« Emmanuel Chabrier » : différence entre les versions

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=== Jeunesse ===
Son père, Jean Chabrier, est avocat ; sa mère, Marie-Anna-Evelina Durozay, originaire de Cusset-Vichy<ref>Bertelle, '' Généalogie du compositeur Emmanuel Chabrier'', le Gonfanon n° 27, Argha</ref>. Sa nourrice Anne Delayre (surnommé «  Nanine  » par Emmanuel Chabrier) est restée proche de lui toute sa vie. Il commence les leçons de musique à 6 ans. Il apprend le piano avec un réfugié [[Carlisme (Espagne)|carliste espagnol]], M. Saporta. Ses compositions les plus anciennes datent de 1849 et sont pour piano. La famille vit alors à Ambert, mais elle déménage à [[Clermont-Ferrand]] en 1852. À cette époque, Emmanuel Chabrier prépare une carrière dans le [[droit]] et étudie au lycée impérial de [[Clermont-Ferrand]] de 1852 à 1856. En parallèle, il continue de prendre des leçons de musique (théorique et pratique, le [[violon]]) avec Alexandre Tarnowski, un compositeur polonais et violoniste. Le père d'Emmanuel s'oppose toutefois à une carrière musicale.
 
=== Paris ===
[[Fichier:Plaque Emmanuel Chabrier, 7 rue Cambacérès, Paris 8.jpg|vignette|Plaque 7 [[rue Cambacérès]] (Paris), qui atteste la période où Emmanuel Chabrier a travaillé au ministère de l'Intérieur.]]
La famille quitte Clermont-Ferrand pour Paris et s'installe au 23, puis au 40 [[rue Vaneau]]. Il rejoint le [[lycée Saint-Louis]] à Paris en 1856 et prend des leçons de piano avec Édouard Wolff et de composition avec [[Théophile Semet]], puis [[Aristide Hignard]]. Une pièce de piano de cette période, que le jeune homme coiffe du titre ''Le Scalp'' (1861), sera modifiée et rebaptisée pour devenir la ''Marche des Cipayes'' (1863). Le jeune Emmanuel est bachelier le {{Date|4|novembre|1858}}. Il passe sa licence de droit en 1861.
 
Ami avec [[Paul Verlaine|Verlaine]] dès ses 20 ans, Emmanuel Chabrier écrit dans son exemplaire de ''[[Jadis et Naguère]]'' (édition 1891) : {{Citation|Pendant deux ou trois ans, 1860 à 1863, rue Lecluze, aux Batignolles, j'allais dîner chez Mme Verlaine presque tous les samedis}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Francis Poulenc|titre=Emmanuel Chabrier|éditeur=La Palatine|année=|passage=p. 32|isbn=}}</ref>. Verlaine parle de ces soirées dans un [[sonnet]] publié dans ''[[Amour (Verlaine)|Amour]]''.
[[Fichier:Chabrier Bourrée fantasque piano.jpg|vignette|Couverture de la ''Bourrée fantasque'' de Chabrier, Enoch, illustration de P. Borie]]
Ami avec [[Paul Verlaine|Verlaine]] dès ses 20 ans, Emmanuel Chabrier écrit dans son exemplaire de ''[[Jadis et Naguère]]'' (édition 1891) : {{Citation|Pendant deux ou trois ans, 1860 à 1863, rue Lecluze, aux Batignolles, j'allais dîner chez Mme Verlaine presque tous les samedis}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Francis Poulenc|titre=Emmanuel Chabrier|éditeur=La Palatine|année=|passage=p. 32|isbn=}}</ref>. Verlaine parle de ces soirées dans un sonnet publié dans ''[[Amour (Verlaine)|Amour]]''.
 
