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== Parcours==
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SonAprès retourdes études de philosophie à l’écritureBordeaux poétique(agrégation commenceen par1973), il publie un «premier « sacrifice » des poèmes « rimbaldiens » de son adolescence : «, '' C’estC'est une grave erreur que d’avoird'avoir des ancêtres forbans'' » ( Architypographies, Bordeaux, 1975). Ce premier livre est remarqué par [[Roland Barthes]]<ref>''Nous avons voué notre vie à des signes'', catalogue des éditions William Blake and Co. (1976-1996), {{p.|231}} et 233, [http://www.jeanpaul-michel.fr/ site des éd. William Blake and Co.]</ref> , et [[Michel Foucault]]<ref>''Nous avons voué notre vie à des signes'', {{opcit}}, {{p.|240}}, [http://www.jeanpaul-michel.fr/ site des éd. William Blake and Co.]</ref> ,. Jude Stéfan.▼Né le 14 décembre 1948 à La Roche-Canillac (Corrèze). Scolarité en Périgord et en Corrèze.
Après l’impression d’un premier livre, ''Le Roi'' de [[Mohammed Khaïr-Eddine]], à [[Brive]] en 1966, il fonde les éditions William Blake and Co. en 1976, à Bordeaux, dont il assure la direction littéraire depuis lors.
En 1964, Découverte de Rimbaud. En 1966, découverte de Joyce : les deux pôles qui aimanteront ses écrits de l’adolescence et de la jeunesse.
De 1982 à -1986, Jean-Paulil Michelassure publiela enpublication posthume de trois volumes , constamment maintenus en lecture depuis lors, les « d'''Écrits sur l’artl'art et pensées détachées »'' de Jean-Marie Pontévia<ref>[https://catalogue.bnf.fr/rechercher.do?motRecherche=Jean-Marie+Pont%C3%A9via&critereRecherche=0&depart=0&facetteModifiee=ok Voir notices bibliographiques] sur le catalogue général de la [[Bibliothèque nationale de France|BnF]].</ref> , son professeur à l’Université et son interlocuteur le plus proche à Bordeaux de 1966 à 1980. ▼Entre en relation avec le groupe surréaliste. Rencontre avec Jean Vodaine, poète de l’art brut, qui publie une fascinante revue artisanale en Moselle, ''Dire''. Amitié immédiate et réciproque. Vodaine propose à son jeune ami de l’initier à la typographie manuelle à Basse-Yutz. De cette expérience suivra l’installation d’un atelier de typographie à Brive, en 1966, l’année du baccalauréat, et l’impression du grand poème de Mohammed Khaïr-Eddine, ''Le Roi'', sur papier kraft et et sur papier paille. Intense activité d’agitation poétique à l’enseigne de la revue ''Braises'' (Brive, deux numéros, 1965-1966).
À partir de 1997, ses poèmes et ses ''Écrits sur la poésie'' ont été rassemblés en quatre volumes aux éditions Flammarion dans la collection dirigée par [[Yves di Manno]]. Son œuvre poétique est traduite en plusieurs langues<ref>Plusieurs traductions en italien, anglais, espagnol, portugais, roumain, allemand et arabe : [http://www.editions-william-blake-and-co.com/biblio/biblio_jpm.html mentions dans une des bibliographies en ligne les plus complètes] sur le site des éditions William Blake & Co.</ref>.
En août 1966, André Breton, qui, à l’initiative de son ami Jehan Mayoux l’a invité à le rencontrer à Saint-Cirq-La-Popie, souhaite « ''Belle et bonne route à Jean-Paul Michel, porteur du FEU'' ».
De 19971999 à 2007, Jean-Paul Michelil collabore régulièrement à ''[[La Nouvelle Revue française]]''<ref>[http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/La-Nouvelle-Revue-Francaise Éditions Gallimard] pour les années concernées.</ref>. ▼Condisciple de Pierre Bergounioux en classe de Philosophie au Lycée Cabanis à Brive, leur amitié durera la vie entière. (Voir leur ''Correspondance'' publiée chez Verdier en 2018). De 1966 à 1973, études de philosophie à l’Université Bordeaux III Michel de Montaigne. Agrégation de philosophie en 1973.
En 2000, Jean-Paul Michel rencontre d’Yves[[Yves Bonnefoy ]], dont William Blake and Co. publiera une dizaine de titres, et avec qui seil poursuivrontgardera des relations de grande confiancetravail et d’amitiéd'amitié continues jusqu’àjusqu'à la fin de sa vie<ref>Voir la contribution d'Yves Bonnefoy sur le site de la revue ''Nu(e)'', numéro 56, octobre 2014.</ref>. ▼Depuis 1966, vit et travaille à Bordeaux, où il fonde, en 1976, les éditions William Blake and Co. qu’il dirige depuis lors.
