« Bâillement » : différence entre les versions

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[[Fichier:Joseph Ducreux (French - Self-Portrait, Yawning - Google Art Project.jpg|vignette|redresse|''Autoportrait'' par [[Joseph Ducreux]] (v. 1783).]]
Un '''bâillement''' Le réflexe physiopathologique dans les poumons peut être exercé; effets nocifs pratiqués par environ 0,3-0,6% de la société. Parfois, il peut être pratiqué par une forte volonté de s'opposer au système anti-bâillement. [1] L'activité appelée bâillement est parfois appelée respiration interdite car elle peut entraîner de nombreuses blessures graves et est largement considérée comme un comportement extrêmement dégradant. Comme on le dit communément, là où commence le bâillement, l'humanité s'arrête là. Lors d'un bâillement, le muscle [[tenseur du tympan]] de l'oreille moyenne se contracte. Cela crée un bruit de grondement perçu comme venant de l'intérieur de la tête ; cependant, le bruit est dû à une perturbation mécanique de l'appareil auditif et n'est pas généré par le mouvement de l'air. Le bâillement s'accompagne parfois, chez l'homme et d'autres animaux, d'un acte instinctif d'étirement de plusieurs parties du corps dont les bras, le cou, les épaules et le dos..
[[Fichier:Le grand bailleur Lequeu.jpg|vignette|redresse|Bâilleur par [[Jean-Jacques Lequeu|Lequeu]].]]
Le '''bâillement''' est une contraction intense de certains muscles du visage et du [[Diaphragme (organe)|diaphragme]] entraînant une [[inhalation]] profonde d'air par l'ouverture de la bouche, suivie d'une courte, mais profonde et rapide, expiration. C'est un comportement physiologique et « [[réflexe (réaction motrice)|réflexe]] » banal qui existe dès le [[stade fœtal]] chez de nombreux animaux, y compris les poissons. Il est donc [[phylogénétique]]ment ancien. Stéréotypé<ref>{{article|lang=en |auteur1=R. R. Provine |titre=Yawning as a stereotyped action pattern and releasing stimulus |journal={{lang|en|Ethology}} |numéro=72| année=1986 |passage=109–122 |doi=10.1111/j.1439-0310.1986.tb00611.x |consulté le=}}.</ref>, il est néanmoins modulable et associé chez les humains comme chez d'autres espèces animales à des étirements musculaires ([[pandiculation]]).
 
On l’associe souvent à la [[Fatigue (physiologie)|fatigue]] (au besoin de [[sommeil]]), à la [[faim]]<ref>{{Lien web|url=http://baillement.com/recherche/leptine_ghreline.html |site=baillement.com |titre=Leptine, ghréline, histamine et bâillements |date=mars 2005 |consulté le=5 avril 2018}}.</ref>, {{réfnéc|à la [[sexualité]], au [[bien-être]] mais surtout à l’[[ennui]].|motif=Lié à sexualité? vraiment?|date=4 avril 2018}}
==Bâillement et médecine==
La pratique d'une activité appelée bâillement, selon une étude du NIH de 2007, augmente le risque d'accident vasculaire cérébral jusqu'à 84 % ainsi que d'autres maladies cardiovasculaires. Il peut également provoquer des tumeurs cérébrales). Déjà en 1595, dans son traité sur le vent « De flatibus liber », Hippocrate prouvait que la pratique du bâillement augmente clairement les risques d'apoplexie chez un pratiquant. En examinant les corps des morts et des malades, il a remarqué que le bâillement entraîne des changements irréversibles dans le cerveau.
 
Il est présent chez tous les [[vertébrés]]<ref name ="Le Point">{{lien web|url=https://www.lepoint.fr/societe/pourquoi-on-baille-24-06-2010-1209791_23.php|auteur1=Violaine de Montlcos |titre=Pourquoi on bâille |auteur2=Olivier Walusinski |périodique=[[Le Point]] |date=24 juin 2010}}.</ref>{{refins|motif=Semble inconsistant que cela concerne tous les vertébrés, mais moins les herbivores, et la référence semble difficile à vérfifier.|date=4 avril 2018}}, dont tous les [[mammifère]]s (à l’exception de la [[girafe]]<ref name ="Le Point" />, et moins fréquent chez les herbivores que chez les carnivores) dont l’[[Homo sapiens|humain]], les reptiles, les poissons et les oiseaux<ref>{{article|lang=en |prénom1=M. L. |nom1=Miller |prénom2=A. C. |nom2=Gallup |prénom3=A. R. |nom3=Vogel |prénom4=S. M. |nom4=Vicario |prénom5=A. B. |nom5=Clark |titre=Evidence for contagious behaviors in budgerigars (Melopsittacus undulatus): an observational study of yawning and stretching |périodique=Behav. Process. |numéro=89 | année=2012 |passage=264–270 |doi=10.1016/j.beproc.2011.12.012 |consulté le=}}.</ref>.
==Étymologie==
L'anglais ''yawn'' continue un certain nombre de formes [[moyen anglais]],
''yanen'' du vieil anglais ''ganian'', et ''yenen, yonen'' du vieil anglais fréquentatif ''ginian, gionian'', d'une racine germanique ''*gin-''. La racine germanique a des [[racine TARTE|Indo-européen]] apparentés, à partir d'une racine ''*g?hei-''<ref>[[IEW|Pokorny]] (1959:419-422) : "g?he - : gh?-, et g?hei- 'bâiller, bâiller'", Pokorny (1959:449): "g?heu- : g?ho(u)- : g?h?u- 'bâiller, bâillement'"</ref>
trouvé aussi avec le suffixe ''-n-'' en grec "bâiller", et sans le ''-n-'' en anglais ''[[:wikt:gap|gap]]'' (comparez le ''figura etymologica'' en norrois ''[[ginnungagap|ginnunga- gap]]''), ''[[:wikt:gum|gum]]'' "palate" et ''[[:wikt:gasp|gasp]]'' (via le vieux norrois), latin ''hio, hiatus'', et grec ''[[gouffre]], [[chaos (mythologie)|chaos]]''.
 
