« Première bataille d'El Djorf » : différence entre les versions

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{{Infobox Conflit militaire
| conflit = =Première bataille de El Djorf
| guerre = [[Guerre d'Algérie]]
| image =
| légende =
| date = {{date|22 Septembre 1955-}} – {{date|29 Septembre 1955-}}<br><small>({{durée|21|1|1958|28|5|1958}})</small>
| lieu = à 12 km du Djebel El Dorf dans les monts Nemenchas
| territoires =
| issue = Victoire Algériennefrançaise
| combattants1 = {{France}}
| combattants2 = {{drapeau|Algérie}} [[Armée de libération nationale (Algérie)|ALN]]
| commandant1 = [[Général Mauverre]]
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[[Abbas Laghrour]]
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| notes pertes1 = ?
[[Adjoul-Adjoul]]
| pertes2 = {{nombre|45|tués}}, {{nombre|3040|blessésprisonniers}}
[[Lazhar Cheriet]]
| forces1 batailles = {{nombre|40Guerre 000d'Algérie}} hommes
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| notes =
| latitude = 35.37579
| longitude = 8.2803
| géolocalisation = Algérie/Afrique
}}
 
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== Contexte ==
 
La bataille a lieu un an après le début de la [[guerre d'Algérie]], dans les [[Aurès]]. L'armée française venait d'arrêter [[Mostefa Ben Boulaïd|Mustapha Benboulaïd]], qui était à la tête de l'[[Armée de libération nationale (Algérie)|ALN]] dans cette région{{refnec}}.
 
Un conflit interne au sein de l'ALN abouti à la nomination du colonel Bachir Chihani à la tête du Willaya I. Il commence par rassembler les troupes dispersées dans la région et réussi à organiser une réunion dans la région d'El Djorf, au nord de l'actuelle [[Wilaya de Tébessa|province de Tebessa.]]. Cette réunion vise à réorganiser les troupes pour relancer les opérations militaires. Environ 300 combattants assiste à cette réunion{{refnec}}.
Le matin du 22 septembre 1955, des renforts militaires français ont été dépêchés vers El Djorf. Lazhar Cheriet qui se trouvait à Djebel Labiodh, a informé l’état-major de l’ALN du mouvement des forces françaises stationnées à Bir El Ater et Chréa en conseillant le retrait. Le même jour, le Bachagha de Khenchela a également conseillé de se retirer du Djorf dans une lettre à Chihani Bachir qui avait pris le commandement de la Wilaya 1 historique (Aurès-Nememcha) après l’arrestation le 12 février 1955 par l’armée française de son premier chef [[Mostefa Ben Boulaïd]].
 
L’armée française lance l’opération « Timgad » et attaquene se doute pas qu'elle est sur le point de tomber sur la réunion des chefs de l’Aurès et Nementchas que [[Bachir Chihani]] a organisée entre le 18 et {{date-|23 septembre 1955}}<ref name=":0">{{Article |langue=fr |prénom1=Ouanassa |nom1=Siari Tengour |titre=Adjel Adjoul (1922-1993) :un combat inachevé |périodique=Insaniyat / إنسانيات. Revue algérienne d'anthropologie et de sciences sociales |numéro=25-26 |date=2004-12-30 |issn=1111-2050 |doi=10.4000/insaniyat.6187 |lire en ligne=http://journals.openedition.org/insaniyat/6187 |consulté le=2019-09-09 |pages=37–63 }}</ref>.
 
== Bataille ==
{{Section vide ou incomplète}}
[[Adjoul-Adjoul|Adjel Adjoul]] est blessé et fait prisonnier<ref>{{Ouvrage|titre=''Savoirs historiques au Maghreb: constructions et usages''|éditeur=[[Éditions Crasc]]|année=2006|pages totales=363|passage=162|isbn=|lire en ligne=https://books.google.ca/books?id=FA0shLmcfdwC&pg=PA162&dq=adjel+adjoul+mort|consulté le=26 juillet 2016}}.</ref>. 45 soldats de l'ALN sont tués et 40 autres sont faire prisonniers<ref name=":0" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Ouanassa|nom1=Siari Tengour|titre=Histoire contemporaine de l'Algérie. Nouveaux objets|lieu=Oran (Algérie)|éditeur=CRASC (Éditions)|année=|pages totales=230|isbn=978-9961-813-41-6|lire en ligne=http://journals.openedition.org/lectures/7599|consulté le=2019-09-09}}</ref> L’armée française a encerclé le mont El Djorf par 40.000 soldats appuyés par l’artillerie et l’aviation, au bout de 4 jours de résistance acharnée les djounoud de l’ALN ont fini par briser l’étau. 40 Algeriens sont tombés durant les accrochages et l’armée française, défaite, a dirigé ses représailles, comme à son accoutumée, contre la population civile des villages et dechra de la région.
 
== Conséquences ==
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Les dirigeants de l'ALN reprochent à Bachir Chihani son imprudence d'avoir organisé un rassemblement aussi important que celui d’El-Djorf en négligeant les règles élémentaires de la sécurité, et demande une autocritique de sa part, qui ne vint pas<ref name=":0" />.
<ref name=":0" />Cette bataille a contribué aux efforts d’internationalisation de la cause algérienne et a montré au monde que ce qui se passait en Algérie : Révolution sous une direction politique et militaire appuyée par tout un peuple. Sur le plan national, ce franc succès militaire a relevé le moral des moudjahidine de l’ALN et renforcé leur détermination à arracher à l’occupant la souveraineté nationale.
 
Cette bataille a aussi ouvert la voie à une nouvelle étape dans le combat libérateur et mis à nu la thèse coloniale d’après laquelle l’Algérie ne connaissait que de simples troubles causés par des groupes d’hors la loi.
 
== Postérité ==
LaDans wilayaun contexte de Tébessa,la enguerre coordinationdes mémoires avec l’Organisationl’ancienne nationalepuissance des moudjahidinecoloniale, le pouvoir algérien a arrêtédécidé unde vastefaire programmede incluantla desbataille conférencesd’El etDjorf, desayant projectionseu delieu documentairesdu 20 au musée{{date-|28 duseptembre moudjahid1955}} pourdans lales commémoration[[monts vendredides (22Nemencha]] septembre)à dul’est 62èmede anniversairel’Algérie, un lieu de cettemémoire bataille de épique.la nation algérienne dans les années 2000<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Emmanuel |nom1=Alcaraz |titre=La guerre d’indépendance algérienne : une mémoire disputée dans le champ politique algérien |périodique=Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique |numéro=130 |date=2016-01-01 |issn=1271-6669 |lire en ligne=http://journals.openedition.org/chrhc/5017 |consulté le=2019-09-09 |pages=125–146 }}</ref>.
 
== Bibliographie ==