[[Fichier:Plaque Emmanuel Chabrier, 7 rue Cambacérès, Paris 8.jpg|vignette|gauche|Plaque 7 [[rue Cambacérès]] (Paris), qui atteste la période où Emmanuel Chabrier a travaillé au ministère de l'Intérieur.]]
À partir de 1862, Chabrier travaille au ministère de l'Intérieur à Paris. Le {{Date|29|octobre|1863}}, il devient expéditionnaire au bureau des ampliations. Il épouse Alice Dejean (fille d'un architecte) le {{Date|27|décembre|1873}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur institutionnel=Mairie du 8e arrondissement de Paris |titre=Acte de mariage n° 857 du 27/12/1873 photo 11/12 V4E |url=http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjEtMTAtMzEiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6MjE2ODcwO3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=-640%2C146&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=192 |consulté le=31/10/2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Francis Poulenc|titre=Emmanuel Chabrier|éditeur=La Palatine|année=|passage=p. 18|isbn=}}</ref>. Ils eurent trois fils. Il s'installe à [[Montmartre]], puis successivement [[rue Mosnier]], [[rue de Rochechouart]] et [[avenue Trudaine]]. Il fréquente les écrivains [[Émile Zola]] et [[Alphonse Daudet]], avec qui il entretient une grande amitié. Il fréquente également les peintres [[Auguste Renoir]], [[Claude Monet]], [[Édouard Manet]] dont il est un fidèle admirateur et à qui il achète de nombreuses toiles, dont certaines sont aujourd'hui exposées dans de grands musées.
 
À partir de 1862, Chabrier travaille au ministère de l'Intérieur à Paris. Le {{Date|29|octobre|1863}}, il devient expéditionnaire au bureau des ampliations. Il épouse Alice Dejean (fille d'un architecte) le {{Date|27|décembre|1873}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur institutionnel=Mairie du 8e arrondissement de Paris |titre=Acte de mariage n° 857 du 27/12/1873 photo 11/12 V4E |url=http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjEtMTAtMzEiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6MjE2ODcwO3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=-640%2C146&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=192 |consulté le=31/10/2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Francis Poulenc|titre=Emmanuel Chabrier|éditeur=La Palatine|année=|passage=p. 18|isbn=}}</ref>. Ils eurent trois fils. Il s'installe à [[Montmartre]], puis successivement [[rue Mosnier]], [[rue de Rochechouart]] et [[avenue Trudaine]]. Il fréquente les écrivains [[Émile Zola]] et [[Alphonse Daudet]], avec qui il entretient une grande amitié. Il fréquente également les peintres [[Auguste Renoir]], [[Claude Monet]], [[Édouard Manet]] dont il est un fidèle admirateur et à qui il achète de nombreuses toiles, dont certaines sont aujourd'hui exposées dans de grands musées.
''[[Tristan und Isolde]]'' de [[Richard Wagner]], {{Citation|qu'il entend en 1879 à [[Munich]], le bouleverse}}<ref name="Honegger 226">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Marc|nom1=Honegger|lien auteur1=Marc Honegger|titre=Dictionnaire de la musique|sous-titre=Tome 1, Les Hommes et leurs œuvres. A-K|éditeur=Bordas|année=1986|pages totales=677|passage=226|isbn=2-04-016327-1}}</ref>. En 1880, il choisit de se consacrer entièrement à la musique. {{Citation|À partir de 1883, il passe chaque année plusieurs mois chez sa belle-mère, à La Membrolle, près de [[Tours]], où il composera la majeure partie de son œuvre pendant les dix années qui lui restent à vivre}}<ref name="Honegger 226" />.
 
''[[Tristan und Isolde]]'' de [[Richard Wagner]], {{Citation|qu'il entend en 1879 à [[Munich]], le bouleverse}}<ref name="Honegger 226">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Marc|nom1=Honegger|lien auteur1=Marc Honegger|titre=Dictionnaire de la musique|sous-titre=Tome 1, Les Hommes et leurs œuvres. A-K|éditeur=Bordas|année=1986|pages totales=677|passage=226|isbn=2-04-016327-1}}</ref>. En 1880, il choisit de se consacrer entièrement à la musique. {{Citation|À partir de 1883, il passe chaque année plusieurs mois chez sa belle-mère, à La Membrolle, près de [[Tours]], où il composera la majeure partie de son œuvre pendant les dix années qui lui restent à vivre}}<ref name="Honegger 226" />.
Emmanuel Chabrier et Paul Lacôme ont eu l'initiative de réhabiliter l'inventeur du saxophone [[Adolphe Sax]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Francis Poulenc|titre=Emmanuel Chabrier|éditeur=La Palatine|année=|passage=p. 27|isbn=}}</ref>.
 
Emmanuel Chabrier et [[Paul Lacôme]] ont eu l'initiative de réhabiliter l'inventeur du saxophone [[Adolphe Sax]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Francis Poulenc|titre=Emmanuel Chabrier|éditeur=La Palatine|année=|passage=p. 27|isbn=}}</ref>.
 
