« Tour aéroréfrigérante » : différence entre les versions

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L'eau chaude (dont la température dépend des équipements à refroidir, généralement {{tmp|25|40|°C}}) est pulvérisée en haut de la TAR.
 
L'air induit par une ventilation mécanique ou par tirage naturel, permet de refroidir l'eau par évaporation. La surface de l'échange air/eau est augmentée par la présence de structures, les « [[:wikt:clayette|clayettes]] », « caillebotis » ou le « ''packing'' », généralement en forme de nids d'abeilles. L'air rejeté par la tour est chargé de vapeur d'eau due à l'évaporation (panache), et de fines gouttelettes d'eau. L'eau refroidie (entre 5 et {{unitétmp|5|15|°C}} de moins que la température de l'eau chaude) est récupérée dans un bassin avant d'être pompée vers les équipements à refroidir.
 
Cette eau tombe par gravité à l'intérieur d'un flux d'air frais remontant dans la tour. Cette circulation d'air permet de refroidir l'eau par [[vaporisation]] d'une partie de l'eau pulvérisée.
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Une tour aéroréfrigérante à voie humide présente des caractéristiques favorables à la prolifération puis à la dissémination par les [[aérosol]]s des [[Legionella|légionelles]] dans l’[[Atmosphère (Terre)|atmosphère]]. Le milieu humide et chaud de ces installations offre des conditions idéales pour le développement de ces bactéries dans l'eau du circuit et la circulation d'[[air]] peut alors entraîner vers le milieu extérieur des gouttelettes qui contiennent des légionelles. Les gouttelettes très fines peuvent pénétrer dans l'[[appareil respiratoire]] et provoquer chez des personnes sensibles une [[infection]] appelée [[légionellose]].
 
Il est donc nécessaire de mettre en place dans ces tours aéroréfrigérantes des moyens de contrôle et des moyens préventifs efficaces afin de maîtriser le risque de dissémination des [[Legionella]]. En cas de [[contamination]], il convient de mettre en place des actions de nettoyage et de [[désinfection]]. D'après la norme {{nobr|AFNOR NF T90-431}}, le niveau d'alerte est de {{nombre|10000| UFC/l}}. Au-dessus de {{nombre|100000| UFC/l}}, les installations doivent être immédiatement arrêtées, puis nettoyées et désinfectées. Une déclaration est envoyée aux autorités compétentes (DREAL, Préfecture). Des dérogations peuvent être accordées par le Préfet, pour les installations qui ne peuvent être arrêtées sans risque comme les hôpitaux ou certaines industries (industries du verre, de l'incinération d'ordures ménagères, de la chimie{{etc}}).
 
Des produits chlorés [[biocide]]s de type [[Eau de Javel]] peuvent être utilisés pour [[désinfection|désinfecter]] l'eau, mais en étant source d'une légère pollution chlorée, et au risque de finir par développer des souches microbiennes résistantes à ces désinfectants.