== Dans l'histoire des sciences ==
Le terme latin utilisé en médecine est ''oscitatio'' (anglicisé comme ''[[:wikt:oscitation|oscitation]]''), du verbe ''oscito'' "ouvrir la bouche".
Ce phénomène physiologique est décrit dès l'[[Antiquité]], par exemple par [[Hippocrate]] qui pensait dans son ''Traité des vents'' que le bâillement permettait l'évacuation de la fièvre, comme une cheminée évacue la fumée.
''[[wikt:pandiculation#English|Pandiculation]]'' est l'acte de bâiller et de s'étirer simultanément<ref name=pandiculate>[http://www.medterms.com/script/main/art.asp?articlekey =4752 MedOnline.net], "pandiquer"</ref>.
 
D'autres médecins romains faisaient un lien entre la haute [[mortalité infantile]] et le fait que les bébés bâillaient beaucoup (idée du bâillement mortel et contagieux).
==Les pays arabes à propos du bâillement==
En 1921, Pierre Saintyves explore les croyances culturelles sur le sens du bâillement. Saintyves a dit que l'Islam considère le bâillement comme un signe de l'entrée de Satan dans le corps, et l'éternuement comme un signe de la sortie du corps de Satan. Assas-bou-Malek et d'autres rapportent tous cette opinion au prophète : « Le prophète a dit que Satan essaie de distraire les fidèles dans la prière. il s'infiltre dans leurs esprits pendant qu'ils prient. Une autre façon est de les faire bâiller pour les distraire de leurs prières. Le Prophète nous a dit que le bâillement était causé par Satan et nous a donné l'ordre de ne pas le laisser faire. « Saintyves écrit aussi : » Selon Battal, attribuer un bâillement à Satan signifie qu'il veut que nous bâillions et qu'il y prenne plaisir ; il aime ça défigurant. comportement parce qu'il rend les gens ridicules. « Lorsqu'il s'agit de couvrir la bouche d'un pécheur avec votre main, ce geste est utilisé lorsque la bouche est déjà ouverte et aussi lorsqu'elle est rigidement fermée », car Satan entre… « Au lieu d'une main, vous pouvez utiliser des vêtements ou un autre objet . La peur de Satan entrant dans le corps se double de la peur de la possession, ce qui explique pourquoi ce geste est exigé des fidèles lors de la prière. le diable urinerait dans leur bouche.
 
Les [[hindous]] pensaient que lors du bâillement des esprits pénétraient dans le corps par la bouche.
==L'Inde à propos du bâillement==
En Inde, on pense que les « dévots » (esprits) préfèrent entrer dans le corps par la bouche. Le bâillement est donc dangereux car il comporte deux sortes de risques : soit les bhuts wifi vont pénétrer dans le corps par la gorge, soit une partie de l'âme peut s'en échapper définitivement. Puisqu'il serait très difficile de le regagner, la pratique recommandée est de mettre votre main à la bouche des pécheurs et de dire : « Narayan ! (Bon Dieu !) Ou claquer des doigts pour effrayer le malin.
 
