« La Bande noire (Montceau-les-Mines) » : différence entre les versions

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=== 1882 ===
Les premières attaques de la Bande noire sont teintées d'un [[anticléricalisme]] radical : le {{Date-|18|juin|1882}}, des reposoirs préparés pour une procession sont jetés dans un étang,. puisLors endu congrès catholique d’Autun d'{{Date-|août 1882}} au cours duquel les propriétaires des attentatsmines sontdu perpétrés,département notammentfont dansplanter des croix<ref>{{Chapitre|prénom1=Lisa|nom1=Bogani|prénom2=Sébastien|nom2=Soulier|titre chapitre=Péril social et société assaillie : Quand la « Bande noire » de Montceau-les-Mines a fait trembler la justice républicaine|titre ouvrage=La République à l'épreuve des peurs : De la Révolution à nos jours|éditeur=Presses universitaires de Rennes|collection=Histoire|date=2018-07-09|isbn=978-2-7535-5593-8|lire en ligne=http://books.openedition.org/pur/47374|consulté le=2021-11-03|passage=151–163}}</ref> des attentats sont perpétrés. La chapelle d'une école religieuse, contreet l'école des sœurs d'un hameau proche de Montceau-les-Mines<ref>Thierry Vareilles, ''Histoire d'attentats politiques, de l'an 44 av. Jésus-Christ à nos jours - Page 53'', 2005</ref>, ainsi que contre l'église de Bois-du-Verne<ref>http://raforum.apinc.org/bibliolib/HTML/CrimeAnar.html</ref>. Durantsont ceattaquées même mois d'août,et diverses croix sont détruites dans les quartiers du bois du Verne, des Alouettes, et du Bois Roulot<ref>http://www.ephemanar.net/lettrea.html</ref>. Ces actions font suite à une année agitée entre la Bande noire et un éminent membre du clergé local proche de Jules Chagot. Selon l'historien Roger Marchandeau, le curé Gauthier ''« essaie de combattre la Bande Noire en espionnant les habitants et en les dénonçant à la direction de la Compagnie. Sur son terrible calepin noir, il couche sans cesse les noms des mineurs qui refusent d'accepter la domination du maître. »''. Cette, attitude qui lui vaudra de nombreuses menaces qui seront les premières actions revendiquées par la Bande Noire<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=E. Dentu|titre=Pièce à conviction citée lors du procès de Châlon-sur-Saône in Bataille Alain, Causes criminelles et mondaines 1882|passage=|lieu=|éditeur=|date=1883|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.
[[Fichier:GRAND-11-13.jpg|vignette|Scène d'émeute dans la chapelle du Bois-du-Verne le 15 août 1882.]]
Le {{Date-|15|août|1882}}, une émeute des sympathisants et membres de la bande noire éclate, deux cents à cinq cents mineurs<ref>{{Ouvrage|auteur1=Yves Meunier|titre=La Bande noire - Propagande par le fait dans le bassin minier (1878-1885)|passage=51|date=2017}}</ref>, sur une population de trois mille ouvriers, y participent<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La République française 22 août 1882 |url=https://www.retronews.fr/journal/la-republique-francaise-1871-1924/22-aout-1882/655/2669345/2 |site=RetroNews - Le site de presse de la BnF |consulté le=2021-03-30}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La Justice 22 août 1882 |url=https://www.retronews.fr/journal/la-justice-1880-1976/22-aout-1882/61/954575/1 |site=RetroNews - Le site de presse de la BnF |consulté le=2021-03-30}}</ref>. Une armurerie est pillée par la bande du Bois-du-Verne et les armes (des [[Revolver|revolvers]] principalement) sont redistribuées aux manifestants. La chapelle du Bois-du-Verne est incendiée, saccagée et la rosace de l'entrée est détruite par une bombe<ref>[[Jean-Baptiste Dumay]], Pierre Ponsot,''Mémoires d'un militant ouvrier du Creusot, 1841-1905'' p.368, 1976</ref>.