=== Déclin et dernières années ===
[[File:Tombe_Emmanuel_Chabrier,_Cimetière_du_Montparnasse.jpg|vignette|Tombe d'Emmanuel Chabrier (cimetière du Montparnasse).]]
 
Dans ses dernières années, à partir de [[1890]], Chabrier connaitconnaît des problèmes financiers de plus en plus importants, causés par la faillite de ses banquiers. Sa santé se dégrade et il entre en phase terminale de la [[syphilis]], le rendant irritable et dépressif. En [[1891]], le décès de sa nourrice bien aimée «  Nanine » l'affecte profondément. Il devient obsédé par la composition de son opéra ''[[Briséis (Chabrier)|Briséïs]]'', inspiré par une tragédie de [[Goethe]] et par le style musical de [[Richard Wagner|Wagner]], mais il n'en terminera que le premier acte.
 
À Paris, son opéra ''[[Gwendoline (Chabrier)|Gwendoline]]'' est enfin donné en France pour la première fois, en décembre [[1893]]. Il ne reconnaitreconnaît pas sa musique et l'applaudit à tout rompre, ne comprenant pas que les applaudissements s'adressent à lui.
 
Il meurt prématurément le {{Date|13|septembre|1894|en musique classique}}, à Paris, de [[paralysie générale]]. Il est enterré au [[cimetière du Montparnasse]] à Paris.
 
En 1942 un timbre est émis par l'administration des Postes de l’[[Régime de Vichy|État Français]] à son effigie, gravé par [[Achille Ouvré]].
[[File:Tombe_Emmanuel_Chabrier,_Cimetière_du_Montparnasse.jpg|vignette|Tombe d'Emmanuel Chabrier (cimetière du Montparnasse)]]
 
== Œuvres ==
Le style d'Emmanuel Chabrier est très varié : harmonies [[Richard Wagner|wagnériennes]] (''Gwendoline''), légèreté mélodique (''Duo de l'ouvreuse de l'Opéra-Comique et de l'employé du Bon Marché''), inspirations folkloriques (''Les Plus Jolies Chansons du pays de France''), pastiche (''Ballade des gros dindons''), etc.
 
En 1882, Chabrier se rend en Espagne. Ce voyage lui inspire sa plus célèbre œuvre, la [[rhapsodie]] pour orchestre ''[[España (Chabrier)|España]]'' (1883), mélange d'airs populaires et de créations de son imagination. À en croire son ami [[Henri Duparc (compositeur)|Henri Duparc]], cette composition affirmait un style personnel, riche et très coloré. La femme d'Auguste Renoir écrit : {{Citation|Un jour, Chabrier vint, et joua ''España'' pour moi. Ce fut comme si un ouragan avait été libéré. Il battait et battait encore le clavier. Une foule s'était réunie dans la rue et écoutait, fascinée. Quand Chabrier atteignit les formidables derniers accords, je me jurai à moi-même de ne jamais plus toucher un piano. Il avait d'ailleurs cassé plusieurs cordes, et mis le piano complètement hors d'usage.}} ''[[Joyeuse Marche]]'', un arrangement de sa pièce pour piano, et ''[[Dix pièces pittoresques]]'' comptent également parmi ses œuvres les plus connues, de même que la mélodie ''Les Cigales'' ([[1889 en musique classique|1889]]). Ses compositions influencèrent de nombreux compositeurs français, notamment [[Maurice Ravel]] et [[Francis Poulenc]].
 