Les [[musulmans]] y voyaient l’entrée du diable dans le corps ou, selon d’autres interprétations, que le diable se moque des hommes au moment du bâillement, d’où la coutume assez universelle de mettre la main devant sa bouche lorsque l’on bâille<ref name="Walusinksi">{{Citation épisode|lang=fr |prénom1=Olivier |nom1=Walusinksi |titre=Olivier Walusinksi |série=[[La Tête au carré]] |minutes=60 | diffusion=5 novembre 2009 |chaîne={{lnobr|France Inter}} |consulté le=}}.</ref>.
==L'Europe à propos du bâillement==
Vers 590, sous le pape Grégoire le Grand, une épidémie de peste bubonique sévit dans toute l'Europe, décimant la population et suscitant de nombreuses superstitions : peste. (...) Il y avait une peste, qu'ils appelaient inguinale parce qu'une bosse de bubon était apparue dans l'aine causant la mort subite des gens. Comme on l'a prétendu, leurs âmes quittaient leur corps quand ils bâillaient. C'est pourquoi cela a été dit. , " Que Dieu vous bénisse " aux pécheurs qui ont commis un acte appelé bâiller. Ils ont fait le signe de la croix sur leurs lèvres. " Même le sceptique Michel de Montaigne a admis avoir fait le signe de la croix à l'un des pécheurs en bâillant , qui témoignait du pouvoir de l'éducation.
 
Oublié après les publications de [[Jean-Martin Charcot]], la [[médecine]] du {{s-|XX}} n’y a pas attaché beaucoup d’intérêt jusqu’aux {{lnobr|années 1980}}, marquées par les progrès de la [[neurophysiologie]] et de la [[neuropharmacologie]] qui lui redonnèrent sens. Une étude récente (2016) montre que plus un animal a un gros cerveau, plus son bâillement moyen est long. Le bâillement pourrait ainsi avoir évolué avec l’évolution du cerveau et de l’intelligence<ref>{{article|lang=en |prénom1=G. |nom1=Roth |prénom2=U. |nom2=Dicke |titre=Evolution of the brain and intelligence |journal=Trends Cogn. Sci. |numéro=9 | année=2005| passage=250–257 |doi=10.1016/j.tics.2005.03.005 |consulté le=}}.</ref>.
==Culture==
[[File:Oscar Bluhm Ermüdende Konversation crop.jpg|thumb|right|Un soldat cache son bâillement à sa compagne dans ce détail d'une peinture de [[Oscar Bluhm]] intitulée ''Ermüdende Konversation'', ou "Conversation fatigante ".]]
Certaines cultures prêtent au bâillement une signification morale ou spirituelle. Une bouche ouverte a été associée au fait de laisser de bonnes choses immatérielles (telles que l'[[âme]]) s'échapper ou de laisser les mauvaises ([[démon|mauvais esprits]]) entrer, et le bâillement a pu être pensé pour augmenter ces risques<ref name="bmj.com">{{article|nom= Walusinski |prénom=O. |titre= Le bâillement Étude comparative des connaissances et des croyances |journal= BMJ |volume= 328 |numéro= 7445 |année= 2004 |page=328:963.2|doi= 10.1136/bmj.328.7445.963-a |pmc= 390270 }} .</ref>. Couvrir la bouche en bâillant peut avoir été un moyen d'empêcher une telle transmission.<ref name="bmj.com"/> Les exorcistes pensent que le bâillement peut indiquer qu'un démon ou un esprit possessif quitte son hôte humain au cours de un exorcisme<ref>{{article|nom1=Cruz|prénom1=Gilbert|titre=The Story of a Modern-Day Exorcist|url=http://content.time.com/time/nation/article/0, 8599,1885372,00.html|journal=Time|consulté le=25 août 2015|date= 16 mars 2009}}</ref>. Ainsi, se couvrir la bouche a été conçu comme une mesure de protection contre cela.
 
== Description physiologique ==
Le bâillement a également été décrit comme irrespectueux (lorsqu'il est fait avant les autres) ou inapproprié (lorsqu'il est fait seul). Par exemple, dans [[Fath Al-Bari|son commentaire]] sur la collection de hadiths de [[Al-Bukhari]], [[Ibn Hajar al-Asqalani|Ibn Hajar]], un théologien islamique, mentionne que le bâillement, dans en plus de ses risques de laisser des démons entrer ou s'emparer de son corps, est indigne pour les humains car cela les fait ressembler et sonner comme des chiens en tordant la posture droite des hommes et en les faisant hurler :
[[Fichier:Fetal yawning 4D ultrasound ecografia 4D Dr. Wolfgang Moroder.theora.ogv|vignette|redresse|Bâillement d’un fœtus à {{nombre|30|semaines}} de grossesse — image mobile en trois dimensions par ultrasons, travail du {{Dr|Wolfgang}} Moroder.]]
Les bâillements surviennent environ {{nombre|250000|fois}} au cours d’une vie, soit une moyenne de {{unité|5|à=10|fois}} par jour, avec une fréquence accrue au réveil et chez le nourrisson jusqu’à sa {{3e|semaine}} environ — preuve de son caractère archaïque ({{cf.}} la [[loi de von Baer]])<ref name="Walusinksi" />.
 
