« Najib Razak » : différence entre les versions
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'''Mohammad Najib bin Tun Abdul Razak''', dit '''Najib Razak'''<ref>{{Lien web |langue=en |nom=
== Biographie ==
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==== Débuts ====
Najib Razak est élu au parlement de Malaisie en 1976, remplaçant son père décédé dans la circonscription de Pekan dans le [[Pahang]]<ref name="fall">{{Article |langue=en
Il entre pour la première fois au gouvernement en 1978 lorsqu'il est nommé, à l'âge de {{nombre|25|ans}}, ministre adjoint de l'Énergie, des Télécommunications et des Postes<ref name="Delfolie" />. Il est entre 1982 et 1986 le Menteri Besar (ministre en chef) du Pahang<ref name="fall" />. En 1986, il est nommé ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports dans le cabinet de [[Mahathir Mohamad]]<ref name="Delfolie" />. {{Référence nécessaire|Il se concentre sur l'amélioration des sports malaisiens et instaura en 1988 la politique nationale des Sports. Ainsi, en 1989, la Malaisie atteignit une performance qu'elle n'a jamais égalée lors des [[Jeux d'Asie du Sud-Est de 1989|Jeux d'Asie du Sud-Est]] à [[Kuala Lumpur]].|date=novembre 2020}}
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En {{date-|juillet 2015}}, le ''[[The Wall Street Journal|Wall Street Journal]]'' fait part de soupçon de détournement de fonds au profit de Najib Razak portant sur un demi-milliard d'euros (le scandale 1MDB). L'intéressé qui fait preuve d'un autoritarisme croissant et prend des mesures liberticides, évite de s'impliquer directement dans la polémique laissant à ses adjoints le soin de le défendre<ref>''Le Monde du 14 octobre 2015'' {{p.|4}}.</ref>{{,}}<ref>Randeep Ramesh, « De Bangkok à LA, le roman d'une arnaque mondiale », ''[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]'' {{n°|42}}, décembre 2016 - janvier 2017, pages 105-109.</ref>.
Le {{date|12 mai 2018}}, deux jours après son départ de la tête du gouvernement, à la suite de la défaite de son parti aux [[élections législatives malaisiennes de 2018]], au profit de la coalition d'opposition [[Pakatan Harapan]], il est interdit de sortie du territoire<ref>{{Lien web |titre=Malaisie : Najib, interdit de voyager, abandonne ses fonctions politiques |url=https://www.lorientlejour.com/article/1115171/malaisie-najib-interdit-de-voyager-abandonne-ses-fonctions-politiques.html |site=L'Orient-Le Jour |consulté le=12 mai 2018}}.</ref>, à la demande de Mahathir<ref>{{Lien web
Ensuite, son domicile, où des sacs de luxe et des diamants sont découverts, est perquisitionné et Razak est entendu par l'agence anticorruption le {{date-|22 mai}}<ref>{{Lien web |titre=MALAISIE - 1MDB, le plus gros scandale financier de la planète ? |url=https://lepetitjournal.com/kuala-lumpur/actualites/malaisie-1mdb-le-plus-gros-scandale-financier-de-la-planete-231447 |consulté le=25 mai 2018}}.</ref>. Ces biens sont saisis par la police<ref>{{Lien web
Le {{date|1 juillet 2018}}, il est arrêté puis inculpé le lendemain de quatre chefs de corruption<ref>{{Lien web |titre=Malaisie : l’ancien premier ministre Najib Razak inculpé de corruption |url=https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2018/07/04/malaisie-l-ancien-premier-ministre-najib-razak-inculpe-de-corruption_5325374_3216.html |site=Le Monde.fr |consulté le=5 juillet 2018}}.</ref>. Il est ensuite libéré sous caution<ref>{{Lien web |titre=L’ex-premier ministre malaisien Najib Razak arrêté pour blanchiment |url=https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2018/09/20/l-ex-premier-ministre-malaisien-najib-razak-arrete-pour-blanchiment_5357838_3216.html |site=Le Monde.fr |consulté le=20 septembre 2018}}.</ref>.
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Son procès débute le {{date-|3 avril 2019}}<ref>{{Lien web |titre=Malaisie : l’ex-premier ministre Najib Razak devant les juges |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/04/malaisie-l-ex-premier-ministre-najib-razak-devant-les-juges_5445781_3210.html |site=Le Monde.fr |consulté le=4 avril 2019}}.</ref>.
Le 28 juillet 2020, Najib Razak est reconnu coupable, de tous les chefs d’accusation dans son premier procès pour le retentissant scandale de corruption 1MDB. Ses proches sont également accusés d’avoir pillé le fonds souverain Malaysia Development Berhad (1MDB), censé contribuer au développement économique de la Malaisie, dans une fraude de plusieurs milliards de dollars aux ramifications planétaires. Une partie des fonds détournés aurait servi à financer le film ''Le Loup de Wall Street'', de Martin Scorsese, avec Leonardo DiCaprio, tandis que la banque Goldman Sachs a été éclaboussée par l’affaire<ref>{{Lien web |titre=Scandale de corruption 1MDB : l’ex-premier ministre malaisien Najib Razak déclaré coupable |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2020/07/28/scandale-de-corruption-1mdb-l-ex-premier-ministre-malaisien-najib-razak-declare-coupable_6047470_3210.html |site=Le Monde.fr |jour=28 |mois=07 |année=2020 |consulté le=28 juillet 2020}}.</ref>. Najib Razak est condamné à {{nombre|12|ans}} de prison après avoir été reconnu coupable lors de son premier procès dans le cadre du retentissant scandale de corruption 1MDB ; la Haute Cour de Kuala Lumpur le condamne également à une amende de {{nombre|210|millions}} de ringgit ({{nombre|49|millions}} de dollars) après l'avoir reconnu coupable de sept chefs d'accusation liés au pillage du fonds souverain 1Malaysia Development Berhad<ref>{{Lien web |titre=Scandale en Malaisie : l'ex-Premier ministre Najib Razak condamné à 12 ans de prison |url=https://www.rtbf.be/info/economie/detail_scandale-en-malaisie-l-ex-premier-ministre-najib-razak-condamne-a-12-ans-de-prison?id=10550846 |site=rtbf.be |jour=28 |mois=07 |année=2020 |consulté le=28 juillet 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en
== Notes et références ==
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