Partageant avec les [[Parnassiens]] un humour dans sa vision critique de la société, Chabrier disait de lui-même : {{Citation|Je rythme ma musique avec mes sabots d'[[Auvergne|Auvergnat]]}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=fe5YCq5SiHYC&pg=PA268&lpg=PA268&dq=Chabrier+%22Je+rythme+ma+musique+avec+mes+sabots+d%27Auvergnat%22&source=bl&ots=A5s7S-oF9r&sig=giVL_HZxqDz-8aHATNoGq9k-umQ&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj1qdWv3YbRAhWC0RoKHYXeAwMQ6AEIKzAD#v=onepage&q=Chabrier%20%22Je%20rythme%20ma%20musique%20avec%20mes%20sabots%20d'Auvergnat%22&f=false Lire ici] ou [https://books.google.fr/books?id=EGowDQAAQBAJ&pg=PT486&lpg=PT486&dq=Chabrier+%22Je+rythme+ma+musique+avec+mes+sabots+d%27Auvergnat%22&source=bl&ots=omQW5Di5OW&sig=1qqgY2I8KT6Ie8h1Cpt0_2xaclk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj1qdWv3YbRAhWC0RoKHYXeAwMQ6AEIOjAG#v=onepage&q=Chabrier%20%22Je%20rythme%20ma%20musique%20avec%20mes%20sabots%20d'Auvergnat%22&f=false là]</ref>. Au contraire de [[George Onslow]], Chabrier ne fut cependant pas attaché à l'Auvergne et ne s'impliqua d'aucune façon dans la vie culturelle de cette région qu'il quitta très tôt pour s'installer à Paris, même s'il présida l'association « La Soupe aux choux d'Auvergne », qui se réunissait régulièrement à Paris<ref>[https://books.google.fr/books/about/Banquet_offert_%C3%A0_Emmanuel_Chabrier_par.html?id=BtlpNQAACAAJ&redir_esc=y Lire ici] ou [http://www.chamonal.com/sites/www.chamonal.com/files/2016-11/2015%2002%20livres%2019e%20.pdf là]</ref>.
 
== Principales compositions ==
[[Fichier:Chabrier Bourrée fantasque piano.jpg|vignette|Couverture de la ''Bourrée fantasque'' de Chabrier, Enoch, illustration de P. Borie.]]
 
;Musique pour piano :
* ''Rêverie'' ([[1855 en musique classique|1855]])
* ''Julia'', valse, {{op.|1}} ([[1857 en musique classique|1857]])
* ''Le Scalp'' ([[1861 en musique classique|1861]])
* ''Souvenirs de Brunehaut'', valse ([[1862 en musique classique|1862]])
* ''Marche des Cipayes'' ([[1863 en musique classique|1863]])
* ''Pas redoublé (Cortège burlesque)'' ([[1871 en musique classique|1871]])
* ''[[Suite de valses]]'' ([[1872 en musique classique|1872]])
* ''[[Impromptu (Chabrier)|Impromptu]]'' en [[do majeur|''do'' majeur]] ([[1873 en musique classique|1873]])
* ''[[Dix pièces pittoresques]]'' ([[1881 en musique classique|1881]])
* ''[[Trois valses romantiques]]'' pour 2deux pianos'' (1883)
* ''Habanera'', poème pour piano ([[1885 en musique classique|1885]])
* ''[[Souvenirs de Munich]]. Quadrille sur un thème de "Tristan und Isolde" pour piano quatre mains'' (1885-86)
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* ''[[España (Chabrier)|España]]'' ([[1883 en musique classique|1883]])
* ''[[Joyeuse Marche]]'' ([[1888 en musique classique|1888]])
* ''Prélude pastoralepastoral'' ([[1888 en musique classique|1888]])
 
;Musique vocale :
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;Musique lyrique
* ''[[Vaucochard et Fils Ier|Vaucochard et Fils {{Ier}}]]'' ([[1869 en musique classique|1869]]), opérette, livret de [[Paul Verlaine]] et Lucien Viotti (fragments) ;
* ''Fisch-Ton-Kan'' ([[1873 en musique classique|1873]]), opérette, livret de Paul Verlaine (fragments) ;
* ''[[Une éducation manquée]]'' ([[1879 en musique classique|1879]]), opérette, livret d'[[Eugène Leterrier]] et d'[[Albert Vanloo]] ;
* ''[[L'Étoile (opéra bouffe)|L'Étoile]]'' ([[1877 en musique classique|1877]]), opéra-comique, livret d’Eugène Leterrier et Albert Vanloo. ;
* ''[[Gwendoline (Chabrier)|Gwendoline]]'' ([[1886 en musique classique|1886]]), opéra, livret de [[Catulle Mendès]] ;
* ''[[Le Roi malgré lui]]'' ([[1887 en musique classique|1887]]), opéra-comique, livret d'[[Émile de Najac]] et [[Paul Burani]] ;
* ''[[Briséis (Chabrier)|Briséis ou les Amants de Corinthe]]''<ref>{{Lien web|titre=Briseis : drame en trois actes|url=https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0000330126/v0001.simple.selectedTab=thumbnail|site=Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris|consulté le=2018-03-08}}</ref> ([[1897 en musique classique|1897]]), opéra, livret d’[[Éphraïm Mikhaël]] et Catulle Mendès (inachevé).
 