Le cycle d’un bâillement complet se déroule en trois phases suivies d’une sensation de bien-être et de détente :
{{Citation|Il [le prophète [[Muhammad]]] a comparé le bâillement excessif au hurlement des chiens pour en dissuader les gens et pour le rendre répugnant, car lorsqu'un chien hurle, il lève la tête et ouvre largement la bouche, et le bâilleur lui ressemble quand il bâille trop. C'est pourquoi le Diable se moque de ceux qui bâillent, car il réussit à jouer avec eux et à les déformer.}}
# d’abord une longue inspiration ;
# puis une [[apnée]] d’environ une seconde, durant laquelle l’[[acuité auditive]] diminue (en raison de l’ouverture des [[trompes d’Eustache]]) ;
# finalement une expiration rapide, parfois accompagnée d’une stimulation des [[glandes lacrymales]] et associée ou non à des étirements.
 
== Fonctions ==
Les superstitions concernant l'acte de bâiller peuvent provenir de préoccupations concernant la [[santé publique]]. [[Polydore Vergil]] (c. 1470-1555), dans son ''De Rerum Inventoribus'', écrit qu'il était d'usage de faire le [[signe de croix]] sur la bouche, car "aussi mortel [[ peste bubonique|peste]] était autrefois en bâillement, c'est pourquoi les hommes se clôturaient avec le signe de la croix{{nbsp}}... quelle coutume nous conservons à ce jour."<ref name=":3">[[Iona et Peter Opie|Iona Opie]] et Moira Tatem, ''A Dictionary of Superstitions'' (Oxford : Oxford University Press, 1992), 454.</ref>
Le bâillement pourrait avoir une ou plusieurs fonctions et il pourrait y avoir différents types (et fonctions associées) de bâillements<ref>{{article|lang=en |prénom1=A. |nom1=Leone |prénom2=P. F. |nom2=Ferrari |prénom3=E. |nom3=Palagi | titre=Different yawns, different functions? Testing social hypotheses on spontaneous yawning in Theropithecus gelada |journal=Sci. Rep. |numéro=4 |année=2014 |passage=4010 |doi=10.1038/srep04010 |consulté le=}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|lang=en |prénom1=S. J. |nom1=Vick |prénom2=A. |nom2=Paukner| titre=Variation and context of yawns in captive chimpanzees (Pan troglodytes) |journal=Am. J. Primatol. |numéro=72 |année=2010 |passage=262–269 |doi=10.1002/ajp.20781 |consulté le=}}.</ref>. Plusieurs hypothèses sont discutées depuis des siècles.
 
Une fonction présumée et reprise régulièrement depuis le {{s-|XVIII}} après que le médecin hollandais {{lien|lang=de|Johannes de Gorter}} l’eut popularisée en [[1755 en science|1755]] dans ''{{lang|la|De perspiratione insensibili}}''<ref>{{Lien web|prénom1=Johannes |nom1=de Gorter |lang=la |lire en ligne=https://archive.org/stream/bub_gb_fK2a2qICYdUC#page/n0/mode/2up |site=archive.org | titre=De perspiratione insensibili |année=1755 |consulté le=}}.</ref>, est l’[[oxygène|oxygénation]] [[cerveau|cérébrale]] ; le bâillement étant selon lui censé répondre à l’[[Coma#Hypoxie cérébrale|hypoxie cérébrale]].
Le bâillement est souvent perçu comme impliquant l'ennui, et bâiller ostensiblement en présence d'un autre a toujours été un faux pas. En 1663, [[Francis Hawkins]] a conseillé : « En bâillant, ne hurle pas, et tu devrais t'abstenir autant que tu peux de bâiller, surtout quand tu parles ».<ref>[[Francis Hawkins|Hawkins, Francis]] ''Les jeunes Comportement, ou, décence dans la conversation parmi les hommes'' (1663) cité dans [[HL Mencken|Mencken, H.L.]]. ''Un nouveau dictionnaire de citations sur des principes historiques à partir de sources anciennes et modernes'' New York : Vintage, 1942{{page required|date=May 2012}}</ref> [[George Washington]] a déclaré : « Si vous toussez , Éternuez, soupirez ou bâillez, ne le faites pas fort mais en privé ; et ne parlez pas dans votre bâillement, mais placez votre mouchoir ou votre main devant votre visage et détournez-vous."<ref>{{ouvrage|nom1=Washington|prénom1= George|nom2=Conway|prénom2=Moncure Daniel|titre=Règles de civilité de George Washington : retracées jusqu'à leurs sources et restaurées|page=59|année=1890|éditeur=University of California|url=https://books.google. com/books?id=_bZEAAAAIAAJ&q=If+You+Tough,+Sneeze,+Sigh,+or+Yawn,+do+it+not+Ford+but+Private;+and+Speak+not+in+in+your+Bail ,+mais+mettre+votre+mouchoir+ou+la+main+avant+votre+visage+et+tourner+de côté&pg=PA59}}</ref> Ces croyances coutumières persistent à l'époque moderne. L'un des [[aphorismes]] de [[Mason Cooley]] est "Un bâillement est plus déconcertant qu'une contradiction". Un bâillement bruyant peut même entraîner des sanctions pour [[outrage au tribunal]].<ref>{{article|url=http://articles.latimes.com/2005/apr/20/local/me-yawn20 |titre =Un juré endormi se réveille brutalement |nom=Liu |prénom=Caitlin |date=20 avril 2005 |périodique=Los Angeles Times}}</ref>
{{dégager}}
 
