« Guerre du Liban » : différence entre les versions

| pertes1pertes = 120.000 - 150.000

{{Douteux|De 1979 à 1983, les services secrets israéliens mènent une campagne à grande échelle d’attentats à la voiture piégée qui tua des centaines de Palestiniens et de Libanais, civils pour la plupart. Le général israélien David Agmon indique qu'il s'agissait de « créer le chaos parmi les Palestiniens et les Syriens au Liban, sans laisser d’empreinte israélienne, pour leur donner l’impression qu’ils étaient constamment sous attaque et leur instiller un sentiment d’insécurité. » Le chroniqueur militaire israélien Ronen Bergman précise que l'objectif principal était de « pousser l’Organisation de libération de la Palestine à recourir au terrorisme pour fournir à Israël la justification d’une invasion du Liban<ref name=":0">{{Article|langue=fr-FR|auteur1=Rémi Brulin|titre=Quand Israël créait un groupe terroriste pour semer le chaos au Liban|périodique=Orient XXI|date=2018-06-20|issn=|lire en ligne=https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/quand-un-chroniqueur-militaire-israelien-renomme-devoile-le-passe-terroriste-de,2496|consulté le=2018-06-21|pages=}}</ref>.}} »

Les milices libanaises phalangistes entrent dans les camps pour les « nettoyer » des combattants palestiniens. LesL'armée Israéliens devaientisraélienne contrôlercontrôlait le périmètre des camps de réfugiés {{citation nécessaire|et apporter un soutien logistique}} alors qu'une section des phalangistes dirigée par Élie Hobeika aurait pour mission d'entrer dans les camps.{{interprétation abusive|Le rapport de la [[Commission Kahane|commission d'enquête israélienne Kahane]] met en évidence que les services israéliens savaient que les phalangistes avaient pour intention d'appliquer des méthodes violentes, et qu'ils étaient au courant de massacres de femmes et d'enfants perpétrés par ces factions<ref>{{Lien web |langue=en |auteur= |titre=Report of the Commission of Inquiry into the events at the refugee camps in Beirut |url=https://mfa.gov.il/mfa/foreignpolicy/mfadocuments/yearbook6/pages/104%20report%20of%20the%20commission%20of%20inquiry%20into%20the%20e.aspx |site=mfa.gov.il |date=8 février 1983 |consulté le=2020-08-17 |extrait=In all the testimony we have heard, there has been unanimity regarding [the fact] that the battle ethics of the Phalangists, from the standpoint of their attitude to non-combatants, differ greatly from those of the I.D.F [...] During the meetings that the heads of the Mossad held with Bashir Jemayel, they heard things from him that left no room for doubt that the intention of this Phalangist leader was to eliminate the Palestinian problem in Lebanon when he came to power - even if that meant resorting to aberrant methods against the Palestinians in Lebanon |archive-url=https://web.archive.org/web/20200809045836/https://mfa.gov.il/mfa/foreignpolicy/mfadocuments/yearbook6/pages/104%20report%20of%20the%20commission%20of%20inquiry%20into%20the%20e.aspx}}</ref>}}.

Le {{date-|15 septembre}}, l'armée israélienne contrôlait les accès du camp, tout en mettant en place des postes d'observation sur les toits d'immeubles avoisinants<ref>{{Lien web |langue=en |auteur= |titre=Report of the Commission of Inquiry into the events at the refugee camps in Beirut |url=https://mfa.gov.il/mfa/foreignpolicy/mfadocuments/yearbook6/pages/104%20report%20of%20the%20commission%20of%20inquiry%20into%20the%20e.aspx |site=mfa.gov.il |date=8 février 1983 |consulté le=2020-08-17 |archive-url=https://web.archive.org/web/20200809045836/https://mfa.gov.il/mfa/foreignpolicy/mfadocuments/yearbook6/pages/104%20report%20of%20the%20commission%20of%20inquiry%20into%20the%20e.aspx|extrait=The forward command post was located on the roof of a five-storey building about 200 meters southwest of the Shatilla camp [...] Brigadier-General Yaron set up lookout posts on the roof of the forward command post and on a nearby roof.}}</ref>{{interprétation abusive}}. Durant les deux nuits suivantes, l'armée israélienne permet auxles phalangistes d'entrerentrent dans les camps de réfugiés<ref>{{Lien web |langue=en |auteur= |titre=Report of the Commission of Inquiry into the events at the refugee camps in Beirut |url=https://mfa.gov.il/mfa/foreignpolicy/mfadocuments/yearbook6/pages/104%20report%20of%20the%20commission%20of%20inquiry%20into%20the%20e.aspx |site=mfa.gov.il |date=8 février 1983 |consulté le=2020-08-17 |extrait=The commanders of the Phalangists arrived for their first coordinating session regarding the entry of their forces into the camps at about 11:00 a.m. on Thursday, 16.9.82, and met with Major-General Drori at the headquarters of one of the divisions. It was agreed at that meeting that they would enter the camps [...] In a meeting with the Phalangist commanders on the morning of 17.9.82, he approved the continuation of their operations until the morning of 18.9.82 and ordered that they be provided with assistance for that purpose |archive-url=https://web.archive.org/web/20200809045836/https://mfa.gov.il/mfa/foreignpolicy/mfadocuments/yearbook6/pages/104%20report%20of%20the%20commission%20of%20inquiry%20into%20the%20e.aspx}}</ref> de réfugiés de [[Sabra et Chatila]] situés à la sortie de Beyrouth pour combattre les terroristes palestiniens. Au cours de deux jours de massacres, les phalangistes tuèrent entre 700 et {{formatnum:3500}} civils selon les sources, parmi eux des femmes et des enfants.