En 2016, Michael Bishop<ref>[https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12111438v Voir notice de personne] sur le catalogue général de la [[Bibliothèque nationale de France|BnF]].</ref> et [[Matthieu Gosztola]] lui consacrent un [[Centre culturel international de Cerisy-la-Salle|colloque à Cerisy]], dontpuis lespublient Actesles paraissentactes aux éditions des Classiques Garnier en 2019 : 2018<ref>''Jean-Paul Michel , : la « surprise de ce qui est'' , ».Paris, [[Éditions Classiques Garnier]], {{coll|Cerisy Littérature}}, 2018.</ref>. ▼▲Son retour à l’écriture poétique commence par un « sacrifice » des poèmes « rimbaldiens » de son adolescence : « ''C’est une grave erreur que d’avoir des ancêtres forbans'' » (Architypographies, Bordeaux, 1975). Ce premier livre est remarqué par [[Roland Barthes]]<ref>''Nous avons voué notre vie à des signes'', catalogue des éditions William Blake and Co. (1976-1996), {{p.|231}} et 233, [http://www.jeanpaul-michel.fr/ site des éd. William Blake and Co.]</ref>, [[Michel Foucault]]<ref>''Nous avons voué notre vie à des signes'', {{opcit}}, {{p.|240}}, [http://www.jeanpaul-michel.fr/ site des éd. William Blake and Co.]</ref>, Jude Stéfan.
Il sera suivi par deux autres livres « écrits avec des ciseaux » : « ''Du Dépeçage comme de l’un des Beaux-Arts'' », William Blake and Co.,(1976) et « ''Le Fils apprête, à la mort, son chant'' », William Blake and Co, (1981).
▲De 1982 à 1986, Jean-Paul Michel publie en trois volumes, constamment maintenus en lecture depuis lors, les « ''Écrits sur l’art et pensées détachées »'' de Jean-Marie Pontévia<ref>[https://catalogue.bnf.fr/rechercher.do?motRecherche=Jean-Marie+Pont%C3%A9via&critereRecherche=0&depart=0&facetteModifiee=ok Voir notices bibliographiques] sur le catalogue général de la [[Bibliothèque nationale de France|BnF]].</ref>, son professeur à l’Université et son interlocuteur le plus proche à Bordeaux de 1966 à 1980.
A partir de 1997, Yves di Manno, qui dirige la collection Poésie/Flammarion prend l’initiative de rassembler en quatre volumes les poèmes et « ''Écrits sur la poésie »'' de Jean-Paul Michel, régulièrement réimprimés depuis. Plusieurs traductions en langues étrangères, anglais, espagnol, arabe, roumain notamment.
▲De 1997 à 2007, Jean-Paul Michel collabore régulièrement à ''[[La Nouvelle Revue française]]''<ref>[http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/La-Nouvelle-Revue-Francaise Éditions Gallimard] pour les années concernées.</ref>.
où Jacques Réda tient à publier « ''La vérité, jusqu’à la faute »'' avant son départ de la direction de la rédaction de la revue, première publication suivie de nombreuses autres (poèmes et proses) sous la direction de Michel Braudeau.
▲En 2000, rencontre d’Yves Bonnefoy, dont William Blake and Co. publiera une dizaine de titres, et avec qui se poursuivront des relations de grande confiance et d’amitié jusqu’à la fin de sa vie<ref>Voir la contribution d'Yves Bonnefoy sur le site de la revue ''Nu(e)'', numéro 56, octobre 2014.</ref>.
▲En 2016, Michael Bishop<ref>[https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12111438v Voir notice de personne] sur le catalogue général de la [[Bibliothèque nationale de France|BnF]].</ref> et [[Matthieu Gosztola]] lui consacrent un [[Centre culturel international de Cerisy-la-Salle|colloque à Cerisy]], dont les Actes paraissent aux éditions des Classiques Garnier en 2019 : ''Jean-Paul Michel, la « surprise de ce qui est'' ».
En 2020, reprise en édition de poche dans la collection Poésie/Gallimard, de « ''Défends-toi, beauté violente !'' », suivie de « ''Le plus réel est ce hasard, et ce feu'' ! ».
== Publications==
* [https://www.terralibro.com/libro/isbn/9788416762378.html Sur ''terralibro.com'']
* [https://www.solardelbruto.com/blog/michel-jean-paul-antano-fui-ese-delgado-joven-n172 Sur ''solardelbruto.com'']
* [httpshttp://www.printempsdespoetes.com/Jeanles-Paulpoetes/jean-Michelpaul Sur ''printempsdespoetes.com'']
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