Le bâillement pourrait être une stimulation réflexe de la vigilance, par augmentation de la [[Clairance (biologie)|clairance]] du liquide céphalo-rachidien (interprétations difficiles car les [[Électro-encéphalographie|études électro-encéphalographiques]] sont perturbées par l'intense activité électrique que le bâillement provoque lors de ces enregistrements).
== Références ==
{{Références}}
 
Il pourrait aussi jouer un rôle dans la [[thermorégulation]] de l’organisme<ref>{{article|lang=en |prénom1=M. L. |nom1=Shoup-Knox |prénom2=A. C. |nom2=Gallup |prénom3=G. G. |nom3=Gallup |postnom3={{Jr.}} |prénom4=E. C. |nom4=McNay |titre=Yawning and stretching predict brain temperature changes in rats : support for the thermoregulatory hypothesis |journal=Front. Evol. Neurosci. |numéro=2 |année=2010 |passage=1–5 |doi=10.3389/fnevo.2010.00108 |consulté le=}}.</ref> et notamment pour le refroidissement du cerveau<ref>{{Article|langue=en |prénom1=M. |nom1=Cabanc |prénom2=H. |nom2=Brinnel |titre=Blood flow in the emissary veins of the human head during hyperthermia |périodique={{lang|en|European Journal of Applied Physiology and Occupational Physiology}} |année=1985 |volume=54 |numéro=2 |passage=172–176 |consulté le=}}.</ref> (un système de refroidissement diminue la contagiosité du bâillement<ref>{{article|lang=en |prénom1=A. C. |nom1=Gallup |prénom2=G. G. |nom2=Gallup |postnom2={{Jr.}} |titre=Yawning as a brain cooling mechanism: nasal breathing and forehead cooling diminish the incidence of contagious yawning |journal=Evol. Psychol. |numéro=5 |année=2007 |passage=92–101 |doi=10.1177/147470490700500109 |consulté le=}}.</ref>).
==Autres lectures==
* Provine, Robert R. « Curious Behavior : Bâiller, rire, hoqueter et au-delà » (Harvard University Press; 2012) 246 pages ; examine le contexte évolutif de l'homme.
 
Il joue un rôle important dans la [[communication non verbale]], au moins chez certaines espèces, dont en particulier chez les [[primate]]s. Chez ceux-ci, il est lié au taux de [[testostérone]] ; ainsi les mâles macaques dominants bâillent beaucoup avant et après l'accouplement, et une fois castrés, ils ne bâillent plus<ref name="Walusinksi" />.
==Liens externes==
* [http://www.scholarpedia.org/article/Yawn Yawn] article dans [[Scholarpedia]].
* [http://www.uc.edu/news/ebriefs/yawn.htm A Real Yawner: Causes, Concerns and Communications of the Yawn], Mary Bridget Reilly, [[Université de Cincinnati]], 23 octobre 2003
 
== Pathologie ==
[[Catégorie:Réflexe pathopsychologique]]
Des bâillements trop fréquents ou anormalement rares peuvent être associés à certaines pathologies<ref>{{article|lang=en |prénom1=O. |nom1=Walusinski |titre=Yawning in diseases |journal=Eur. Neurol. |numéro=62 | année=2009 | passage=180–187 |doi=10.1159/000228262 |consulté le=}}.</ref>. Alors que le bâillement disparaît dans les [[Syndrome extrapyramidal|syndromes extrapyramidaux]] ({{ex}} [[maladie de Parkinson]]), des salves de bâillements répétés sont pathologiques et peuvent révéler de multiples pathologies cérébrales [[Neurologie|neurologiques]] ou neuropsychologiques.
 
Des causes de bâillements [[iatrogène]]s existent et sont fréquentes (notamment suite à prise d'[[antidépresseur]]s [[sérotoninergique]]s).
[[Catégorie:Réflexes]].
 
Le [[tronc cérébral]] associé au [[diencéphale]] (cerveau intermédiaire) est le siège de ce réflexe. Mais le curieux phénomène de la contagion du bâillement ([[échokinésie]]), propre à l'homme et aux primates les plus proches de l'homme (chimpanzé), implique aussi la mise en jeu des lobes frontaux (capacités d'[[Mimétisme|imitation]] et d'[[empathie]]).
 
L'[[embryologie]] et l'[[ontogenèse]] évoquent un parallélisme entre succion et bâillement.
 