== Chabrier et la peinture ==
[[Image:Edouard Manet Emmanuel Chabrier.jpg|vignette|Emmanuel Chabrier, 1880, par [[Édouard Manet]], Ordrupgaard Museum, Charlottenlund, [[Danemark]].]]
 
=== Chabrier comme modèle ===
[[Image:Edouard Manet 093.jpg|vignette|''Le[[Bal balmasqué deà l'Opéraopéra]]'' d'[[Édouard Manet]] en [[1873]]<ref>Huile sur toile, {{Dunité|59|72,5|cm}}, National Gallery (Londres).</ref>.</center>]]
 
Emmanuel Chabrier était le modèle de nombreux artistes. On l’aperçoit dans ''[[L'Orchestre de l'Opéra]]'' d'[[Edgar Degas]] (dans la loge d'avant-scène), ''[[Autour du piano]]'' par [[Henri Fantin-Latour]] (au piano), et ''Le[[Bal balmasqué deà l'Opéraopéra]]'' d'[[Édouard Manet]]. Il existe également deux portraits par Manet : ''Portrait de Chabrier'' (pastel, 1880) et ''Portrait de Chabrier'' (huile sur toile, 1881), ainsi que dans des portraits au crayon (1861) par [[James Tissot]], un portrait de [[Marcellin Desboutin]] (vers 1881) un dessin (1887) d'[[Édouard Detaille]] et un buste (1886) de [[Constantin Meunier]].
 
=== Chabrier comme collectionneur ===
Chabrier avait une collection de tableaux de peintres français. Une vente de sa collection à l'[[Hôtel Drouot]], le 26 mars 1896<ref>{{Ouvrage|auteur1=Francis Poulenc|titre=Emmanuel Chabrier|éditeur=La Palatine|année=|passage=p. 21|isbn=}}</ref>, inclut :
 
* ''[[Autour du piano]]'', huile sur toile 1885 de d'[[Henri Fantin-Latour]] ; Chabrier au piano, Adolphe Julien, Arthur Boisseau, Camille Benoît, Edmond Maître, Antoine Lascoux, Vincent d'Indy et Amédée Pigeon tout autour.
* ''Les Moissonneurs'' de [[Paul Cézanne]]
* ''[[Un bar aux Folies Bergère]]'' d'[[Édouard Manet]], qui était accroché au-dessus du piano de Chabrier
Ligne 112 ⟶ 115 :
* ''Canotier à Hampton Court'' de [[Alfred Sisley]]
* ''La Seine au Point-du-Jour'' de Sisley
[[Image:Fantin-Latour Autour du piano.jpg|vignette|''Autour du piano'' (1885), peinture à l'huile par Henri Fantin-Latour ; Chabrier au piano, [[Jean-Lucien-Adolphe JulienJullien|Adolphe Jullien]], [[Arthur Boisseau]], [[Camille Benoît]], [[Edmond Maître]], [[Antoine Lascoux]], [[Vincent d'Indy]] et [[Amédée Pigeon]] autour de lui.]]
 
== Notes et références ==
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=== Bibliographie ===
* F. Robert, ''Chabrier'', Paris, Seghers, coll. «  Musiciens de tous les temps  ».
* Roger Delage, ''Chabrier'', Genève-Paris, Minkoff & Lattès, coll. Iconographie musicale, 1982, 211 p.
* Correspondance d'Emmanuel Chabrier, réunie et présentée par Roger Delage et Frans Durif, avec Thierry Bodin, Paris, [[Klincksieck]], 1995, 1261 p.
* [[Roger Delage]], ''Emmanuel Chabrier''. Fayard, Paris, 1999, 767 p.
 
=== Liens externes ===
* {{AutoritéLiens}}
* {{Bases}}
* {{Dictionnaires}}
* {{IMSLP}}
 
{{Palette|Œuvres d'Emmanuel Chabrier}}
{{Portail|musique classique|opéra|France au XIXe siècle}}
 
{{DEFAULTSORT:Chabrier, Emmanuel}}
 
[[Catégorie:Compositeur français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Compositeur français d'opéra]]
[[Catégorie:Compositeur français d'opérette]]
[[Catégorie:Compositeur français de la période romantique]]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur (date non précisée)]]
[[Catégorie:Mort de la syphilis]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 9)]]
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[[Catégorie:Décès dans le 9e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Décès à 53 ans]]
[[Catégorie:Membre de la Société des compositeurs de musique]]
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