« Gouvernement Philippe Pétain » : différence entre les versions

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→‎Formation du gouvernement : J’ai supprimé un paragraphe tendancieux utilisant une CITATION VOLONTAIREMENT TRONQUÉE destinée à faire croire des choses qui historiquement sont FAUSSES. En effet, dans son discours du 20 juin 1940, Pétain n’a jamais incriminé le Front Populaire puisqu’il a déclaré que « DEPUIS LA VICTOIRE, l’esprit de jouissance l’a emporté sur l’esprit de sacrifice ». Dans ce même discours, il explique que les causes de la défaite ne sont pas politiques mais essentiellement...
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[[Paul Reynaud]], [[Président du Conseil (France)|président du Conseil]] depuis le {{date|22 mars 1940}}, ayant démissionné le {{date-|16 juin}} en début de soirée, le président de la République [[Albert Lebrun]] appelle aussitôt le maréchal Philippe Pétain à former le nouveau gouvernement.
 
Pétain obtient la participation de la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] en reconduisant [[Albert Rivière]] et [[André Février]] avec l'accord de [[Léon Blum]]<ref>{{ouvrage|prénom1=Serge|nom1=Berstein|lien auteur1=Serge Berstein|titre=Léon Blum|lieu=Paris |éditeur=Fayard |année=2006|pages totales=835|isbn=2-213-63042-9|passage=633}}.</ref>. Bien que conscient dès le {{date-|15 juin}} de l'attitude défaitiste du maréchal<ref>{{ouvrage|prénom1=Serge|nom1=Berstein|lien auteur1=Serge Berstein|titre=Léon Blum|lieu=Paris |éditeur=Fayard |année=2006|pages totales=835|isbn=2-213-63042-9|passage=632}}.</ref> et atterré par la chute du [[Gouvernement Paul Reynaud|gouvernement Reynaud]], le chef socialiste pense encore que le gouvernement Pétain quittera Bordeaux devant la progression de l'armée allemande<ref>{{ouvrage|prénom1= Ilan|nom1= Greilsammer|lien auteur1= |titre=Léon Blum|lieu=Paris |éditeur=Flammarion |collection= Grandes biographies Flammarion |année=1996|pages totales=611|isbn= 2-08-067026-3|passage=428}}.</ref>. Or, le {{date-|20 juin}}, Blum constate avec dépit que Pétain impute la responsabilité de la défaite à {{citation|l'esprit de jouissance}}, désignant ainsi le [[Front populaire (France)|Front populaire]] comme [[bouc émissaire]]<ref>{{Ouvrage|prénom1=Frédéric|nom1=Monier|lien auteur1=Frédéric Monier|titre=Léon Blum |sous-titre=la morale et le pouvoir |éditeur=Armand Colin |collection=Nouvelles biographies historiques |pages totales=285|lieu=Paris|année=2016|isbn= 978-2-200-35589-0|passage= 187}}.</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|prénom1=Serge|nom1=Berstein|lien auteur1=Serge Berstein|titre=Léon Blum|lieu=Paris |éditeur=Fayard |année=2006|pages totales=835|isbn=2-213-63042-9|passage=636}}.</ref>.
 
Pétain sollicite par ailleurs [[Adrien Marquet|Marquet]] pour l'Intérieur et [[Pierre Laval|Laval]] à la Justice. Ce dernier exige les Affaires étrangères et refuse le portefeuille qui lui est proposé. Conseillé par [[François Charles-Roux]], alors [[Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères|secrétaire général des Affaires étrangères]], soutenu par le [[Maxime Weygand|général Weygand]] et le président de la République Albert Lebrun, Pétain ne cède pas, entraînant le retrait de Laval, suivi de celui de Marquet par solidarité. Après la signature de l'[[Armistice du 22 juin 1940|armistice]], [[Raphaël Alibert|Alibert]] convaincra Pétain de la nécessité de s'appuyer sur Laval, et les deux hommes intégreront le gouvernement<ref>{{harvsp|Cointet|2011|p=38}}.</ref>.