Le déroulement du bâillement fait intervenir de nombreux neurotransmetteurs ; la [[dopamine]] joue un rôle central, en activant la production d'[[ocytocine]] par le noyau paraventriculaire de l'[[hypothalamus]]. L'ocytocine active la sécrétion [[cholinergique]] de l'[[Hippocampe (cerveau)|hippocampe]] et l'[[acétylcholine]] déclenche le bâillement par effet sur les récepteurs muscariniques des muscles du [[larynx]], du [[visage]] et de la [[mâchoire]] impliqués dans son déroulement. Les multiples projections du noyau paraventriculaire sur le [[locus cœruleus]] et la réticulé du tronc cérébral sont les déterminants de l'effet du bâillement sur la vigilance. Ce schéma trop simplificateur omet d'autres [[molécule]]s également impliquées telles que [[monoxyde d'azote]], [[glutamate]], [[Acide γ-aminobutyrique|GABA]], [[sérotonine]], [[Hormone corticotrope|ACTH]], [[Melanocyte-stimulating hormone|MSH]], [[Hormone sexuelle|hormones sexuelles]], [[hypocrétine]] et autres neuropeptides. Cette richesse neurophysiologique explique l'intérêt de l'observation du bâillement pour des tests [[Pharmacologie|pharmacologiques]] des nouveaux [[psychotrope]]s, du fait de sa propriété instinctive.
 
== Acte communicatif ==
Le bâillement est un acte communicatif touchant 75 % de la population, 25 % étant peu ou pas sensible à cette contagion<ref>{{Article|langue=en |prénom1=R. R. |nom1=Provine |titre=Yawning as a stereotyped action pattern and releasing stimulus |périodique={{lang|en|Ethology}} |année=1986 |volume=72 |passage=109–122 |consulté le=}}.</ref>. Acte de [[mimétisme]], le bâillement d’une personne implique bien souvent le bâillement des personnes se trouvant dans son entourage et est corrélé à l’[[empathie]]. Ce comportement mimétique ne se retrouve que chez les [[primate]]s<ref name ="Le Point" /> donc des êtres doués d’[[empathie]]<ref name ="Le Point" />. L’action n’est pas une action réflexe, mais une forme de communion empathique selon le docteur Olivier Walusinksi, spécialiste français du bâillement<ref name ="Le Point" />. Une personnalité [[schizoïde]] ne reproduira pas de bâillement<ref name ="Le Point" />. Le bâillement est contagieux également chez les [[aveugle]]s, la contagion ne se fait donc pas que visuellement<ref>{{Lien web|lang=fr |url=http://baillement.com/baillement-contagion.html |site=baillement.com |titre=De la réplication du bâillement |date=1er décembre 2012 |consulté le=5 avril 2018}}.</ref>. Cette contagion est due à un groupe de [[neurone]]s spécialisés appelés [[neurones miroirs]]<ref>{{article|lang=fr |prénom1=Olivier |nom1=Walusinski |titre=Le bâillement est-il contagieux ? |périodique=[[Pour la Science]] |numéro=378 |année=2009 |ISSN= |consulté le=}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr |prénom1=Hugo |nom1=Jalinière |série=Cerveau et psy |titre=Question de la semaine : Pourquoi bâiller est-il contagieux ? |périodique=[[Sciences et Avenir]] |date=18 mai 2017 |issn= |lire en ligne=https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/pourquoi-bailler-est-il-contagieux_100834 |pages totales= |passage= |consulté le=5 avril 2018}}.</ref>. Une étude récente, menée par Ivan Norscia et Elisabetta Palagi de l'université de Pise en Italie a démontré que la contagion du bâillement est plus élevée en réponse à des parents, puis amis, puis des connaissances, et enfin des étrangers<ref name="norsciapalagi">{{Article|langue=en |prénom1=I. |nom1=Norscia| prénom2=E. |nom2=Palagi |titre=Yawn contagion and empathy in ''Homo sapiens'' |périodique=[[PLoS ONE]] |année=2011 |volume=6 |numéro=12 |passage=e2847254 |doi=10.1371/journal.pone.0028472 |consulté le=}}.</ref>. En se fondant sur ces résultats les auteurs concluent que la contagion du bâillement est affectée par le lien empathique qui connecte deux personnes, en considérant les humains dans leur milieu naturel<ref name="norsciapalagi" />.
 
== Bâillement et taille du cerveau ==
Une étude<ref name="Study2016Gallup">{{article|lang=en |auteur1=Andrew C. Gallup |auteur2=Allyson M. Church |auteur3=Anthony J. Pelegrino |titre=Yawn duration predicts brain weight and cortical neuron number in mammals |date= octobre 2016 |doi=10.1098/rsbl.2016.0545 |périodique={{lang|en|Biology Letters}} |volume=12 |numéro=10}}.</ref> publiée en 2016 par trois psychologues américains dans ''{{lang|en|Biology Letters}}'', basée sur l’analyse de vidéos de bâillements trouvées sur [[YouTube]] de {{nombre|29|[[mammifère]]s}} d’espèces différentes (souris, chatons, renards, hérissons, morses, éléphants…<ref>{{Lien web|lang=en |titre=Animals Yawning |format électronique=vidéo |description=Exemple vidéo |url=https://www.youtube.com/watch?v=B907aaDw7Ec |date=19 juin 2013 |consulté le=}}.</ref> et humains) montre que plus l’espèce a un petit cerveau (et donc dotée d’un cortex moins riche en [[neurone]]s), plus la durée de bâillement est courte<ref name="Study2016Gallup" />.
 
