher. Sur le plan initial, l'église devait être beaucoup plus grande.<ref name=":3">{{Lien web |langue=fr |titre=L'église Saint Roch - Ville de Montpellier |url=https://www.montpellier.fr/4197-l-eglise-saint-roch.htm |site=www.montpellier.fr |consulté le=2021-05-12}}</ref>
Devant l'église, le parvis a été agrandi en 2004 par la démolition d'une verrue architecturale datant des années 1950. Depuis [[2005]], une fresque en [[trompe-l'œil]] a été peinte sur le mur faisant face à l'église<ref>{{Lien web |titre=Montpellier "Reflets de l'Église St-Roch" » Les trompe-l'œil » Vincent Ducaroy, fresques & trompe-l'œil |url=http://www.vincent-ducaroy.fr/les-trompe-l-oeil/montpellier-eglise-st-roch |site=www.vincent-ducaroy.fr |consulté le=2021-05-11}}</ref>.
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* Quatre tableaux dans le chœur représentent des épisodes de la vie de Saint-Roch. Trois d'entre eux sont l'œuvre du peintre romantique montpelliérain [[Auguste-Barthélemy Glaize|Auguste-Barthélémy Glaize]]: ''Saint-Roch intercédent les pestiférés (''{{XIXe}}''), La mort de saint Roch en prison (1847), Saint Roch distribue ses biens aux pauvres (1839)''<ref name=":2">{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Hélène Palouzié, Guillaume Bernard, Françoise Durand-Dol, Christine Feuillas, Thierry Lochard, Jean-Louis Vayssettes|titre=Eglise Saint-Roch de Montpellier|passage=Extraits "Statue en marbre de saint Roch"|lieu=Montpellier|éditeur=DRAC Languedoc-Roussillon|pages totales=92|isbn=978-2-11-139320-2|lire en ligne=file:///C:/Users/marie/Downloads/La-statue-en-marbre-de-saint-Roch.pdf}}</ref>''.''
* Une imposante statue de Saint-Roch en habit de pèlerin, tenant dans sa main droite le bâton de pèlerin, et accompagné de son chien, réalisée par le sculpteur montpelliérain [[Auguste Baussan]] en [[1884]]<ref name=":0" /> est située dans la nef de l'église. Saint-Roch est représenté en jeune homme, les yeux levés au ciel, la main gauche ouverte. Il porte un costume complété par un chapeau de feutre rabattu dans le dos, une cape ornée de coquilles et un long manteau<ref name=":3" />
* Un large vitrail contemporain (maître-autel) réalisé en 1987 par Gérard Milon représente saint Roch cheminant avec son chien vers la [[cathédrale Saint-Pierre de Montpellier|cathédrale de Montpellier]].
* Deux vitraux du {{s-|XIX|e}}, récupérés après la démolition de l'église des Saint-François située boulevard de Strasbourg. Réalisés par plusieurs ateliers dont celui du peintre-verrier [[Louis-Victor Gesta]] à Toulouse, de ''[[Gustave Pierre Dagrant|Gustave-Pierre Dagrand]]'' et [[Emmanuel-Marie-Joseph Champigneulle|''Emmanuel-Marie-Joseph Champigneulle'']]'','' ils sont d’inspiration symboliste et art nouveau<ref name=":0" />
*Un gisant représentant Saint-Roch se trouve dans la chapelle à gauche du chœur<ref name=":1" />.
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