« Léonard de Vinci » : différence entre les versions
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→Le geste et l'émotion : Applejuice : quand « Daniel Arasse » devient « Daniel Vasari » ! On sent la fatigue : mdr ! |
→Le musicien : proposition : images *2 (1 avec note et ref, 2 portrait avec avec la main « visible ») |
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==== Le musicien ====
[[Fichier:Montagna_lira_da_braccio.jpg|alt=peinture : le jeu de la lira da braccio|vignette|Joueur de ''lira da braccio'', par [[Bartolomeo Cincani]] vers {{Date|1500}}. ]]
[[Image:Leonardo da Vinci - RCIN 912697, Pictographs c.1487-90.jpg|vignette|« Devinette comportant des notes de musique{{note|groupe=N|texte={{citation|L’exemple suivant se comprend aisément, sachant qu’en italien hameçon se dit amo : "Amo [dessin d’un hameçon] ; re sol la mi fa re mi [notes de musique] ; rare [écrit] ; la sol mi fa sol [notes de musique] ; lecita [écrit]". Ce qui donne la phrase suivante : "Amore sola mi fa remirare, la sol mi fa sollecita" : "Seul l’amour me fait revoir [l’objet aimé], lui seul m’exalte." <ref>{{harvsp|Nicholl|2006|p=195|loc=Troisième partie, L’indépendance : 1477-1482. Le Musicien}}.</ref>}}.}}»]]
[[Image:Leonardo da Vinci - Portrait of a Musician.jpg|vignette|''[[Portrait de musicien]]''.]]
En {{Date|1482}}, Léonard part de [[Florence]] pour se rendre à [[Milan]]. D'après [[Giorgio Vasari]], il est porteur d'un cadeau de [[Laurent de Médicis]] pour [[Ludovic Sforza]] : une lyre d'argent en forme de crâne de cheval. Il est probablement accompagné du talentueux [[musicien]] [[Atalante Migliorotti]] à qui il semble avoir enseigné le maniement de la lyre. Léonard est considéré à l'époque comme un très bon joueur de lyre, maître de musique, inventeur d'instruments et concepteur de fabuleux spectacles tant à la cour de Milan qu'à celle de [[France]]. Les dessins d'ingénieur de l'artiste contiennent, en effet, plusieurs études pour [[Tambour (instrument)|tambours]] et [[Instrument à vent|instruments à vents]] à [[Instrument à clavier|claviers]], [[Viole de gambe|violes]], [[Flûte|flûtes]] et [[Cornemuse|cornemuses]] ainsi que des [[Automate|automates]] et des systèmes [[Hydraulique|hydrauliques]] pour des [[Machine|machines]] de théâtre. Ceux-ci visent à en améliorer l'utilisation et l'efficacité et certaines de ses inventions concernant ce domaine sont reprises même quelques siècles plus tard. Même si aucune composition musicale n'est connue de Léonard, ses carnets contiennent également plusieurs preuves qu'il maîtrise l'usage des notes. Celles-ci constituent le plus fréquemment d'ingénieuses énigmes ou rébus{{sfn|Vezzosi|1996|id=VL|p=54}}{{,}}{{sfn|Arasse|2019|p=181|id=AR2019}}{{,}}{{sfn|Delieuvin|2019|id=CatexpoDelieuvin|loc=catalogue|p=133}}. [[Paul Jove|Paolo Giovo]] et Giorgio Vasari signalent que Léonard sait très bien chanter en s'accompagnant en particulier de la ''[[lira da braccio]]''<ref>{{article |langue=fr |auteur1=Philippe Canguilhem |titre=Naissance et décadence de la ''lira da braccio'' |périodique=Pallas, revue d'études antiques |numéro=57 |titre numéro=Héritage de l'antique : Delphes |lieu=Toulouse |éditeur=Presses universitaires du Mirail |année=2001 |isbn=2-85816-558-0 |ISSN=0031-0387 |jstor=43605843 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Ote9ajL8MeUC&printsec=frontcover&dq=pallas+H%C3%A9ritage+de+l%27antique:+Delphes&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmrcefxPLgAhUx2eAKHXdMCkoQ6AEIKTAA#v=onepage&q=pallas%20H%C3%A9ritage%20de%20l'antique%3A%20Delphes&f=false |consulté le=8 mars 2019 |pages=41-54 }} (p.50).</ref>.
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