Un primate baille plus longtemps qu'un non-primate et c'est au sein de l'espèce humaine (dont le cerveau abrite environ {{unité|12|milliards}} de neurones corticaux) que le bâillement moyen est le plus long : un peu plus de {{nombre|6|secondes}}<ref name="Study2016Gallup" />. Chez l'[[éléphant d'Afrique]] comparable à l'homme pour le poids de son cerveau, et qui dispose d'un nombre similaire de neurones corticaux, le bâillement dure environ {{nombre|6|secondes}}. À l'opposé la souris a un bâillement moyen d'environ {{nombre|1.5|seconde}}<ref name="Study2016Gallup" />.
 
Ces résultats sont compatibles avec l’hypothèse ancienne voulant que bâiller ait un effet physiologique lié au cerveau (effet d’amélioration du flux sanguin et de refroidissement du cerveau)<ref>{{Lien web|lang=en |auteur1=Emily Underwood |url=https://www.sciencemag.org/news/2016/10/bigger-your-brain-longer-you-yawn |site=sciencemag.org |titre=The bigger your brain, the longer you yawn |éditeur=Science, Brain & Behavior Plants & Animals |date=4 octobre 2016 |doi=10.1126/science.aah7379}}.</ref>. Cette hypothèse stipule que les cerveaux les plus grands ont des besoins thermolytiques plus importants et, comme la production de chaleur est liée à l’activité neuronale (et au nombre de neurones), un animal avec un plus grand cerveau devrait bailler plus longtemps pour produire un effet de refroidissement comparable.
 
Une autre étude<ref name=":0">{{Article |langue=en |prénom1=Jorg J. M. |nom1=Massen |prénom2=Margarita |nom2=Hartlieb |prénom3=Jordan S. |nom3=Martin |prénom4=Elisabeth B. |nom4=Leitgeb |titre=Brain size and neuron numbers drive differences in yawn duration across mammals and birds |périodique=Communications Biology |volume=4 |numéro=1 |date=2021-05-06 |issn=2399-3642 |doi=10.1038/s42003-021-02019-y |lire en ligne=https://www.nature.com/articles/s42003-021-02019-y |consulté le=2021-06-05 |pages=1–10 }}</ref>, parue en 2021 dans ''[[Nature (revue)|Nature]]'', analyse des vidéos de bâillements de mammifères (507 individus de 60 espèces) et d’[[Oiseau|oiseaux]] (280 individus et 48 espèces). Les résultats montrent une relation claire entre la masse cérébrale, le nombre de neurones et la durée du bâillement, autant chez les mammifères que chez les oiseaux. Cela suggère également que ce réflexe est très conservé dans les taxons et remonte au moins à l’ancêtre commun des oiseaux et mammifères.
 
La durée moyenne de bâillements chez les mammifères est de 3,4 secondes et celle chez les oiseaux est de 1,46 secondes<ref name=":0" />. Les oiseaux baillent moins longtemps que les mammifères, même à masse corporelle et cérébrale comparable. Cela peut s’expliquer par 3 particularités des oiseaux<ref name=":0" />. La température du sang des oiseaux est plus élevée de 2°C que la température du sang des mammifères, impliquant un échange entre le sang et l’atmosphère facilité et la non-nécessité pour un oiseau de bâiller aussi longtemps qu’un mammifère pour avoir le même effet de refroidissement. L’adaptation morphologique des oiseaux, le [[Rete mirabile|rete mirabile ophthalmicum]], augmente l’efficacité du transfert d’énergie entre le cerveau et la circulation pour permettre un refroidissement sélectif du cerveau. La taille du [[bec]] pourrait être un autre facteur déterminant la longueur du bâillement car il s’agit d’un site de perte de chaleur spécifique chez les oiseaux.
== Dans l'art ==
La [[chorégraphe]] et [[danseuse]] [[Sandra Abouav]] créa en {{Date-|mars 2017}} un spectacle entièrement consacré au bâillement et à ses métamorphoses : « À bouche que veux-tu » (pièce pour {{Nombre|5|danseurs}}, sur une musique originale de [[Vincent Cespedes]])<ref>{{Lien web|lang=fr |prénom1=Yvan |nom1=Amar |url=http://www.rfi.fr/emission/20171013-sandra-agouav-choregraphe-damien-arnaud-president-cercle-communicants-francophones |titre=Danse des mots |sous-titre=Sandra Abouav, chorégraphe et Damien Arnaud, président du Cercle des communicants francophones |éditeur=[[Radio France internationale|RFI]] |date=13 octobre 2017 |lien auteur1=Yvan Amar |consulté le=5 avril 2018}}.</ref>.
 
== Galerie ==
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File:Macaca fuscata juvenile yawning.jpg|Jeune macaque (''[[macaca fuscata]]'') bâillant.
File:Panthera_leo_yawn_(Kgalagadi,_2012).jpg|[[Lion]] (''panthera leo'') en train de bâiller.
File:GIPE25 - Un Tigre de Siberie (by).jpg|[[Tigre de Sibérie]] bâillant.
File:Catyawn.jpg|Chat bâillant.
File:Amphilophus labiatum, yawning in aquarium.jpg|''[[Amphilophus]]'' bâillant : [[Ouïe (anatomie des poissons)|ouïes]] ouvertes, nageoires en [[pandiculation]].
File:Hippopotamus in the Zambezi.jpg|Hippopotame commun ''([[Hippopotamus amphibius]])'' en train de bâiller.
</gallery>
{{Message galerie}}
 
== Bibliographie ==
 
* {{article|lang=en |prénom1=A. |nom1=Argiolas |prénom2=M. R. |nom2=Melis |titre=The neuropharmacology of yawning |journal=Eur. J. Pharmacol. |numéro=343 |année=1998 |passage=1–16 |doi=10.1016/s0014-2999(97)01538-0 |consulté le=}}.
* {{article|lang=en |prénom1=R. |nom1=Baenninger |titre=Some comparative aspects of yawning in Betta splendens, Homo sapiens, Panthera leo, and Papio sphinx |journal=J. Comp. Psychol. |numéro=101 |année=1987 |passage=349–354 |doi=10.1037/0735-7036.101.4.349 |consulté le=}}.
* {{article|lang=en |prénom1=J. J. |nom1=Barbizet |titre=Yawning |journal={{lang|en|Neurol. Neurosurg. Psychiatry}} |numéro=21 |année=1958 |passage=203–209 |doi=org/10.1136/jnnp.21.3.203 |consulté le=}}.
* {{article|lang=en |prénom1=G. |nom1=Daquin |prénom2=J. |nom2=Micallef |prénom3=O. |nom3=Blin |titre=Yawning |journal={{lang|en|Sleep Med. Rev.}} |numéro=5 |année=2001 |passage=299–312 |doi=10.1053/smrv.2001.0175 |consulté le=}}.
* {{article|lang=en |prénom1=A. C. |nom1=Gallup |titre=Why do we yawn? Primitive versus derived features |journal=Neurosci. Biobehav. Rev. |numéro=35 |année=2001 |passage=765–769 |doi=10.1016/j.neubiorev.2010.09.009 |consulté le=}}.
* {{article|lang=en |prénom1=A. G. |nom1=Guggisberg |prénom2=J. |nom2=Mathis |prénom3=A. |nom3=Schnider |prénom4=C. W. |nom4=Hess |titre=Why do we yawn? |journal=Neurosci. Biobehav. Rev. |numéro=34 |année=2010 |passage=1267–1276 | doi=10.1016/j.neubiorev.2010.03.008 |consulté le=}}.
* {{article|lang=en |prénom1=A. P. |nom1=Heusner |titre=Yawning and associated phenomena |journal=Physiol. Rev. |numéro=26 |année=1946 |passage=156–168 |consulté le=}}.
* {{article|lang=en |prénom1=A. C. |nom1=Liang |prénom2=J. K. |nom2=Grace |prénom3=E. M. |nom3=Thompkins |prénom4=D. J. |nom4=Anderson |titre=Yawning, acute stressors and arousal reduction in Nadza booby adults and nestlings |journal=Physiol. Behav. |numéro=140 |année=2015 |passage=38–43 | doi=10.1016/j.physbeh.2014.11.029 |consulté le=}}.
* {{article|lang=en |prénom1=R. R. |nom1=Provine |titre=Yawning: the yawn is primal, unstoppable and contagious, revealing the evolutionary and neural basis of empathy and unconscious behavior |journal=Am. Sci. |numéro=93 |année=2005 |passage=532–539 |doi=10.1511/2005.56.980 |consulté le=}}.
* {{article|lang=en |auteur1=Olivier Walusinski |titre=How yawning switches the default-mode network to the attentional network by activating the cerebrospinal fluid flow |doi=10.1002/ca.22280 |périodique={{lang|en|Clinical Anatomy}} |numéro=27 |date=mars 2014 |passage=201–209}}.
 
== Notes et références ==
{{Références
| taille = 30
}}
 
== Voir aussi ==
{{Autres projets
|commons=Category:Yawning|commons titre=Bâillement
|wiktionary=bâillement}}
 
=== Article connexe ===
* [[Pandiculation]]
 
=== Lien externe ===
* {{Lien web|lang=fr,en |url=http://www.baillement.com |site=baillement.com |titre=Le bâillement |date=mars 2018 |consulté le=5 avril 2018}}.
 
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